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Fusion ANPE-Unedic et «remise à plat» de l'assurance-chômage retardées

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Les conséquences du rebondissement de l'affaire Gautier-Sauvagnac/UIMM contrarient le calendrier de Christine Lagarde.

Notre guillerette ministre de l'Economie et de l'Emploi espérait convoquer les partenaires sociaux à Bercy avant la fin du mois pour préparer la négociation sur l'assurance-chômage. Mais la démission de Michel de Virville, remplaçant de Denis Gautier-Sauvagnac à la présidence de l'Unedic, bouleverse son timing.

Michel de Virville avait été mandaté par l'UIMM pour négocier l'indemnité de départ de Denis Gautier-Sauvagnac (une prime de 1,5 millions d'euros + un avenant prévoyant la prise en charge financière par l'organisation patronale des conséquences judiciaires et fiscales de ce scandale). Il est aussi le seul à avoir remis spontanément à Laurence Parisot sa démission de ses mandats au Medef, dont la présidence de la commission «relations du travail».

Même si Laurence Parisot lui trouve rapidement un successeur, la nomination d'un nouveau président ne pourra pas intervenir avant une quinzaine de jours, au grand minimum : c'est le délai imposé pour convoquer un nouveau conseil d'administration à l'Unedic. Et la fusion ANPE-Assedic prend elle aussi du retard, car Michel de Virville devait siéger au conseil d'administration du nouvel organisme : tant qu'il n'est pas remplacé, «France Emploi» ne peut pas être officiellement formé et son directeur général ne peut être nommé.

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Mis à jour ( Dimanche, 09 Mars 2008 21:06 )  

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0 # superuser 2008-03-09 20:23 Accusée par Daniel Dewavrin et Denis Gautier-Sauvagnac d'avoir été informée plus tôt qu'elle ne le dit de l'existence d'un système de retraits en espèces des caisses de l'UIMM, la présidente du Medef Laurence Parisot a non seulement démenti, mais annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation.

Les langues se délient. Denis Gautier-Sauvagnac est sorti samedi de son silence pour affirmer, par la voix de son avocat, que Laurence Parisot avait été informée plus tôt qu'elle ne le dit de l'existence d'un système de retraits en espèces des caisses de l'UIMM (l'Union des industries et métiers de la métallurgie), une accusation aussitôt démentie par la présidente du Medef. Celle-ci a réaffirmé samedi soir sur France 2 et dans un entretien au Monde daté de ce dimanche, n'avoir appris l'existence de ce système occulte de retraits en liquide que "la veille de la publication des faits dans la presse", soit le 25 septembre 2007.

Mais Daniel Dewavrin, le prédécesseur de Denis Gautier-Sauvagnac à la présidence de l'UIMM a contesté dès samedi cette version, relatant des confidences que DGS lui aurait faites à la suite d'une rencontre avec Laurence Parisot "avant l'été". "Il m'a dit qu'il avait eu une conversation avec Laurence [Parisot] et qu'elle était parfaitement au courant", a déclaré Alain Dewavrin, président de l'UIMM entre 1999 et 2006. "Je me souviens très bien de cette conversation et j'ai poussé à ce moment-là Denis [Gautier-Sauvagnac] à accélérer la sortie de ce système qui n'est quand même pas tellement d'actualité", a-t-il ajouté.

De "sacrés menteurs". Tels sont les propos employés par Laurence Parisot à l'encontre de DGS et Alain Dewavrin, fustigeant deux membres de la "vieille garde de l'UIMM". "Est ce que Frédéric Saint-Geours est au courant" des pratiques de l'UIMM, s'est-elle demandé. "Il dit qu'il veut réformer, qu'il veut mettre fin à ces pratiques mais pour mettre fin à ces pratiques, il faut les connaître. Est-ce que lui-même les connaît, je ne suis pas sûr". Et d'ajouter : "Je crois qu'il est temps que l'UIMM passe à autre chose clairement et nettement et vienne au contraire avec moi fonder, construire le patronat du XXIe siècle". "Nous ne sommes pas dans une situation de guerre avec l'UIMM. (…) Son président fait bouger les choses, il va dans le bon sens, nous avons tous intérêt à l'aider", a-t-elle estimé dans un entretien au Monde ce dimanche, alors qu'elle déclarait dans la semaine que le nouveau président de l'Union faisait "avancer les choses, un peu, pas suffisamment".

