Les majorités se succèdent mais les bons vieux enfumages prospèrent. Depuis dix ans, un chiffre revient sur la table. Il varie d’une année sur l’autre. Parfois 300.000, parfois 500.000. Il s'agit des emplois soit-disant non pourvus. Décryptage d’un enfumage en «bande organisée». Article rédigé en juin 2013.
Et le Medef et le gouvernement de pleurnicher, chaque année, constatant que des centaines de milliers d’emplois ne trouvent pas preneurs. L'annonce de tous ces jobs non pourvus tombe toujours pile-poil quand l’Insee prévoit une forte dégradation du marché du travail.
«Comment ça ? Quoi ? Le chômage atteint des sommets alors qu’il y a tant d’emplois disponibles mais non pourvus ? Quelle honte ! Qu’est-ce qu’ils attendent tous ces fainéants de Chômeurs ? Leurs allocs en fin de mois ? Qu'on les mette au turbin !».
Voilà une argumentation imparable dans l’esprit du grand public. 300.000, 500.000 ou 700.000 emplois vacants, vous imaginez le scandale ? Un seul constat s'impose : Les chômeurs ne veulent pas bosser, tout simplement. En vérité si je mens, il n’y a pas 3,2 millions de demandeurs d’emploi en catégorie A, mais 300.000, 500.000 ou 700.000 de moins, si on soustrait tous les fainéants qui ne veulent pas occuper les emplois dispos.
La mécanique est bien huilée. Ça marche à tous les coups ! Et les médias de reprendre en chœur cette info, en interrogeant quelques patrons et autres badauds outrés : «Voilà où mène notre système de protections sociales forcément trop généreux ! À la fainéantise, ma Bonne Dame, à la fainéantise !».
La première question qu'on devrait pourtant poser aux auteurs de cet «enfumage en bande organisée» (c’est très à la mode la «bande organisée»), c’est : Où qu’ils sont ces 300.000 à 700.000 emplois ?
Pas chez Popôle en tous cas, dont le site affiche – quand il fonctionne – 140.000 à 180.000 offres (dans le meilleur des cas), dont une majorité écrasante de CDD de quelques heures, de quelques jours ou de quelques semaines. Alors où qu’ils sont, hein ?
«Mais voyons, ouvrez les yeux ! On manque cruellement de bras dans certains secteurs comme le bâtiment, la restauration… Interrogez un patron du BTP ou un gérant de restaurant, vous verrez. Des boulots, il y en a plein de dispos !»
Ah bon ? Comme c’est étrange ! On manque de bras dans des secteurs où le «travail au black» - comme on dit - est quasiment institutionnalisé ? Dans des secteurs grands pourvoyeurs d’emplois non déclarés ? Une pratique de plus en plus répandue qui, bien évidemment, fait l’affaire… des patrons qui «oublient» de payer les cotisations et de remplir leurs obligations sociales.
Ainsi, on manque de bras dans des secteurs où un emploi sur trois ou quatre est occupé par des travailleurs non déclarés. Il suffit de faire un petit tour dans les arrière-cuisines des restaurants et brasseries pour apprécier la proportion de travailleurs qui enchaînent des heures et des heures de boulot pour des salaires leur permettant à peine de se loger à 4 ou 5 dans une chambre de bonne.
Comme sur ces chantiers où, à présent, on entend plus parler polonais et ukrainien que portugais et arabe. Comme aurait dit Coluche : «Qu’est-ce c’est que ces Polonais qui viennent piquer le pain de nos Arabes ?».
On l’aura compris, l’histoire des emplois disponibles dans des secteurs comme la restauration et le BTP, c'est complètement bidon ! Tout simplement parce que les employeurs préfèrent embaucher des gens peu regardant sur le montant de leur fiche de paie et sur leurs conditions de travail, que des casse-bonbons qui veulent gagner correctement leur vie et bénéficier des protections sociales habituellement accordées en France (plus pour longtemps !).
