Actu Chômage

samedi
22 février
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil Social, économie et politique 8,2 millions de pauvres en 2009

8,2 millions de pauvres en 2009

Envoyer Imprimer
C'était à prévoir : avec l'explosion du chômage et la précarisation de l'emploi, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a augmenté.

L'Insee vient de publier ses chiffres de 2009. Il en ressort que le contexte de crise économique s'est répercuté sur l'ensemble des ménages, mais a davantage affecté les plus modestes. Selon l'Institut, 2009 est "vraiment la première année pleine où se ressentent les effets de la crise", qui est loin d'être terminée.

En 2009, le niveau de vie médian en France métropolitaine n'a progressé que de 0,4% par rapport à 2008 (alors qu'il avait crû de 1,7% en 2008 et de 2,1% en 2007), passant à 19.080 €/an soit 1.590 €/mois en euros constants, c'est-à-dire hors inflation : on peut donc imaginer que la progression réelle est même négative.

Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60% du niveau de vie médian, s'est donc établi à 954 € par mois pour une personne seule. Et 8,2 millions d'individus — soit 337.000 de plus qu'en 2008 — vivaient en dessous de ce seuil, dont la moitié avec moins de 773 €.

Le taux de pauvreté a ainsi atteint 13,5% de la population française, soit un ménage sur sept : un demi-point de plus qu'en 2008 — à l'époque, certains économistes l'avaient jugé sous-évalué. A titre de comparaison, le taux de pauvreté en UE s'élevait à 16,3% en 2009.

Des pauvres encore plus pauvres

Il faut remonter à 2000 pour retrouver une aussi forte proportion de pauvres dans notre pays, avoue l'Insee.

L’"intensité" de la pauvreté, qui mesure l'écart entre le niveau de vie médian des personnes pauvres et le seuil de pauvreté, a atteint son plus haut niveau en cinq ans à 19%, précise l'Institut.

Les jeunes (salariés ou étudiants) et les chômeurs sont les plus touchés => voir infographie ci-dessous. Les vieux sont relativement épargnés : le niveau de vie médian des retraités a même augmenté de 1,3% en 2009 à 19.030 €/an (1.585 €/mois), et leur taux de pauvreté est resté stable à 9,9%.

Des chômeurs plus âgés et plus qualifiés

Le taux de pauvreté au sein des chômeurs indemnisés a diminué de 1,1% par rapport à 2008 : en effet — et c'est dramatique —, ont perdu leur emploi des salariés plus qualifiés, plus âgés et mieux rémunérés, donc pouvant prétendre à des allocations plus élevées. Résultat : la part des prestations sociales a pris 3 points à 39,3% en 2009, une variation qui s'explique par la hausse de celle des allocations chômage à 7,5% contre 6,2% en 2008.

La population chômeuse représente tout de même près de 35% des 8,2 millions de personnes considérées comme pauvres. En cause, notamment, le nombre de ceux ayant épuisé leurs droits et bénéficiant de minima sociaux (RSA et ASS, de 400 à 460 €/mois pour une personne seule) qui a augmenté. Aujourd'hui, les chômeurs de longue durée représentent 40% des inscrits à Pôle Emploi, et leurs effectifs ne cessent de croître.

Des inégalités qui se creusent

En 2009, le niveau de vie des 10% les plus modestes était inférieur à 10.410 €/an et reculait de 1,1% tandis que celui des 10% les plus aisés était 3,5 fois supérieur (35.840 € et plus) et augmentait de 0,7%.

Alors que la croissance moyenne annuelle du niveau de vie des 40% des Français les plus modestes était de 2% entre 2005 et 2008, elle a diminué pour la première fois entre 2008 et 2009. L'évolution des 60% les plus aisés est, quant à elle, restée positive.

