CHICHE !!! On parie combien ?
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S'il ne dispose d'aucunes données «suffisamment fiables», pourquoi extrapole-t-il ? Pour rassurer les Français ? Non content de verrouiller l'information et de mentir sur les chiffres, plus encore aujourd'hui où on a l'impression qu'il ne se passe quasiment rien et que, donc, tout va bien, son gouvernement redouble d'adhésion à la politique de l'autruche, si ce n'est la méthode Coué.
Et de se féliciter que «le sens de la responsabilité l’emporte chez les partenaires sociaux : chacun a compris que les manifestations et les grèves ne relanceraient pas l’économie et que les séquestrations des chefs d’entreprise pouvaient avoir des effets désastreux sur l’attractivité française et pour les salariés. A part quelques extrémistes qui défendent un autre modèle de société, tout le monde s’est comporté de façon responsable», déclare-t-il avec la morgue et la duplicité qui le caractérisent.
Si la Madame Irma qui sommeille en lui se plante (ce qui est plus que probable), ils vont être de plus en plus nombreux, les «extrémistes» qui se battront pour tenter de mettre en place «un autre modèle de société» ! Car celui de Monsieur Fillon, c'est une monarchie républicaine qui vit sur le dos des contribuables et redistribue la plupart des richesses à une aristocratie économique. Qui veut encore de ce modèle-là ? Cela suffit.
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A comparer avec les sommes consacrées aux Français les plus défavorisés…
Alors que les Britanniques découvrent avec stupeur le détail des dépenses privées effectuées par les ministres, les élus ou leur entourage avec les deniers publics, la France est loin d'une telle transparence. Depuis sept ans, un député de l'Aisne, René Dosière, traque les dépenses de l'Etat. Après avoir permis de lever le secret qui régnait sur le budget de l'Elysée, il a entrepris d'y voir plus clair dans les dépenses de fonctionnement des ministères.
Il lui aura fallu attendre près de neuf mois pour obtenir des réponses aux questions qu'il avait posées en août 2008. Ces réponses, parvenues simultanément d'une vingtaine de ministères et de secrétaires d'Etat, ont été publiées au Journal officiel du 5 mai. Elles portent sur l'exercice 2007.
Un bon point au ministère de la justice, qui fournit la ventilation de certains chapitres de dépenses. Tous les ministères n'ont pas fait preuve de la même transparence.
La ministre de la justice, Rachida Dati, n'habite pas le logement de fonction, d'une superficie de 127 mètres carrés, qui lui est attribué place Vendôme. Elle est en revanche grosse consommatrice de véhicules de fonction. Pour elle et les vingt membres de son cabinet, elle dispose d'une flottille de 20 véhicules, conduits par 19 chauffeurs. Mme Dati est également une grande voyageuse : 416.370 € en frais de déplacements aériens (incluant les membres de son cabinet), ce qui la place en "pole position" des ministres baladeurs, si l'on excepte les membres du gouvernement qui, de par leurs fonctions, sont appelés à de fréquents déplacements à l'étranger : affaires étrangères (2,24 millions), commerce extérieur (1 million), économie (893.107 €), coopération et francophonie (763.579 €). La palme revient toutefois à la ministre de la culture qui, avec un budget de 562.346 €, se montre particulièremen t attirée par les voyages.
Avec 269.012 € de frais de représentation, la justice se range plutôt parmi les ministères dépensiers pour ce chapitre, avec l'éducation nationale (399.898 €) et la santé (470.584 €). Ces ministères restent toutefois loin du 1,4 million d'euros engagés par le ministère de la culture et des 3,25 millions d'euros des affaires étrangères.
Plus intrigantes sont les dépenses de communication, d'études et de sondages du ministère de la justice, pour 3,177 millions d'euros. Selon le ministère, ce chapitre se répartit sur quatre grands postes : impression (542.188 €), veille presse (489.015 €), organisation d'une campagne "métiers" (487.000 €), formation des magistrats à la communication (363.958 €).
S'y ajoutent "divers marchés" liés à l’"organisation d'événements", sans plus de précision, (213.124 €), l’"achat d'outils de communication" (315.910 €) ou, plus modestement, l'achat de journaux (159.252 €). Saluons donc la contribution de la garde des Sceaux à l'activité économique de la presse, à raison de 436 € de journaux achetés par jour. De même, celle-ci a-t-elle veillé à la bonne santé de l'industrie des sondages en passant commande de trois études pour un total de 118.129 €.
En matière de communication, la justice est pourtant loin d'être la plus dépensière. Le record appartient au ministère de l'économie, avec un budget de 12,86 millions d'euros. Ainsi la campagne de promotions des mesures issues de la loi Travail, emploi et pouvoir d'achat a-t-elle coûté, à elle seule, pas moins de 810.000 €. Bercy a dépensé 1,76 million d'euros en études et sondages, 2,26 millions d'euros en "actions éditoriales" et 1,19 million d'euros en "actions événementielles ", sans plus de détail.