Forcément, entre un Polonais qui accepte de bosser 10 heures par jour (même le week-end) pour 1.300 euros cash, et un Français payé 1.500 euros nets hors cotisations sociales et avantages divers (congés payés, prise en charge des transports…), il n’y a pas photo ! Le premier coûte 1.300 euros, le second 2.600 ! Le calcul est vite fait.
Tout ça pour dire que, dans certains secteurs, tout le monde – à commencer par le patronat – se satisfait d’une situation où des centaines de milliers de travailleurs sont payés à la «va-que-je-t’embrouille». À part l'URSSAF, personne ne le déplore. On laisse faire à grande échelle !
Les soi-disant emplois non pourvus dans ces secteurs le sont d’une façon détournée.
Les mieux informés vous diront : «Mais il n’y a pas que dans le BTP ou la restauration qu’il y a des postes vacants. Il existe plein d’autres secteurs qui cherchent des bras, comme celui des services à la personne, dans la grande distribution, et même ailleurs, dans la plomberie, la boucherie, dans beaucoup de métiers artisanaux». C’est exact ! Mais alors, qu’est-ce qui coince ?
C'est simple comme bonjour : On ne forme plus assez de bouchers ! On ne forme plus assez de plombiers ! Imaginez-vous qu’on ne forme plus assez de… médecins ! 20 à 30% des praticiens qui s’installent aujourd’hui en zones rurales viennent de l'étranger, de Roumanie par exemple ou d’Afrique. Ben alors ? Qu’est-ce qu’on attend pour former des médecins, des plombiers et des bouchers bien de chez nous ? Des travailleurs qui occuperont des emplois dans les secteurs dits en tension (où les postes ne sont pas pourvus faute de candidats).
Qui a imposé des numerus clausus hyper strictes en France ? Qui n’a pas formé assez de médecins pendant des années et des années ? Et des bouchers, des plombiers, des menuisiers… ?
Que fout l’Éducation nationale ? Que foutent le ministère du Travail et de l’Emploi, le Conseil Économique et Social, les Chambres de commerce et d'industrie, les Chambres de métiers, les organisations patronales et syndicales ? Ils sont payés à quoi faire ? Pantoufler pénardement pendant que le chômage et la précarité explosent ?
Pourtant, il existe un moyen efficace de pourvoir un emploi vacant (ou des centaines de milliers, comme l'affirment les enfumeurs), une technique imparable pour trouver un collaborateur dans n’importe quel corps de métier, y compris les plus pénibles. Et ce moyen s’appelle la paie ! Ben oui, il fallait y penser !
Si elle est bonne, si elle est incitative, les candidats se bousculeront. Rares sont ceux qui préfèrent végéter au chômage à 600 ou 700 euros par mois (pendant 23 mois maximum) que travailler dans des conditions décentes pour 1.500 euros nets (hors congés payés et compagnie).
Forcément, quand on propose des emplois payés au lance-pierre, exercés dans des conditions dégradées, les postulants ne se bousculent pas au portillon. Mais là, j’entends déjà monter des rangs des organisations patronales l'argument qui tue, l'argument selon lequel : «La mondialisation et la concurrence internationale nous imposent une stricte modération salariale. Si nos entreprises veulent rester compétitives, il faut bloquer les salaires et augmenter le temps de travail». Amen !
OK, mettons-nous d’accord ! Ces mesures de blocage des rémunérations et d’augmentation de l'activité professionnelle concernent qui exactement ? Les ouvriers, les cadres moyens, les cadres supérieurs, les hauts fonctionnaires, les professions libérales, les patrons ?
Aaaaaaah, vous me rassurez ! Vous parlez des ouvriers et des employés. Enfin, de celles et ceux qui sont «au bas de l’échelle»…
Emplois vacants (et blocage des rémunérations des moins bien lotis) : Foutaises !