Quant au salaire mensuel de base, en tenant compte de l'inflation, on sait déjà qu'il n'a progressé que de 0,3% en 2010. Le chômage de longue durée et l'emploi en miettes devenant endémiques, un taux de pauvreté supérieur à 14% ne devrait surprendre personne l'année prochaine. D'ailleurs, le Secours populaire estime, lui aussi, que "les chiffres de l'Insee sont malheureusement en dessous de la gravité de la situation aujourd'hui en 2011".

Comme le titre RTL, qui nous rappelle que Nicolas Sarkozy s'était engagé à réduire d'un tiers la pauvreté durant la période de son mandat, "La croissance la plus significative, c'est celle des pauvres !"… dans une société qui, globalement, continue d'augmenter sa richesse collective.

SH



Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mardi, 30 Août 2011 17:31 )  

Commentaires 

 
0 # pat-du49 2011-08-30 20:18 la pauvreté réelle, est bien au dessus dans la réalité, surtout lorsqu'on prend en compte, qu'un SMICARD, en reste à vivre, sera très très très souvent aussi pauvre, qu'une personne au RSA.

même si son SMIC est légérement, au dessus du seuil de pauvreté, même en additionnant la PPE et 50 euros d'APL, on arrive à un revenu total de 1200 euros. ( soit 246 euros au dessus du seuil de pauvreté)

principalement foutu, quand il payera pour ainsi dire plein pot, ses impots locaux, sa mutuelle, ses frais de routes, son loyer ou emprunt immobilier, + son EDF un chouilla + cher.

comme j'en faisais la démo chiffrée ici :
www.lepost.fr/article/2011/06/07/2516343_comparatif-rsa-socle-smic-plein-temps-rsa-chapeau-10-heures-par-semaine.html
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # willemijns2 2011-08-30 20:50 +1 malheureusement Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # Carl2010 2011-08-30 22:44 Je comprends pas ! On dit que la pauvreté augmente, mais les magasins, les restaurants, les parcs de loisirs, les cinémas, sont toujours pleins.
Qui pourrait m'expliquer ?
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # pat-du49 2011-08-31 07:42 le réponse est simple Carl, ces catégories sociales :

- classes moyennes intermédiaires
- classes moyennes supérieures
- classes aisées
- classes riches
- classes ultra-riches

représentent encore énormément de monde, 50% de la population.
largement de quoi remplir des restaus, ciné, parcs de loisirs, hotels, campings de luxe, + rajouter les mêmes classes sociales des pays étrangers qui viennent en France.

les autres 50% de la population :
- classes pauvres
- classes populaires
- classes moyennes inférieures
sont donc sous le revenu médian.

les 50% sous le revenu médian, leur "reste à vivre" se casse la gueule, drastiquement.

les classes moyennes intermédiaires et supérieures leurs revenus stagnent.

les classes aisées, les classes riches et super riches, leurs revenus augmentent.

effet logique d'une politique de droite.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2011-08-31 01:52 Carl2010: C'est simple à comprendre, les gens vivent à crédit: ils dépensent les salaires qu'ils n'ont pas encore gagnés (et qu'ils ne gagneront peut-être pas s'ils perdent leur emploi ce qui est hélas tristement banal de nos jours).

Quand les salaires stagnent, pour que les gens consomment il faut leur fourguer du crédit. Le crédit il y a que ça de vrai pour faire consommer les smicards.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2011-08-31 02:10 Pour Pat:
Je ne sais même pas si les gens qui perçoivent le RSA et qui ont des miettes d'emploi arrivent en moyenne à aligner 10 heures de travail hebdomadaire régulièrement.

Donc avec ce genre de projection, pourquoi se limiter dans tes calculs à 10 heures, pourquoi pas 15, pourquoi pas 20 ou 30h?

