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La «reconquête économique» de Sarkozy, une imposture de plus

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Nicolas Sarkozy a été élu il y a un an et demi sur un programme où il s’engageait à être «le Président du pouvoir d’achat», l’artisan «du travailler plus pour gagner plus» et «de l’accession à la propriété», le promoteur de la «baisse du chômage» et de la «relance de l’économie». Dix-huit mois plus tard, les Français gagnent moins et travaillent plus (pour ceux qui ont un emploi) ; ils ne peuvent plus emprunter pour acquérir un logement ; l’économie est en récession, le chômage en hausse… Bilan de 18 mois d’impostures et de mensonges.

Sur Actuchomage et Rénovation-démocratique, nous avons ouvertement mené campagne contre Nicolas Sarkozy lors des élections présidentielles de 2007. Nous nous appuyions alors sur les bilans contre-productifs de ses passages au secrétariat d’État au Budget, au ministère de l’Économie et des Finances, puis au ministère de l’Intérieur. Dans quelque domaine que ce soit, Nicolas Sarkozy n’a obtenu aucun résultat. Sous son «mandat» au Budget, la dette publique de la France s’est considérablement accrue. À l’Économie, il n’a pas réussi à endiguer la hausse des prix après le passage à l’euro (il s’était même engagé à obtenir une baisse significative dans la grande distribution) ; pas plus qu’il n’a relancé la croissance. À l’Intérieur, «on lui doit» les émeutes les plus dévastatrices depuis Mai 68.

Pour ces raisons, depuis 2006, nous écrivons qu’en matières de finances, d’économie et de paix sociale, Nicolas Sarkozy, «l’homme de la rupture», «l’homme du renouveau», est un imposteur. Nous n’étions alors pas les seuls à soutenir cette thèse. Laguiller, Besancenot, Buffet…, et même Le Pen, toutes et tous ont dénoncé la «bienveillance» des médias qui se sont abstenus de faire le bilan de Nicolas Sarkozy ministre de Balladur, de Raffarin et de de Villepin, en nous le présentant sous les traits de «l'homme providentiel» qu'il n'a jamais été.
Quatre mois avant le premier tour des présidentielles, en janvier 2007, François Bayrou alertait les électeurs : «Il faut être courageux, dire la vérité aux Français, ne pas MULTIPLIER LES PROMESSES INTENABLES alors que l’État est ruiné». Une mise en garde que le Béarnais a martelée pendant toute sa campagne électorale quand le candidat UMP, lui, alignait des «promesses intenables» : Hausse du pouvoir d’achat, accession généralisée et facilitée à la propriété, baisse du chômage et des impôts… On mesure aujourd’hui la fracture entre SES ENGAGEMENTS et la réalité.

«Mais Sarkozy n’y est pour rien. C’est la faute à la conjoncture internationale, à la crise des subprimes… À cette crise qui nous vient des USA, sur laquelle Sarkozy n’a aucune prise», argumenteront ses indécrottables supporteurs. Ben voyons ! Tout le monde aujourd’hui s’accorde sur un point : L’effondrement des marchés financiers, donc de l’économie réelle, était envisagé, annoncé, pronostiqué même dès la fin 2006 par la presse économique et financière. À croire que ni Sarkozy ni ses collaborateurs ne la lisent !

A contrario nous affirmons que, lors de sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy était parfaitement informé des difficultés qui se profilaient ; il les a occultées, il les a cachées aux Français quand d’autres ont tenu un discours de vérité. Pire, Nicolas Sarkozy ne s’est pas contenté de «mentir par omissions», il a fait des promesses qu’il savait intenables dans un contexte économique qui se dégradait ; il a donc été élu sur un programme irréaliste et mensonger.

Par ses gesticulations qui n’aboutissent à aucun résultat tangible, Nicolas Sarkozy regagne des points de popularité dans les sondages alors que sa politique économique et sociale est un échec total. Nous le réitérons ici : Les Français (qui lui font encore confiance) sont vraiment des imbéciles ! (Lire notre article dans les commentaires). Eh bien, c'est décidé, nous allons aussi jouer à ce poker menteur. Et, nous aussi, nous mettons sur la table tout plein de promesses, en espérant que – comme celles de Nicolas Sarkozy – elles ne seront pas tenues.