YB pour Actuchomage.org - Article rédigé en juin 2013
PS : Jean-Marc Ayrault vient d'annoncer (en conclusion de la Conférence Sociale, le 21 juin) que 30.000 chômeurs seront prochainement formés pour occuper quelques-uns des 300.000 postes non pourvus . Nous voilà sauvés ! ;-)
30.000, c'est moins de 1% des 3,2 millions de chômeurs de catégorie A. Moins de 0,6% de tous les inscrits à Pôle Emploi. C'est même moins que le nombre de nouveaux chômeurs enregistrés au mois d'avril dernier (40.000).
PS-2 : Plus récemment (septembre 2014), c'est au tour de François Rebsamen, notre brillant ministre du Travail, de participer à l'enfumage en affirmant que "350.000 emplois ne trouvent pas preneurs".
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Commentaires
Pendant 5 ans ils ont eu des maîtres enfumage qui leur ont montré l'exemple : décomplexez vous, ils nous emmerde des sales pauvres.
On a eu des thermes comme "Discrimination Positive".
Dans une telle expression tout est dit. On pourrait facilement inventer "La pauvreté bénéfique" ou la "La maladie curative".
De toute façon c'est pas compliqué. Les vieux actuels ont généralement un bon pactole d'une vie qui leur a tout donné.
Ces gens là aiment le fric et sont sarkozystes ou FN.
Ils chient sur les la jeunesse actuelle. C'est eux contre eux.
On a un vrai conflit de génération. C'est la même chose en Allemagne, en Belgique, etc… Répondre | Répondre avec citation |
Vous apprendrez que j'ai toujours raison. Je plaisante, évidemment !
Ne pas être d'accord, c'est la vocation d'Actuchomage ! Répondre | Répondre avec citation |
> Mais là, j’entends déjà monter des rangs des organisations patronales l'argument qui tue, l'argument selon lequel : «La mondialisation et la concurrence internationale nous imposent une stricte modération salariale. Si nos entreprises veulent rester compétitives, il faut bloquer les salaires et augmenter le temps de travail». Amen !
A ça, on peut répondre…
1. Il n'y a toujours que 24h dans une journée. Une fois retiré le temps de sommeil, de transport et de nourriture, on en est réduit à 12h de travail/jour : une fois cette limite atteinte, que va faire le capitalisme?
2. Apparemment, le salaire le plus faible au monde est actuellement au Bangladesh, à 0,38€/heure. Une fois que tous les salariés du monde seront descendus à ce niveau de rémunération, qui va acheter les bagnoles et les écrans plats produits par ces travailleurs?
Le MEDEF, belle intelligence en vérité. Répondre | Répondre avec citation |
Le problème principal avec l'organisation internationale du travail aujourd'hui, au-delà des inégalités qu'elle engendre, c'est qu'elle rend la production uniforme et impose la même culture à tous, au détriment du simple bon sens souvent. Du point de vue démographique, développer la circulation automobile en France, c'est possible, en Inde, c'est une connerie. Vous imaginez les bouchons ? C'est même pas une question de pollution ou d'écologie, c'est une question de place. Répondre | Répondre avec citation |
Les capitalistes sont plein de ressources, je leur fais confiance pour trouver.
Multi-citer Aaaaaaaaaaaaaaa aaaaa:
Saviez-vous que le secteur du luxe ne connait pas la crise ? Il se porte mêmeà merveille. J'espère que cela répond en partie à votre question. Répondre | Répondre avec citation |
Il n'y a pas de gouvernement mondial.
Donc ils soutiennent un fonctionnement anarchique ou eux seuls profitent du manque de règle : trading, dumping, etc…
Que fait le FMI ? Dépendance, endettement ?
Que fait la CMA CGM ? Qui fixe les règles au Conseil Européen ?
A quelle banque appartient le Dollard ?
Comment se fait t-il qu'avec un Euro fort, la France perd en export et avec un Euro faible elle crève sous le prix flambant du pétrole ?
Pourquoi Pompidou a expressément confié la dette française a des banques privées ? Pourquoi Giscard s'est battu la même chose au plan européen.
Est-ce que BCE = FED ?
A qui profite l'Europe ? Aux banques ou au peuple ?
