Le ministère du Travail a le culot de justifier ce différentiel par le fait que la hausse de 1,8% accordée en 2007 aurait, finalement, été supérieure à l'évolution des prix !
Il en sera de même pour les prestations familiales de la CAF : une aumône de 1%...
Et le pire est aussi à craindre pour les minima sociaux (RMI, ASS, AAH…) qui ont aussi "bénéficié" d'une "revalorisation" de 1,8% au 1er janvier 2007.
Que voulez-vous : les caisses sont vides !!! Puisqu'on vous l’dit. En cette veille de Noël, les petits vieux qui ont voté Sarkozy vont avoir les boules pour décorer leur sapin !
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Commentaires
Pour la première fois, le nombre des personnes âgées prises en charge par les départements (1,15 million) a dépassé celui des allocataires du RMI (1,12 million). Sur la période 2002-2006, le nombre des premières a progressé de 41%, tandis que celui des seconds n'augmentait "que" de 18%. Les évolutions deviennent même opposées en 2006, avec respectivement + 6% et - 1%. La progression spectaculaire du nombre de personnes âgées s'explique par le succès de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) qui, après l'explosion de 2002 - année de sa mise en place -, a continué de progresser de 66% jusqu'en 2006. Seul point positif pour les finances départementales : la prise en charge des frais d'hébergement des personnes âgées en établissement est restée quasi stable sur la période, passant de 112.891 bénéficiaires en 2002 à 112.100 en 2006 (- 1%).
Lire tout l'article sur www.localtis.info Répondre | Répondre avec citation |
Les députés ont rétabli jeudi l'exonération de redevance audiovisuelle pour les ménages modestes de plus de 65 ans en adoptant un amendement au projet de loi sur le pouvoir d'achat.
Le président Nicolas Sarkozy avait demandé mercredi au Parlement de maintenir cette exonération pour l'année 2008 afin de répondre aux "inquiétudes" qui se sont exprimées ces dernières semaines dans l'opinion publique.
L'amendement présenté par le gouvernement et voté par les députés précise que le gouvernement remettra avant le 15 octobre 2008 un rapport au Parlement sur l'avenir de cette exonération au-delà de l'année prochaine. Le ministre du Travail Xavier Bertrand a promis jeudi "des garanties sur le moyen et sur le long terme". Le président socialiste de la commission des Finances Didier Migaud s'est engagé à réfléchir à la mise en place d'un dispositif pérenne.
Quelque 800.000 foyers modestes était menacés de devoir payer la redevance audiovisuelle en 2008 alors qu'ils en étaient jusqu'alors exonérés. Ces contribuables, souvent des personnes âgées de plus de 65 ans et non imposables à l'IR, étaient victimes de l'adossement de cette redevance à la taxe d'habitation votée par le Parlement en 2004. Le dispositif provisoire assurant leur exonération pendant 3 années mis en place en 2004 arrivait à expiration le 31 décembre.
Soulevant un tollé à gauche, cette situation a inquiété certains députés UMP à quelques mois des municipales. Lors de l'examen du collectif budgétaire le 6 décembre dernier, les députés ont déjà ramené de 116 € à 58 € la redevance réclamée en 2008 aux foyers exonérés jusque-là. L'amendement adopté jeudi par les députés rétablit l'exonération à 100%.
"Heureusement que nous sommes à quelques mois d'une échéance électorale importante", a ironisé la députée Verte Martine Billard.
(Source : Le Nouvel Obs) Répondre | Répondre avec citation |
La "conférence de revalorisation" des pensions de retraites réunie jeudi par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a débouché sur une hausse inférieure à l'inflation au 1er janvier. Les syndicats plaidaient, eux pour un vrai "coup de pouce".
Ce résultat est "inacceptable pour les retraités", affirme la CFR dans un communiqué. Il "confirme une perte programmée de pouvoir d'achat des pensions de base, s'ajoutant à celle de 2007".
Hausse des retraites en 2007 supérieure à l'évolution des prix
Le maintien du pouvoir d'achat "n'était déjà pas assuré en 2007 après l'augmentation de 1,8% au 1er janvier 2007 puisque les prix ont augmenté en un an de 2,4% à fin novembre 2007", souligne la confédération.
Le ministère du Travail a justifié la hausse de 1,1% en 2008 en mettant en avant le fait que celle de 2007 avait finalement été supérieure à l'évolution des prix, reconnaissant par ailleurs qu'il "faudrait probablement aller au-delà de la revalorisation de 1,1% si l'inflation est effectivement supérieure aux prévisions".
"Les retraités ne se satisfont pas de promesses, alors que celles du candidat élu à la présidence de la République concernant les 'petites pensions' ne se concrétisent pas", déclare enfin la CFR.
(Source : Le Nouvel Obs) Répondre | Répondre avec citation |