Avis à tous les feignants : voici une nouvelle bonne raison de ne pas chercher de boulot en cette période de crise, ou de refuser les jobs merdiques qui pullulent. Et si vous allez bosser en traînant des pieds, la mine fade et le ton aigri, il est peut-être temps pour vous de claquer la porte. Détester son travail serait aussi mauvais pour la santé mentale qu’être au chômage, à en croire un article du Daily Mail.
Des chercheurs de l’Australian National University ont constaté que les actifs qui n’aimaient par leur travail présentaient les mêmes degrés d’anxiété et les mêmes épisodes de dépression que les sans-emploi !
Trois raisons sont évoquées par le site web britannique pour expliquer ce phénomène : un boulot exigeant mais dépourvu de sens, un patron/manager désagréable, ou encore la faible sécurité de l’emploi dans la conjoncture économique actuelle. L’ensemble des salariés seraient concernés par ces résultats, car l’étude révèle que seuls les employeurs se portent mieux...
Des recherches antérieures de l’Australian National University montraient que les personnes malheureuses au travail avaient une tension artérielle plus élevée que les autres, même quand ils n’étaient pas au boulot. Les gens qui n’obtiennent jamais de promotion auraient aussi un risque plus élevé de maladie cardiaque.
Conclusion : la santé mentale des personnes sans emploi peut donc être aussi bonne, voire meilleure, que celle des personnes qui occupent un emploi de piètre qualité. (Mais ce qui améliore grandement la santé mentale de l'individu, c'est passer du chômage à un emploi de qualité.)
(Source : Menly)
Articles les plus récents :
- 10/12/2012 12:55 - Une productivité de moins en moins récompensée
- 06/12/2012 17:17 - Bienfaits de l'austérité : en route pour la récession !
- 05/12/2012 11:05 - Des chômeurs de plus en plus nombreux… et de plus en plus invisibles
- 03/12/2012 18:00 - Un Européen sur quatre menacé de pauvreté ou d'exclusion sociale
- 30/11/2012 10:10 - Négociations sur la «réforme du marché du travail» : le patronat fait mine de lâcher du lest
Articles les plus anciens :
- 24/11/2012 21:34 - Esclavagisme : le bol de riz, lui aussi, commence à coûter trop cher
- 22/11/2012 06:43 - Nouveau suivi des chômeurs : ça se précise
- 22/11/2012 01:17 - Grèce : le suédois Ikéa profite de la crise
- 20/11/2012 05:00 - Dépenses publiques : le remède de cheval de l'Institut Montaigne
- 19/11/2012 05:33 - Un «modèle allemand» qui brise les chômeurs