Les banques sont toutes reliées entre elles par des emprunts mutuels. La Grêce fuit, L'irlande aussi. On tire la ficelle et c'est tout l'ensemble qui se vide.
QUAND ALLONS NOUS ARRÊTER DE PAYER CES FOUTUS DETTES IMPOSSIBLE A REMBOURSER ???!!!! Répondre | Répondre avec citation |
En ligne à ce jour sur le site de PE, on compte 174 897 offres. De là on en conclut que ces offres ne sont pas pourvues. Mais il y a un temps entre la diffusion, le tri des CV, les entretiens et l'embauche. Selon quelles statistiques peut on déduire qu'il y a des offres non pourvues.
Quelles sont les causes ? Il y en a plusieurs.
Exemple : l'expérience.
Si l'employeur exige 5 ans d'expérience et qu'il n'en trouve pas, c'est la faute des chômeurs ?
A force d'embaucher des expérimentés, on laisse de côté les débutants, qui au fil du temps, deviennent inemployables car leurs compétences acquises en formation deviennent périmées. Ces personnes là viennent grossir le stock des chômeurs.
Les employeurs veulent que les autres employeurs embauchent des débutants pour ensuite les récupérer lorsqu'ils sont expérimentés. Comme chacun pense de même, on ne s'en sort pas. Répondre | Répondre avec citation |
D'une part comme tu l'explique, il y a des miliers d'emplois qui sont affichés et qui sont des emplois tampons. C'est à dire que le temps que l'annonce apparaisse, elle est déjà prise et cette annonce traine sur le site de PE. Ou bien le recrutement est telement long que beaucoup d'offres restent en attente de décision.
Donc du tampon.
D'autre part, beaucoup d'offres sont des sondages.
Elles sont en faite fictives. Se sont instituts de formation ou consulting qui recrutent fictivement pour sonder le marcher.
Des offres sont aussi bidon, c'est PE qui les crée !
D'autres sont impossible a prendre faute de formation. Ou on demande plusieurs qualification pour un même poste. Ou un job avec un salaire trop bas et illégal par rapport au coef.
Il y a des annonces aussi hors la loi.
Il serait intéressant d'avoir un vrai chiffre. Mais il ne viendra certainement pas de Pôle Emploi. Répondre | Répondre avec citation |
d'accord, mais je ne comprend pas les montants des salaires donnés en exemple : 2000 : 2200 € mois hors avantage : j'ai l'impression en lisant ces montants que vous ne connaissez pas la réalité des salaires en France. Dommage pour le reste je suis à 100%. Répondre | Répondre avec citation |
Quoique, maintenant je suis au RSA ! ;-(
Je corrige… à la baisse ! Merci. Répondre | Répondre avec citation |
Une étude de la Dares lève le voile sur les salaires par branche et par secteur professionnel.
Quarante et un euros, telle est la hausse du salaire mensuel net moyen dans le secteur privé et les entreprises publiques en France en 2010.
Il a ainsi atteint 2.082 euros par mois soit 2.764 euros bruts, selon une étude du ministère du Travail publiée jeudi. (À ne pas confondre avec le salaire médian, qui sépare la population des salariés en deux parties égales — 50% gagnent plus, 50% gagnent moins — et s'élevait, lui, à 1.675 euros nets par mois. À ne pas confondre non plus avec le niveau de vie médian qui s'élevait à 1.610 euros.)
(…)
Par catégorie socio-professionnelle , le salaire net moyen des cadres et chefs d'entreprise salariés s'est établi à 3.950 euros en 2010 (+1% et jusqu'à 2,1% chez les cadres du secteur financier), celui des professions intermédiaires à 2.143 euros, celui des ouvriers à 1.583 euros (-0,2%) et celui des employés à 1.507 euros.