Avec ce genre de raisonnement je devrais avoir un salaire de 2000 euros mensuel ce que je suis très très loin de gagner. Je ne parviens même pas à atteindre le smic mensuel.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # pat-du49 2011-08-31 07:48 j'ai mis un exemple à 10 h
pour pas faire un article d'1 km de long.

aussi en rapport avec l'actualité, puisque dans les projets UMP de faire des contrats aidés de 5 ou 10 h semaine, avec radiations à la clef en cas de refus.

les contrats aidés de 20h eux existent déjà.
sinon je ne comprend pas ta reflexion "avec ce genre de raisonnement etc .. " ? ..
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # laurent 2011-09-09 23:15 10 H hebdo surement pas !

il faut au moins 2 mois pour un processus de recrutement, et il faut 6 mois a un employeur avec un 2×3mois pour te tester, le temps des démarches et autres tu fais grosso 3 a 6 mois par an dans le meilleur des cas et si t'est exploitable -)
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2011-08-31 14:38 Citer:
sinon je ne comprend pas ta reflexion "avec ce genre de raisonnement etc .. " ?


J'ai des miettes d'emploi qui peuvent parfois me faire gagner 15 euros net de l'heure (à peu près) si je me mets à faire des projections sur un plein-temps je pourrais gagner 35×4x15=2100 euros sauf erreur.

Mais dans les faits je n'arrive pas à aligner plus de 5 heures de travail par semaine payées 15 euros.
15×5x4=300 euros mensuels (au mieux)
Il y a un gouffre entre les projections et la réalité.

Avec ce genre de projection on devrait taxer les pauvres sur les sommes qu'ils pourraient potentiellement gagner au Loto ou au PMU 8-)
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2011-08-31 14:46 Les contrats aidés représentent à un moment donné une partie très faible de la population et en outre contrairement à un CDI au smic c''est un contrat qui ne dure pas.
Leur bénéficiaires, si on croit que c'est un bénéfice, se retrouvent très souvent à la case départ en quelques mois.

(sur le forum quelqu'un a copié une annonce pour un tel contrat d'une durée de 9 mois et sans doute pas un mois de plus, il faut faire tourner ces emplois pour faire baisser le mécontentement des demandeurs d'emploi longue durée)
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # serenity 2011-08-31 17:36 Ce qui est aussi inquiétant c'est que le seuil de pauvreté tangente de plus en plus étroitement le smic pour un temps plein.

SMIC Temps Plein : 1.070 euros nets.

Seuil de Pauvreté : 954 euros.

Différentiel : 116 euros.

Personne ne semble relever cette réalité preuve flagrante de la faiblesse insupportable du niveau de rémunération minimum depuis des décennies qui se révèle au fur et à mesure que les années passent sans qu'aucun ajustement substantiel ne soit apporté, en inadéquation totale avec le coût de la vie.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # kimo 2011-09-01 19:40 La seule solution, une solution progressiste, réellement courageuse, qui tient compte des tous les problèmes : c'est la possibilité pour chacun d'un revenu inconditionnel non lié à l'emploi. Cette expérience sera tenté par des états comme la Suisse, l'Allemagne ou l'Autriche. C'est réalisable d'un point de vue économique et technique. Ne manque que la volonté politique.

Exigeons un revenu pour tous. Pour en finir vraiment avec la pauvreté. Ce droit devrait être inscrit dans la constitution.

http://www.dailymotion.com/video/xgxhto_le-revenu-de-base-le-film_news
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # laurent 2011-09-09 23:19 le smic est un mythe, beaucoup de smicards font des temps partiels au lieu de temps pleins… (donc paye de moitié)
le temps plein est un Luxe réservé à un trés petit nombre
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2011-09-10 03:01 Tu as tout à fait raison de mettre le doigt sur ce "détail".

Niveau taux de salariés payés au salaire minimum (15% selon la Dares), la France est la championne des pays riches. Mais ne sont comptabilisés que ceux qui travaillent à temps plein. C'est un vrai scandale car si on s'intéresse de près à cette nébuleuse, le taux de Smicards en France devrait dépasser 20% (et je suis gentille).
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # Thannhauser 2011-08-31 22:07 A mon avis, le seul moyen de lutter contre la pauvreté: le revenu universel pour toute personne exclue durablement du marché du travail (senoirs, handicapés…)En clair: 1500 euros par mois, exempt d'impôts, toutes préstations sociales incluses.

