"Il est encore trop tôt pour déterminer la part définitive de l'Etat dans le nouvel ensemble", explique Thierry Breton dans un entretien au "Journal du Dimanche". Mais, assure-t-il, "la participation de l'Etat ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocage, soit 34%".
Le ministre de l'Economie écarte également le risque d'offres publiques d'achat (OPA) contre le futur groupe, qui deviendrait le leader mondial sur le gaz naturel liquéfié. "La taille du nouvel ensemble et le fait que l'Etat détienne une participation supérieure à la minorité de blocage mettront l'entreprise à l'abri d'opérations hostiles", affirme-t-il. "Le nouvel ensemble restera complètement ancré dans le territoire national".
Selon Thierry Breton, la fusion Suez-GDF n'entraînera pas non plus de suppressions d'emplois. "Comme les deux entreprises sont très complémentaires, leurs synergies quoiqu'importantes n'auront aucun impact négatif sur le plan social. Le projet sera au contraire créateur d'emplois", déclare-t-il.
(Source : Le Nouvel Obs)
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