(…)
Pour avoir un meilleur salaire, mieux vaut travailler dans un groupe de plus de 500 salariés (salaire net mensuel de 2.303 euros) qu'un groupe de moins de 10 salariés (1.751 euros), indique l'étude qui explique notamment cet écart par le fait que les petites entreprises recrutent plus souvent des jeunes et des ouvriers ou employés. (…)
(Source : L'Expansion) Répondre | Répondre avec citation |
Ainsi, à titre d'exemple, une TPE pour laquelle j'ai bossé a recruté une "faisant fonction" de comptable qui a planté la boite…et a, en outre raté son BTS quelle préparait via une boite privée qui lui coûtait tout son salaire et qui avait un taux de réussite de l'ordre de 10%
Si c'est cela qui doit se développer…misèèère , misèèèère!!! Répondre | Répondre avec citation |
Avec une gratification de 436 euros par mois sans charge, c'est comme cela qu'on est compétitif.
Si vous voulez un contrat de travail normal, même au smic, vous êtes trop cher. Répondre | Répondre avec citation |
Lorsque vous faites travailler des étrangers ça coûte aussi moins cher, bénéfice sur le salaire
La pression continue en développant les emplois précaire avec ses bénéfices précédemment cités.
Le salaire est une marge bénéficiaire non négligeable pour une (grande) entreprise, et qui dégage des profits. Répondre | Répondre avec citation |
Les gens acceptent tout quand ça se bouscule derrière la porte.
Il sont forcés d'en faire bien plus à leur poste, jusqu'à souvent en tomber malade. Ils ne demandent pas d'augmentation. Ou on la leur refuse.
Ça fait baisser les salaires.
La droite organise le chômage. Répondre | Répondre avec citation |
"Pourquoi tu trouves rien ?"
Et pis, tu devrais l'envoyer aux journaleux de service à la télé ou radio-info, tu sais, les perroquets sans plumes qui répètent "emplois non pourvus" . Répondre | Répondre avec citation |
Donc… Répondre | Répondre avec citation |
Il y a aussi le matériel qui est construit, et que ne sont pas consommés, ce sont des quantités colossales de produits fabriqués non vendus qui sont issues des délocalisations .
C’est un gaspillage massif de consommation qui font que les stocks ne sont plus prise en compte comme par le passé car ce sont les chiffres de la fabrication qui sont prise en compte, et l’on parle de grandes entreprises qui ont des revenus énormes de la bourse donc la fabrication n’est pas une priorité mais une notion de rendement effectué avec des assurances en cas de perte qui rapporte aussi des masses f’argent. Répondre | Répondre avec citation |
Plusieurs causes à ces offres d'emploi non pourvues : un salaire trop bas par rapport aux prix du marché du travail ou du coût de la vie, une mauvaise évaluation des compétences requises pour un poste à pourvoir, des compétences non disponibles ou non existantes sur le marché du travail, un changement dans la politique de recrutement de l'entreprise… Répondre | Répondre avec citation |
C'est bien la paie le cœur du problème, et les exploiteurs de tout poil se croient à deux doigts du travail gratis imposé à tous (Forza Deutschland!). Oui, ils peuvent remercier tous ces lèche-boules de la presse de marché qui font écran (de fumée) devant toutes les sources de réinformation disponibles mais dont les gens ne soupçonnent même pas l'existence ou dont ils se moquent comme le dit °plume°.
Si la presse commerciale de désinformation et de diversion constitue un problème majeur on remarque en effet que le simple bon sens fait défaut aux enragés qui ne savent pas compter. C'est pourtant simple : 3.200.000 – 500.000 = 2.700.000 = le problème reste entier = il va falloir penser à arrêter de nous faire ch… et regarder le problème en face. Ça rentre chez certains mais ça reste marginal et tellement lent (retenir les débilos de la télé, ça par contre, ça passe tout seul). Répondre | Répondre avec citation |
Car on l'oublie trop souvent (pas ici bien sûr) : Il n'y a pas 3,2 millions d'inscrits à Pôle Emploi, mais largement plus de 5 millions, soit autant de personnes en recherche d'un vrai job rémunérateur… sans compter les Dom.