La classe politique brassera encore beaucoup de vent au sujet de pauvreté galopante, en causant de "mesures", "programmes", qui ne donneront aucun résultat. C'est de la com.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # kimo 2011-09-01 19:44 Oui, c'est cela Thannhauser. C'est le seul moyen, un moyen juste et réellement progressiste. Mais les politiques n'y ont pas intérêt puisqu'ils travaillent pour le capital et que cela leur permet de se présenter à chaque élection comme la solution à ce qu'ils définissent comme un problème, problèmes dont ils sont pleinement responsables. Quant aux citoyens sans pouvoir, ils ont été trop longtemps habitué à penser en esclaves du capital. Il faut un changement radical, un changement de paradigme. Il faut comprendre que c'est réellement possible dès maintenant. Il y a énormément à changer et l'une des première choses seraient de déconnecter le revenu de toute activité. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2011-09-01 02:20 Le seuil de pauvreté est sans doute fixé à 954 euros par mois mais il se peut que parmi les plus pauvres peu atteignent ce seuil.

Cela demande à être regardé de plus près. Pour ma part, je suis bien en dessous de ce seuil.
Par exemple, pour le mois d'août il me semble que je n'ai perçu qu'une cinquantaine d'euros de revenu (RSA) et pas un sou de plus. (il vaut mieux être prévoyant et gérer son budget sur le moyen terme pour ne pas se retrouver au dépourvu)

Cela fait baisser mes revenus annuels et me fait descendre dans leur classement de la pauvreté
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # pat-du49 2011-09-01 08:07 et bien prendre en compte, que 954 euros c'est pour une personne célibataire.

par adulte supplémentaire ou enfant de 14 ans et + dans le foyer fiscal, rajouter 50% de ce montant pour connaitre le seuil de pauvreté. soit 477 euros

et 30% par enfant de moins de 14 ans soit 286 euros.

et qu'on parle de chiffres de 2009, en 2011 ce seuil est donc + élevé puisque les richesses globales augmentent en france, tout les ans. ( toujours + de riches, et toujours + riches ) , qui font augmenter donc le revenu médian, puisque les 50% les + riches leurs revenus augmentent.

ne pas oublier par exemple les + de 1400 milliards sur les seuls comptes assurance-vie, qui rapportent des intérêts etc.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # laurent 2011-09-09 23:24 je travaille quelques mois par an, sur une année divisé par 12, je suis trés loins de ce seuil moi aussi, et depuis 2007 j'ai perdu encore 50% de revenus, Merci Sarko -) (aider ou E… ) ? Répondre | Répondre avec citation |
 
 
+1 # tristesir 2011-09-01 08:50 Ce seuil est issu d'un calcul sur une moyenne de revenu calculé sur l'ensemble de la population.
Il faudrait savoir parmi les gens qui sont sous ce seuil leur répartition sur l'échelle de 0 à 954 euros des revenus.
ll ne faudrait pas croire parce que ce seuil est à 954 euros que l'ensemble des gens qui sont sous ce seuil ont des revenus légèrement inférieurs à 954 euros .
Il faudrait avoir plus de précisions. Je sais qu'en ce qui me concerne je suis bien en dessous de ce seuil.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # pat-du49 2011-09-01 09:22 sur ces 8,2 millions de Français pauvres, la moitié vivaient en 2009, avec moins de 773 € par mois.

aujourd'hui c'est donc pire encore.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # hervé 85 2011-09-01 12:01 Effectivement , la réalité de la pauvreté en France est sous estimée. pour ma part étant chômeur de longue durée , j'avais l'ASS, puis ma compagne salariée a gagné un peu plus , je n'ai plus aucun revenu.
Car le revenu pris en compte est le foyer entier. Pourtant , elle ne gagne qu'un peu plus du SMIC. Je ne pense pas être la seule personne dans ce cas !
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # kimo 2011-09-01 19:47 Évidemment, elle est sous-estimée. Quand on annonce 8.2 millions, il faut comprendre que c'est au minimum 11 millions en vérité. Cela finira très mal. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2011-09-02 02:10 Citer:
Cela finira très mal.


