Actu Chômage

vendredi
15 novembre
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil La revue de presse Septième suicide chez PSA

Septième suicide chez PSA

Envoyer Imprimer
Nouveau suicide d'un salarié de PSA : une secrétaire du siège de l'entreprise en congé de reclassement a mis fin à ses jours le 21 mars à Clamart.

L'entreprise PSA Peugeot-Citroën est entachée d'un septième suicide. Une salariée du siège parisien de la firme automobile s'est donné la mort le 21 mars à son domicile de Clamart (Hauts-de-Seine), alors qu'elle bénéficiait d'un congé de reclassement dans le cadre d'un plan de départs volontaires.

Secrétaire au service communication, cette mère de deux enfants âgée de 41 ans était employée par PSA depuis près de vingt ans. Comprise dans un plan de départs volontaires, elle avait accepté depuis le mois de décembre un congé de reclassement, par lequel elle était accompagnée dans sa recherche d'emploi. Elle s'est suicidée quatre jours après être allée récupérer ses dernières affaires chez PSA.

Désespérée face à son problème d'emploi

Selon un courrier envoyé par l'avocat de sa famille, Me Dominique Ozenne, au président de PSA Christian Streiff, cette salariée «désespérée s'est retrouvée seule face à son problème d'emploi pendant son congé de reclassement, et n'a pu supporter la pression dont elle aurait été victime depuis le mois de septembre 2007 aux fins d'acceptation de la décision irrévocable de son départ volontaire». «Elle était en dépression à cause de son licenciement, avait-elle dit à son entourage».

PSA avait lancé en mai 2007 un plan de départs volontaires dans toute l'entreprise «pour réduire de 30% les coûts de fonctionnement en 2010», auquel 5.600 salariés ont adhéré, soit un chiffre supérieur à l'objectif de 4.850 fixé. La direction a présenté en janvier un nouveau plan concernant «1.090 salariés», dont la grande majorité d'ouvriers professionnels.

Après le suicide de six salariés, dont cinq sur le site de Mulhouse, PSA avait mis en place en juillet 2007 un dispositif de lutte contre le phénomène. Des «cellules de veille» destinées à repérer les «situations à risque» avaient notamment été créées, ainsi qu'un numéro vert et anonyme. Jean-Luc Vergne, directeur des ressources humaines de PSA, assure désormais que ce dispositif sera renforcé.

(Source : Le Figaro)

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Lundi, 31 Mars 2008 16:53 )  

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le ...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...