N'y a-t-il pas mieux à financer ? Des emplois dans des métiers d'avenir, par exemple : environnement, énergies nouvelles, transports en commun, agriculture bio... Mais non ! Comme d'habitude, le gouvernement marche à l'envers en subventionnant des secteurs néfastes pour l'économie en général (les banques…) ou obsolètes (l'automobile, toujours polluante), ou revient carrément au 19e siècle avec la promotion des emplois de service essentiellement pour les femmes et celle des emplois dans la sécurité privée pour les hommes, c'est-à-dire le travail en miettes à coloration sexiste.
Nous passerons sur l'aberration du travail du dimanche à l'heure où le problème du pouvoir d'achat des Français et les enjeux environnementaux sont éludés, ainsi que sur les suppressions massives d'emplois dans les services publics remplacés par des statuts précaires (CDD à la Poste, contrats aidés dans l'Education nationale, conseillers/coachs précaires au service des chômeurs à l'heure de la sous-traitance/privatisation de Pôle Emploi…). Et, partout, des horaires plus ou moins atypiques avec des salaires qui ne permettent pas de vivre !
Droit dans ses bottes, l'UMP continue de dilapider l'argent de l'Etat au bénéfice d'employeurs souvent peu scrupuleux. On a déjà plus de 30 milliards d’€ par an qui les allègent de «charges» et au total, chaque année, quelque 65 milliards d'aides publiques diverses et variées qui leur sont octoyées, auxquelles on peut rajouter les 2,5 à 3 milliards par an que coûtera la baisse de la TVA dans la restauration, secteur lui aussi réputé pour ses mauvais salaires et conditions de travail...
Nouvelle étape : les emplois en centre d'appel. Laurent Wauquiez a annoncé que l'Etat allait débloquer 6 millions d’€ pour ces néo-esclavagistes, soi-disant fin de développer 50.000 emplois en trois ans (dont 1.500 en contrats aidés), ainsi que la formation de 5.300 salariés dans la filière des centres de relation clientèle : Lire l'article des Echos...
Pour la CGT, cela «pose un problème de fond, qui est de subventionner des formations par l'Etat ou des fonds européens dans un secteur qui n'est pas en crise, qui fait des bénéfices, et a qui du mal à recruter car il veut des Bac+2 mais payés au Smic»... Tout est dit !
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