Autre grand "communicant", le ministère de la défense dont les dépenses de communication, d'études et de sondages se sont élevées à 8,173 millions d'euros en 2007. Nettement plus que l'éducation nationale : 4,770 millions d'euros, dont 767.725 € au titre des études et sondages. Les affaires européennes (3,857 millions) et la culture (3,4 millions) complètent ce hit-parade.
Bizarrement, un gros ministère comme la santé affiche de très faibles dépenses de communication (387.798 €), moins que les 647.888 € consacrés par le secrétariat d'Etat aux sports qui lui est rattaché.
Depuis l'épisode de l'appartement de fonction d'Hervé Gaymard, qui contraignit ce dernier à démissionner de son poste de ministre de l'économie en 2005, les consignes de rigueur ont semble-t-il été appliquées. Tous les ministres ne disposent pas d'un logement de fonction et, parmi ceux qui en ont un, tous ne l'utilisent pas à des fins d'habitation. Ceux qui y habitent sont tenus, depuis une circulaire du 9 juillet 2007, d'en acquitter les charges. Sur ce plan, tous les ministres ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi l'agriculture met-elle à disposition du titulaire du poste un appartement de 264 m2. Une situation bien plus enviable que celle réservée à la ministre du logement : celle-ci doit se contenter d'un modeste 60 m2.
(Source : Le Monde) Répondre | Répondre avec citation |
Comment va évoluer le taux de chômage dans les prochains mois ? A quand le pic ?
La hausse du chômage est très forte. On vient de voir une hausse de 456.000 personnes depuis mars 2008, qui touche l'ensemble des catégories de travailleurs. Le nombre de chômeurs atteint les 2,5 millions, plus un million de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui ont une activité réduite et veulent travailler plus. Et c'est une progression qui est très spectaculaire, qui fait penser par certains côtés à la récession de 1993 qui avait été assez brutale et avait conduit à des tensions sociales assez fortes.
Une chose notable dans la hausse des chiffres du chômage : la courbe du nombre de chômeurs hommes a rattrapé la courbe du nombre de chômeuses en septembre 2008. Et cette hausse plus que proportionnelle du chômage masculin se vérifie à la fois pour les moins de 25 ans et pour les hommes entre 25 et 49 ans, ce qui est une nouveauté par rapport aux récessions précédentes. C'est quelque chose sur lequel il faut garder un œil attentif, car les travailleurs masculins entre 25 et 49 ans, qui ont toujours été un peu mieux protégés du risque de chômage que les autres, sont maintenant touchés de plein fouet par la crise et il faut s'interroger sur ce que cela peut avoir comme conséquences sociales et sur le climat politique dans les mois et années à venir.
Va-t-on avoir un pic ? Pour l'instant, on voit surtout que la tendance est inversée, le chômage poursuit sa progression et on ne voit pas encore de pic qui serait suivi d'une décrue. On est plutôt parti sur une tendance assez longue, liée à la baisse d'activité économique.
(Source : Le Monde) Répondre | Répondre avec citation |
Les salariés des entreprises en cours de fermeture ne retiennent nullement en otage qui que ce soit. Il n'y a aucune demande de «rançon», il n'y a ni entraves aux poignets, ni bandeaux sur les yeux.
Non. En fait les salariés ne font qu'appliquer la devise élyséenne : «Travailler plus pour gagner plus». En effet, face à une direction qui annonce des licenciements ou une fermeture d'usine, les ouvriers et employés pourraient être tentés par le fait de tout laisser tomber et de ne se préoccuper que de leurs personnes en se mettant en arrêt maladie pour chercher du travail ailleurs… Au contraire, encouragés par le volontarisme du chef de l'Etat, syndicats et salariés se mettent au travail pour négocier la mise en place des mesures annoncées sans compter leurs heures et leur peine.
Leurs objectifs ? Obtenir moins de licenciements et plus d'indemnisation pour les partants : c'est donc bien pour gagner plus que les ouvriers font des heures supplémentaires afin de négocier ces plans sociaux. Et de la même façon que les salariés sont libres de faire des heures supplémentaires ou de travailler le dimanche, les dirigeants des entreprises font des heures supplémentaires volontaires pour que les négociations aboutissent.
Nicolas Sarkozy souhaite réconcilier la France avec le travail, les salariés licenciés ou victimes de fermetures l'ont entendu et le suivent, ne comptant ni leurs heures ni leurs efforts pour travailler et négocier les plans sociaux.
Jean-Louis GABRIEL Répondre | Répondre avec citation |