Nous promettons aux Français une récession de très grande ampleur qui va se traduire par l’effondrement de deux piliers de l’économie nationale : le BTP et l’automobile, avec à la clé entre 400.000 et 500.000 chômeurs de plus en 2009/2010 (nous en avons déjà gagnés 48.000 en août et septembre). Nous garantissons aux Français une baisse de leur pouvoir d’achat et le développement de conflits sociaux comme nous n’en n’avons plus connus depuis Mai 68. Nous misons sur un accroissement spectaculaire des inégalités avec une classe de nantis épargnés par la crise, et des millions de précaires et d’exclus qui s’enfonceront plus encore dans la pauvreté. Nous pronostiquons une désindustrialisation massive de l’économie française (-15 à -25% d’emplois fin 2009 dans l’industrie automobile qui emploie aujourd’hui 2,7 millions de salariés). Que pourrions-nous ajouter à ce lot de joyeusetés ? Une petite déflation (baisse des prix), comme celle enregistrée aux USA en octobre (-1%), des émeutes dans les cités gangrenées par le chômage et la précarité, des grèves de longue durée à la SNCF, Air France, à l'Éducation nationale, une France paralysée par les agriculteurs en colère… ?

Mais pas d’inquiétudes. Nicolas Sarkozy a plus d’un tour de passe-passe dans son sac, et des centaines de milliards d’euros en réserve pour financer son «arme anti-crise», son «fonds souverain à la française» qui permettra la «reconquête économique» qu’il nous promet… Évidemment !

Le pire est donc à venir !

Yves Barraud

Source : Rénovation-démocratique.org

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Mis à jour ( Jeudi, 20 Novembre 2008 21:44 )  

Commentaires 

 
0 # Yves 2008-11-20 21:08 Sans entrer dans des analyses poussées - la presse économique est mieux armée que nous pour les mener -, voilà pourquoi nous allons connaître une récession de très grande ampleur, aujourd’hui minimisée (niée ?) par nos dirigeants pour ne pas l’attiser. Les signes avant-coureurs sont pourtant bien visibles ! Petit exposé à l’attention de ceux qui, comme nous, n’y comprennent rien mais constatent les premiers dégâts.

«Investir dans la crise», une erreur historique !
De part et d’autre de l’Atlantique, les gouvernements s’apprêtent (certains ont commencé) à injecter des centaines de milliards de dollars et d’euros en vue de «rééquilibrer» les comptes des organismes financiers. En agissant ainsi, les gouvernements INVESTISSENT massivement dans la crise. Il s’agit-là d’une erreur historique ! L’explication est toute simple. Les milliards de dollars et d’euros «prêtés» aux banques et sociétés de réassurance couvrent – en partie seulement – les pertes liées aux produits financiers «pourris» dans lesquels elles ont investi ces dernières années, et celles imputables au crack boursier qui a suivi. L’opération aurait pu s’avérer efficace si ces plans de soutien avaient immédiatement stoppé l’hémorragie. Mais il n’en est rien. Chaque jour, banques et organismes financiers continuent à perdre de l’argent, par milliards, comme nous venons de l’apprendre pour Natixis, filiale des Caisses d’Épargne et de la Banque populaire, et pour Dexia, sauvée d'un premier naufrage. Nos gouvernements «investissent» donc dans un puits sans fond, dont les banquiers eux-mêmes ne connaissent pas la profondeur, ne disposant pas à l’heure actuelle des bilans complets de leur dernier exercice. Les gouvernements comblent aujourd’hui les pertes d’hier ; ils seront sans doute contraints de combler demain celles d’aujourd’hui…
En refusant d’anticiper la crise financière qui était pourtant envisagée depuis plus d’un an, les états sont maintenant pris au piège d’une spirale infernale qui pourrait s’accélérer en cas de récession généralisée.

