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On comprend mieux pour quelle raison nos politiques de droite comme de gauche sont favorables au maintien du cumul des mandats, donc au cumul de leurs régimes TRÈS SPÉCIAUX de retraite.
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Commentaires
Vingt-six ans député de la Sarthe, réélu en juin 2007, François Fillon a également été quatre ans président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire, maire dix-huit ans, conseiller régional depuis 1998, sept ans ministre, et Premier ministre depuis mai 2007. Une carrière chargée donc, qui rend compliqué le calcul de sa retraite.
Commençons par le plus simple : les ministres ne touchent pas de retraite : ils perçoivent tout au plus leur traitement pendant 6 mois, à condition de ne pas avoir retrouvé un emploi au cours de cette période. La rémunération d'un ministre atteint aujourd'hui 13.300 € brut par mois. François Fillon doit donc assurer sa retraite sur un autre front : son poste de député.
L'indemnité mensuelle de base du député ou sénateur s'élève à 6702,20 € par mois. François Fillon, comme ses homologues, verse chaque mois 1.111,50 € et touche, après plus de vingt-deux ans et demi de mandat, 5 973,33 € brut. Cette somme constitue la pension maximale à laquelle peut prétendre un parlementaire. Pendant les quinze premières années de mandat, le parlementaire cotise double pour sa pension et atteint 37,5 années de cotisations. Soit trois et demi moins que les salariés français.
7.999 € au total
Le Premier ministre, qui touche 16.100 € brut de traitement par mois, bénéficiera par ailleurs de 307 € par mandat pour son poste de maire de Sablé-sur-Sarthe, soit 921 € pour ses trois mandats. Il touchera 449 € pour son unique mandat de président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire et 328 € par mandat pour son poste de conseiller général de la Sarthe, qu'il occupe toujours depuis 1998. En cumulant, François Fillon touchera donc au total par mois pour sa retraite 7.999,33 €.
En octobre 2007, le statut des députés a pourtant été réformé. En plein débat sur les régimes spéciaux des retraites, le bureau de l'Assemblée nationale révise celui des députés. Une révision qui ne remet toutefois pas en cause l'ensemble des «avantages» des élus, et notamment la spécificité de la double cotisation, ou encore l'absence de limite d'âge pour exercer un mandat. À 54 ans, François Fillon n'a donc pas de souci à se faire…
(Source : Marianne) Répondre | Répondre avec citation |
Et l'on ose parler de difficultés économiques, de «la France qui est en faillite» et bla, bla, bla.
On nous traite de «racaille», de «fainéants» (au moins précédemment on avait notre Roi), on veut nous nettoyer au «Karcher».
Mais pour qui ces politiques se prennent-ils?
Quel droit leur permet de nous mépriser?
Ce ne sont que des élus du Peuple et donc ils lui sont redevables.
Ces élus devraient être les premiers serviteurs et non les premiers servis.
Jusqu’à présent, face à la crise, à part squatter les médiats et produire du vent, nous ne voyons aucun résultat positif, bien au contraire, et la tourmente de fait que commencer. Répondre | Répondre avec citation |
Exact et cela reste valable pour le populo aussi. Qui a placé ces profiteurs aux places où ils se trouvent, si ce n'est les votards ?
Et cela sera exactement la même chose avec « Saint Olivier » et le NPA car il n'y a qu'un problème, le pouvoir et une seule solution, l'autogestion…
Le gouvernement représentatif ou, dénomination plus récente dans l'histoire, la démocratie représentative, repose sur le principe du mandat représentatif. Les élus au pouvoir doivent pouvoir disposer d'une liberté d'action telle qu'il ne doivent pas être les obligés de leurs électeurs. Ainsi, l'article 27 de la Constitution de la Vème République française (promulguée en 1958) précise-t-il : «Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.»
C'est on ne peut plus clair, non ?
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Non ils ne sont pas les obligés des électeurs, mais peut être certains, les obligés des lobby(s), au point qu’un député a eu l’audace de demander une suspension de séance à l'Assemblée Nationale afin de valider un texte de loi avec ses «obligés».
«Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.»
Et les députés godillots, qui pestent en coulisse contre certains textes de loi, ont-ils un votre personnel ou sont il devenus des marionnettes d’un système ?
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