Tout compris, on flirte avec les 6 millions !
Pour finir, les emplois vacants ne se trouvent pas non plus chez les Cadres. Selon Courrier Cadres (le magazine de l'Apec), les offres dans l'encadrement sont très nettement en baisse, tous sites Internet confondus.
Courrier Cadres (juin 2013) conseille même aux cadres de s'exiler… en Suisse (ça ne s'invente pas !). Pas pour planquer leur pognon mais pour trouver un job ! Répondre | Répondre avec citation |
Ah c'est du beau tout ça ! Bon courage à toi et à tout le monde. Répondre | Répondre avec citation |
Mais des manipulateurs.
Il faut dire aussi que le QI moyen français est très bas.
Et plus tu multiplie le mensonge et plus ça rentre.
Les gens boivent le 20h et mangent de la presse.
Ils prennent pour argent comptant un livre d'histoire.
Ils n'ont aucun esprit critique.
Tout est fait pour assommer. Les 15-25 sont nourris à la télé réalité. On leur sculpte un esprit bas. Répondre | Répondre avec citation |
Pour les chefs d'entreprise, les principales raisons de cette difficulté à recruter sont le manque de compétences techniques des candidats, l'absence de candidat disponible ainsi que le manque d'expérience
En résumé les débutants n'intéressent pas les employeurs. Jadis on pouvait entrer dans une entreprise par la petite porte et grandir au fil du temps. Aujourd'hui ça n'existe plus ou alors de façon exceptionnelle. Répondre | Répondre avec citation |
Il ne veut rien dire. Il désigne des groupes entiers sans nommer des métiers.
Ex : techniciens, ouvriers, métiers manuels, etc.
Ca n'a aucun sens. Tout est compris en sommes.
J'attend une vrai stat. Avec très précisément les 100 métiers qui demandent de la main d'oeuvre. Et bizarrement… ben on ne sait jamais !
PE n'a rien, Unistatis est très large aussi, on a jamais de réponse.
C'est pourtant la chose principale ?!
Comment se diriger vers l'emploi, la formation ? Si on ne sait pas où aller.
Très bizarre tout ça. Tous ces gens payés à rien foutre pour au final laisser les gens dans le brouillard.
Mais ne serait-ce pas voulu ? Répondre | Répondre avec citation |
Mais souvent elle se transforme sous d'autres formes d'achat.
En gros l'ouvrier n'en voit pas la couleur.
Ils ne misent pas sur l'homme. Répondre | Répondre avec citation |
Dans notre pays, ce taux serait 6 fois moindres que celui de l'allemagne. Est-ce une derive méthodologique ?
En tout cas, mettre ce chiffre en avant tord le cou à pas mal d'idée recu car cela donnerais moins de 85 000 postes vacant (on est loin du demi-million fréquemment donné). Cela montre aussi que pôle emploi n'est peut-etre pas totalement inefficace. Répondre | Répondre avec citation |
Mais PE se sert de l'argent des formations pour crée ses structures annexes privées et ils se reversent l'argent des formations.
On vous met 3 mois par ici, 6 mois par là. Ca coute un bras. Et en attendant vous attendez toujours qu'on vous paye votre formation.
Généralement le plafond est de 1500 €. Donc 4 à 7 jours de formation réelle. Et elles sont dispo de janvier à mi-avril. Après PE n'a soit disant plus un rond pour financer. Répondre | Répondre avec citation |
http://www.youtube.com/watch?v=m_cZ26B7ACQ Répondre | Répondre avec citation |
Pas de doute, chômage et enfumage sont bien ensemble Répondre | Répondre avec citation |
Former des gens aux frais du contribuable, pour accomplir des taches qui jadis ne demandaient aucune qualification, histoire d'avoir une main d’œuvre tout de suite rentable et jetable sans perte pour l'entreprise, …alors là par contre !?
Avec la gauche qui a toujours eu le culte du diplôme ( peu importe lequel ), il est sur d'être exaucé. Répondre | Répondre avec citation |