L’industrie automobile va-t-elle perdre 25% de ses effectifs ?
Aux USA, les ventes de voitures neuves ont chuté dans des proportions alarmantes en octobre, jusqu’à 35% pour le géant General Motors. En France, Arcelor-Mittal a annoncé le mois dernier la mise en veille de plusieurs hauts-fourneaux, en Moselle et à Fos-sur-Mer, anticipant une baisse de la demande d’acier du secteur automobile. Aujourd’hui, Renault, Peugeot et Citroën assurent leurs recettes en écoulant leurs stocks qu’ils évitent de reconstituer en mettant au «chômage technique» leurs unités de production. Si une baisse prolongée des ventes de voitures neuves, de l’ordre 20 à 25% par rapport à l’année dernière, devait s’installer, arithmétiquemen t, 20 à 25% des salariés de ce secteur seraient alors concernés par des mesures de chômage technique ou par des licenciements secs. En France, plus de 2 millions de salariés, chez les constructeurs et chez leurs fournisseurs, pourraient être impactés. 20 à 25% de deux millions représentent 400.000 à 500.000 salariés.

L’immobilier prochainement dans la tourmente
Les dizaines de milliers de Français qui ont fait l’acquisition d’un bien immobilier ces 24 ou 36 derniers mois, n’ont certainement pas fait une bonne affaire. Par l’accroissement prévisible du chômage de masse et la perte de pouvoir d’achat, les prix de l’immobilier vont s’effondrer. Il ne peut en être autrement. Mercredi 12 novembre, France3, dans son JT de la nuit, diffusait une enquête menée sur le marché immobilier de Limoges et sa banlieue. Un bien estimé 200.000 euros lors de sa mise en vente il y a à peine 4 mois, est dorénavant proposé à 150.000 euros, soit une décote de 25%. Aujourd’hui, les prix de l’immobilier dans les «grandes agglomérations» résistent. Pour combien de temps encore ?

Un effondrement de la consommation pendant les fêtes
Les fêtes de fin d’année sont particulièremen t propices aux achats. Cette période est déterminante puisque les consommateurs achètent au prix fort. Selon les dernières études, les Français pourraient réduire de 5% la valeur de leurs achats de Noël. Si cette prévision devient réalité, nous serons alors – de manière indiscutable – en RÉCESSION. Une baisse de 2%, 3%, 4%, voire 5%, de la consommation des ménages en décembre serait une véritable catastrophe pour le commerce de détail. Autant dire que le gouvernement attend avec appréhension le démarrage de la saison des fêtes de fin d’année.

Des dizaines de milliards perdus en Bourse
Fort opportunément, les particuliers qui ont investi en Bourse se gardent bien de «revendre» leurs titres, en espérant des jours meilleurs. On les comprend. Si toutes les valeurs du CAC 40 – et des autres marchés – n’ont pas dévissé, certaines ont dégringolé entraînant dans leur chute des milliers de «petits épargnants». Il y a deux ans, l’action Natixis était proposée aux clients des Caisses d’Épargne et des Banques populaires à 19,55 € ; aujourd’hui, elle en vaut 1,72 ! Moins-value : Près de 18 € par action. Le calcul est simple : 100 actions achetées en 2006 = 1.800 € de pertes sèches. 200 actions = 3.600 €… Autant de moins dans le «portefeuille» de celui qui espérait les revendre à échéance de 24 mois.

Tous les secteurs commencent à souffrir
Après la sphère financière, la crise ébranle de puissants leviers de l’activité économique, tels que le BTP et l’immobilier, l’industrie automobile, le tourisme et le transport aérien, et sans doute le commerce fin décembre… Le fléchissement observé va se propager aux autres secteurs par «l’effet domino». Depuis deux mois, la vague enfle sous une forme «non visible» dans les statistiques officielles, celle du «chômage partiel» ; elle ne tardera pas à déferler sous forme de «chômage total» pour des centaines de milliers de salariés (rappelons qu’en août et en septembre, le nombre de chômeurs de catégorie 1 a déjà cru de 48.000).
La combinaison crise financière (alimentée par les états) et ralentissement de secteurs clés de l’économie (tel qu’on l’observe aujourd’hui) confirment que nous sommes à la veille d’une récession d’une ampleur que beaucoup feignent de minimiser, comme nos dirigeants ont minimisé la crise financière qui se profilait en 2006. On commence aujourd’hui à mesurer les conséquences de leur aveuglement !