"On s'acheminait vers une sortie de crise entre les modernes de l'UIMM autour de Frédéric Saint-Geours et les modernes du Medef autour de Laurence Parisot", a jugé Hugues-Arnaud Mayer, président du Medef Auvergne et membre du comité des mandats du Medef, parlant aussi d'un "retour de flamme de l'arrière-garde". "Si Laurence avait été au courant, a-t-il déclaré, cela aurait filtré au sein du bureau du Medef". Selon lui, Frédéric Saint-Geours "est en dehors de tout ça".

Le nouveau patron de l'UIMM semblait lui aussi avoir adopté un discours plus apaisé. "Une fracture dans le patronat français aurait des effets dramatiques pour nos entreprises, la modernisation du patronat ne se fera pas sans son unité", a-t-il dit dans Le Parisien. Il a cependant refusé de "commenter les déclarations des uns et des autres, laissant la justice faire sereinement son travail", selon son porte-parole, après les accusations portées contre Laurence Parisot.

Au cœur de la bataille, les mandats dans les organismes paritaires exercés par l'UIMM que Laurence Parisot veut voir remis au Medef. Elle veut réunir "sous dix jours" le comité des mandats du Medef, dans lequel siège Frédéric Saint-Geours, pour préparer cette remise à plat. Mais la fédération de la métallurgie n'entend pas céder ses mandats nationaux, vecteurs de sa puissance. Au nombre d'une centaine, ils concernent notamment l'Unedic, l'Agirc (retraites complémentaires ) ou le 1% logement. DGS et Dominique de Calan, détenteurs de nombreux mandats, en ont démissionné depuis le début de la crise, comme Michel de Virville qui était président de l'Unedic. "Le dessous des cartes, c'est bien la question des mandats", juge un observateur rappelant qu'Alain Dewavrin est à la tête du 1% logement.

"Vous comprenez peut être encore mieux ce soir pourquoi je demande la remise à plat des mandats patronaux. Je veux que les personnes qui représentent toutes les entreprises de France dans des institutions paritaires soient au-dessus de tout soupçon", a martelé Laurence Parisot.

Devant la plainte pour diffamation de Laurence Parisot, Daniel Dewavrin a répondu : "Si Mme Parisot veut aller en justice, nous irons sereins et tranquilles".

(Source : La Tribune)
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0 # superuser 2008-03-13 09:33 Le patron fondateur de Virgin Mobile et président de l'association patronale Croissance Plus revendique d'avoir dénoncé avant tout le monde les golden parachutes.

Le président de Croissance Plus, le très médiatique Geoffroy Roux de Bézieux, est candidat à la présidence de l'Unedic, vacante depuis la démission de Michel de Virville, le négociateur de l'indemnité de départ de DGS qui a fait scandale.

La décision a été prise mercredi à l'unanimité du comité directeur de l'association patronale. «On prend Laurence Parisot au mot, et on souhaite participer à la rénovation patronale qu'elle appelle de ses vœux», nous a confié Geoffroy Roux de Bézieux. «La présidente du Medef souhaite que des chefs d'entreprise en activité, irréprochables au plan éthique, se lancent. Banco», ajoute-t-il en souhaitant que sa candidature en suscite d'autres et en soulignant que celle-ci n'est dirigée «contre personne et contre aucune organisation».

Administrateur de PSA, le patron fondateur de Virgin Mobile n'est membre ni du Medef, ni de l'UIMM, ni de la CGPME qui lorgne aussi sur l'Unedic. En revanche, il pense avoir créé suffisamment d'emplois pour ne pas découvrir totalement le sujet. Et s'être situé à «l'avant-garde patronale» en condamnant avant tout le monde les golden parachutes et autres dérives des «salauds de patrons».

(Source : Le Figaro)
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