Sarkozy va être triomphalement réélu? 8-)

Au PS ils ont tout compris, s'ils reviennent aux affaires ils embauchent 10 000 policiers supplémentaires si j'ai bien entendu.

Cela ne peut que servir quand les créanciers (les milliardaires qui ont provoqué la crise) vont demander des tours de vis supplémentaires dans les budgets, au gouvernement qui sera en poste fin 2012.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2011-09-02 13:40 L'économiste Denis Clerc précise qu'en 1998, les salariés du dernier décile percevaient 5,5% de la masse salariale totale. Dix ans après, ils en perçoivent 6,9% :

alternatives-economiques.fr/blogs/clerc/2011/08/31/des-inegalites-meconnues

Il dénonce le fait que tous ces chiffres concernent exclusivement les salariés à temps plein occupés tout au long de l’année, et éludent 5,5 millions de salariés qui travaillent à temps partiel ou n'ont travaillé qu'une partie de l'année, faute d’emploi permanent.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2011-09-14 03:49 En 2010, aux Etats-Unis, le taux de pauvreté a dépassé 15% :

www.20minutes.fr/monde/786444-pauvrete-progresse-etats-unis-2010-persistance-crise

Les plus touchés sont les jeunes (22%), les Noirs et les Latinos (autour de 27%).

Les moins touchés sont les Blancs (9,9%) et les vieux (9%).
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2011-09-19 05:01 Chez nous, le nombre de RSAstes a augmenté de 4% sur un an…

Fin juin, le nombre de foyers bénéficiaires du revenu de solidarité active s'élevait à 1,83 million en métropole. En incluant l'Outre-Mer, le nombre d'allocataires atteignait 2,02 millions.

Environ 1,55 million bénéficient du RSA "socle" (successeur du RMI) et 469.000 du RSA "activité" (allocation versée en complément d'un petit salaire).

www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201640512521-rsa-4-de-beneficiaires-en-plus-en-un-an-220416.php
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2011-10-20 05:49 Opération enfumage : selon le gouvernement, la pauvreté a baissé en France. Mais pas selon l'Insee…

Un rapport "maison" du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale affirme que la pauvreté recule en France depuis 2008 : «La proportion de pauvres dans la population est passée de 13,1% en 2006 à 11,8% en 2009». Et, selon ce rapport, on comptait 7,5 millions de pauvres en 2007 et 7,1 millions en 2009.

Alors que l'Insee, dont les calculs font jusque-là référence, considère que la pauvreté a augmenté : en 2009, on comptait 8,2 millions de pauvres, contre 7,8 millions en 2008.

Les associations de lutte contre la pauvreté dénoncent une «manipulation» et accusent le pouvoir d'avoir eu recours à des calculs fantaisistes pour aboutir à ce résultat.

En effet, le rapport du gouvernement s'appuie principalement sur un indicateur, "la pauvreté monétaire ancrée dans le temps" qui conserve le seuil de pauvreté passé, simplement ajusté de l'inflation. Il n'est pas le même que celui publié chaque année par l'Insee, à savoir l'indicateur de "pauvreté monétaire relative", qui tient compte de l'évolution du revenu médian.

La ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, s'est défilée en répondant que «la pauvreté est un phénomène complexe qui ne peut se mesurer à travers un seul indicateur»…
Répondre | Répondre avec citation |
 

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le remplissant et en...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...