Bernard Leroux pour Rénovation-démocratique
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0 # Yves 2008-11-20 21:25 Quelques extraits d'un article mis en ligne sur Rénovation-démocratique en février 2008

N’ayons pas peur des mots. Les Français sont des imbéciles. Pas tous évidemment, mais ceux qui constatent et déplorent aujourd'hui que leur condition de vie se détériore, alors qu’ils ont reconduit à la tête du pays la majorité qui les gouverne depuis 6 ans. À quelle autre perspective ces imbéciles aspiraient-ils ?

Il y a un an, alors que la grande bataille électorale s’annonçait, «on» leur présenta un candidat sous les appellations certifiées non conformes : «homme providentiel» et «homme de la rupture» avec le passé. Et cet improbable «sauveur» fut élu à 53%. Quelques semaines plus tard, dans la foulée des slogans qui emportèrent leur suffrage - «tout devient possible» et «travailler plus pour gagner plus» -, ils reconduisirent la majorité UMP qui, depuis 2002, siège à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ces mêmes Français manifestent leur mécontentement ; ils seraient 64% à ne plus faire confiance au Chef de l’État : 36% d’opinions favorables en février 2008 contre 55% en juin 2007, une dégringolade de 20 points !

Électeurs de Sarkozy, assumez vos responsabilités

Ainsi, neuf mois après l’élection triomphale de Nicolas Sarkozy, les Français découvrent le pot aux roses dans lequel ils se sont plantés en mai dernier. Et aujourd’hui, d’en faire porter le chapeau au «pauvre» Président qu’ils ont élu. Mais que diable, électeurs de Nicolas Sarkozy, assumez vos responsabilités ! Vous aspiriez au changement, mais vous avez voté massivement pour un homme et une majorité qui gouvernent le pays depuis 6 ans maintenant, 6 années marquées par une succession de crispations politiques, économiques et sociales de grande ampleur : augmentation des prix, défaite aux élections régionales, NON au référendum européen, émeutes des banlieues, crise du CPE… À quelle bonne surprise vous attendiez-vous ?

On ne fait pas du neuf avec du vieux

Vous constatez aujourd’hui que «les caisses sont vides», que l’économie et les finances de notre pays se dégradent en matières de croissance, de balance commerciale, de déficit budgétaire, de dette publique… Mais vous avez élu à la tête de l’État un «homme d’expérience», ministre du Budget sous Édouard Balladur et ministre de l’Économie et des Finances sous Jean-Pierre Raffarin, un homme dont les actions improductives et contreproductiv es ont conduit au bilan suivant : accroissement de la dette publique et du chômage, augmentation des prix à la consommation, délocalisations et désindustrialis ation massives… Vous constatez aussi que les grands dossiers politiques, institutionnels , économiques et sociaux du moment, sont confiés à des personnalités qu’on a vues et revues, entendues et réentendues pendant des années et des années. Mais en reconduisant la majorité UMP qui nous gouverne depuis 2002, à quoi vous attendiez-vous ? À de la nouveauté ? Eh bien non, on ne fait pas du neuf avec du vieux. (…)

La France d’en haut vous salue bien !

Et aujourd’hui, vous Français électeurs de Nicolas Sarkozy, vous ronchonnez parce que votre situation ne s’améliore pas, alors que vous avez remis tous les leviers du pouvoir entre les mains de celles et ceux qui ont placé la France en «cessation de paiement». Enfin, une partie de la France seulement est dans la dèche, celle des Français moyens et des Français qui «en chient», car les plus aisés vous saluent bien et vous remercient pour l’enthousiasme débordant que vous avez mis, en mai et juin 2007, à reconduire une majorité qui, depuis des années, mène une politique qui privilégie les privilégiés. Oui, dans la France Sarkozy/UMP, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Il y a ceux qui s’enlisent dans les difficultés de la vie quotidienne et ceux qui se gavent.

