
Nous passerons sur l'aberration du travail du dimanche à l'heure où le problème du pouvoir d'achat des Français et les enjeux environnementaux sont éludés, ainsi que sur les suppressions massives d'emplois dans les services publics remplacés par des statuts précaires (CDD à la Poste, contrats aidés dans l'Education nationale, conseillers/coachs précaires au service des chômeurs à l'heure de la sous-traitance/privatisation de Pôle Emploi…). Et, partout, des horaires plus ou moins atypiques avec des salaires qui ne permettent pas de vivre !
Droit dans ses bottes, l'UMP continue de dilapider l'argent de l'Etat au bénéfice d'employeurs souvent peu scrupuleux. On a déjà plus de 30 milliards d’€ par an qui les allègent de «charges» et au total, chaque année, quelque 65 milliards d'aides publiques diverses et variées qui leur sont octoyées, auxquelles on peut rajouter les 2,5 à 3 milliards par an que coûtera la baisse de la TVA dans la restauration, secteur lui aussi réputé pour ses mauvais salaires et conditions de travail...
Nouvelle étape : les emplois en centre d'appel. Laurent Wauquiez a annoncé que l'Etat allait débloquer 6 millions d’€ pour ces néo-esclavagistes, soi-disant fin de développer 50.000 emplois en trois ans (dont 1.500 en contrats aidés), ainsi que la formation de 5.300 salariés dans la filière des centres de relation clientèle : Lire l'article des Echos...
Pour la CGT, cela «pose un problème de fond, qui est de subventionner des formations par l'Etat ou des fonds européens dans un secteur qui n'est pas en crise, qui fait des bénéfices, et a qui du mal à recruter car il veut des Bac+2 mais payés au Smic»... Tout est dit !
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Commentaires
Aujourd'hui, jour de Comité Central d'Entreprise (CCE), c'est grève générale à Téléperformance , qui a annoncé en juin la suppression de 157 postes d'agents de maîtrise et de cadres. A cela s'ajoute la fermetures de deux centres d'appels implantés en Ile-de-France.
318 téléconseillers vont donc devoir accepter des mobilités depuis Montigny-le-Bretonneux (78) vers Orléans (45), et depuis Pantin (93) vers Villeneuve d'Ascq (59). "Ces mobilités sont un moyen éprouvé de se débarrasser du personnel", estime le syndicat SUD Téléperformance qui ne voit pas la «sauvegarde de la compétitivité» comme un argument recevable.
Le télétravail pourrait permettre aux salariés des deux centres d'éviter le licenciement en cas de refus de mutation. D'autant qu'une centaine de salariés de Téléperformance des centres de Lyon et du Mans télétravaillent . Mais pour la direction, il est encore trop tôt pour intégrer le télétravail dans le cadre des programmes de mobilité et de reclassement.
(Source : Miroir Social) Répondre | Répondre avec citation |