Quand les uns rament, les autres partent sous les tropiques

Un seul exemple suffit à illustrer cette triste réalité. En cette période de publication des comptes des entreprises, un secteur affiche une santé florissante avec un taux de croissance «à la chinoise». Lequel ? Celui des tours opérateurs (TO) qui produisent et commercialisent des voyages haut de gamme à l’autre bout du monde. Ainsi un grand TO français, spécialiste des voyages sur mesure – donc onéreux – en Asie, annonce en 2007 un chiffre d’affaires en hausse de 11%, une augmentation de 9,5% de sa clientèle, avec + 10% de Français en Thaïlande, + 37% au Vietnam, + 50% en Inde, + 16% en Indonésie… Et ce professionnel n’est pas le seul à se goinfrer, c’est toute l’industrie du tourisme haut de gamme qui se porte bien, très bien même. Bien d’autres exemples peuvent évidemment illustrer cette fracture…

Pour paraphraser notre camarade de lutte, Frédéric Bonnaud, éditorialiste sur Europe1 : «Le Président de la République (et sa majorité) font très bien leur travail. Vous savez, faire des cadeaux fiscaux aux riches, c’est très simple. Augmenter le pouvoir d’achat des autres, c’est beaucoup plus difficile.»

En votant pour Nicolas Sarkozy et pour l’UMP en mai et juin dernier, ces imbéciles de Français ont choisi leur camp : Celui des privilégiés. Ils n’ont oublié qu’une chose : en faire partie !

Steve Borrow pour Rénovation-démocratique
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0 # Yves 2008-11-20 22:04 Le "fonds souverain à la française" de 20 milliards d'euros que promet Sarkozy est une goutte d'eau dans un océan de marasmes.

Il ne permettra pas de renflouer l'industrie automobile française qui s'apprête à vivre, en 2009, la pire crise de son histoire.

Car l'industrie automobile (constructeurs et sous-traitants), ce sont 2,7 millions de salariés ! Et si jamais elle devait perdre 10 à 20% de ses effectifs, ce seront alors entre 200.000 et 400.000 personnes qui se retrouveront sur le carreau, autant de manque à gagner pour les fonds sociaux (cotisations sociales), autant d'indemnités chômage et de reclassement…

Les 20 milliards du "fonds Sarkozy" n'épongeront même pas les "pertes" de l'industrie automobile (constructeurs et salariés)… pas plus que le déficit de la Sécurité sociale !

Et le BTP ? Et l'immobilier ? Et les banques ? Et tous les autres secteurs qui, les uns après les autres, dévissent et plongent dans le rouge ?

La seule banque Dexia a déjà englouti 3 milliards d'euros… 

Faites le calcul !
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0 # Pili 2008-11-21 00:02 Sarkozy le loser!

Après qu'il se soit pris pour un entrepreneur et «qu'il irait chercher le point de croissance avec les dents» (dont on connait le résultat), aujourd'hui, Sarkozy se prend pour un banquier en lançant son fonds stratégique pour l'investissement en affirmant «Puisque les banques sont frileuses et n'investissent pas, nous on financera».

Mais quelle est-donc la politique d'investissement de relance du Président ?

Ben pour le Président ce fonds constitue une «opportunité pour le développement» de l'industrie française pour consolider le capital d'entreprises cotées en bourse «jugées stratégiques et dont l'actionnariat éclaté en fait des proies potentielles».

Mais son fonds stratégique d'investissement c'est tout sauf une politique industrielle à la hauteur pour relancer l'économie et sortir de la crise ?

Ce qui fait réagir le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault : «Ce n'est pas une politique industrielle, il ne suffit pas de dégager de l'argent. On risque de conforter les actionnaires alors qu'il faut œuvrer à la préservation des outils de production et de l'emploi».

La CFDT a rappelé que «cela n'exonère pas le gouvernement d'engagements en direction des salariés».
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0 # YoshiL7 2008-11-21 10:48 Une initiative de Rue89 (Oups, Eco89 plutot):

Fermetures d'usine, licenciements, chômage technique… Découvrez les entreprises qui trinquent et témoignez.

=> LA CARTE DE LA CRISE SOCIALE

La carte Eco89 dans google
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