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Accueil Social, économie et politique Les jeunes, l'école et le chômage

Les jeunes, l'école et le chômage

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Pour expliquer le chômage des jeunes, on invoque souvent leur inexpérience qui rebuterait les entreprises, et on accuse volontiers le système scolaire et universitaire de ne pas être en adéquation suffisante avec le monde du travail.

Telles sont les idées toutes faites ainsi véhiculées dans les médias… Je pense notamment à France Europe Express (F3) qui, hier soir, rebondissait sur la crise encore toute fraîche du CPE à travers ce thème : quel enseignement, quelle formation apporter aux jeunes pour qu'ils puissent accéder à leur premier emploi ?
A les entendre disserter, face à l'économie mondialisée, nous étions le pays le plus minable et attardé qui soit ! Je rappelle en passant que Christine Ockrent - épouse de l'ancien ministre social-démocrate Bernard Kouchner - s'est ouvertement servie de son émission l'année dernière pour militer en faveur "oui" au TCE, au lieu de faire du vrai journalisme objectif. Dans cet état d'esprit, il est bien évident que le voile n'a pas été levé sur les habituelles escroqueries intellectuelles distillées autour du chômage des jeunes - et du chômage en général -, malgré les nombreux "sans tabou !" (nouvelle expression fort à la mode que se sont appropriée les libéraux néo-chébrans) prononcés par quelques intervenants...

Deux vulgates exemplaires :

• S'il y a tant de jeunes aux chômage, c'est parce qu'il y a un fossé entre l'école et le monde du travail... L'école est donc trop éloignée de l'entreprise... En gros, le chômage des jeunes, c'est beaucoup de la faute à notre système éducatif...

GROSSIER DÉTOURNEMENT => Il y a encore vingt ans, quand il y avait du boulot, les entreprises se donnaient la peine d'accueillir des jeunes et de les former, car elles en avait besoin ! Souvent, peu importait le diplôme, seul comptait le niveau et on apprenait sur le tas.
Aujourd'hui, il y a grave pénurie d'emplois et on n'a plus besoin de tout le monde. Surtout, on n'a que l'embarras du choix : exit les trop jeunes, trop vieux, trop gros, trop laids, basanés ou handicapés ! Et vive le mouton à cinq pattes qui acceptera le Smic !
Ce n'est pas une question d'inadéquation entre l'école et le monde du travail mais bien la non création d'emplois qui fait le chômage, des jeunes et des autres.

Personne n'a, d'ailleurs, abordé le scandale des suppressions massives de postes occasionnées par les départs en retraite des papy-boomers : des milliers d'emplois libérés, mais qui ne seront pas remplacés pour faire toujours plus d'économies.
Et c'est du bout des lèvres que le scandale des stages à répétition a été abordé.

• Comme beaucoup, Claude Allègre (ancien ministre socialiste de l'Education nationale) estime que les jeunes méprisent certains emplois : il cite la conversation qu'il a eue avec une jeune Bac+5 qui était, faute de mieux, caissière dans une supérette et le déplorait. "Il faut revaloriser les métiers manuels", a-t-il dit… "Il n'y a pas de sot métier !"

GROSSIER DÉTOURNEMENT => Ça c'est b'en vrai mon bon monsieur, mais pourquoi un directeur de supermarché prend-il une Bac+5 au Smic pour tenir une caisse, alors qu'il a aussi largement le choix entre des tas de candidates moins diplômées et qui feraient aussi bien l'affaire ???
C'est la pénurie d'emplois - et l'embarras du choix - qui provoque la surenchère des diplômes et des qualifications (mais pas des salaires !), et non un éventuel mépris des jeunes pour des métiers "moins nobles"...

Bref ! Le chômage à la télé, c'est comme les huit catégories de chômeurs : on segmente. L'année dernière, c'était la mode des "quinquas" ; cette année, ce sont les "moins de 26 ans". (Entre deux, un petit mot ému pour les SDF en hiver et une pensée pour les précaires en été ?)
Bien sûr, chacun a son épouvantail : pour les quinquas c'est la discrimination sur l'âge, pour les jeunes c'est l'orientation scolaire. Comme ça, on évite de parler des licenciements boursiers et de la non création d'emplois, qui sont les pures conséquences d'un modèle économique qu'il ne faut surtout pas remettre en cause, voyons !, notamment chez Madame Ockrent.

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Mis à jour ( Mercredi, 12 Avril 2006 03:15 )  

Commentaires 

 
0 # Oliviegntchik 2006-04-12 03:56 Sur l'emploi des jeunes et les chiffres sans cesse répétés, il me semble utile de remettre quelques pendules à l'heure :

http://obsdurecrutement.free.fr/index.php?2006/04/11/1304-chomage_des_jeunes_chiffres
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0 # gco 2006-04-12 16:10 Juste avant que vous ne subissiez les approximations et contre-vérités que vous dénoncez, j'avais été moi-même confronté à une entreprise similaire sur Arte, dans le cadre de l'émission Thema.

En synthèse, le présentateur de cette émission s'était fixé le but de démontrer que la mondialisation ne laisse aucun autre choix que ceux qui consistent à flexibiliser, précariser, supprimer des secteurs d'activité déclarés non rentables. Une métaphore aussi simpliste que celle du beau temps succédant à la tempête pourrait illustrer le fil conducteur de cette émission.

LA TEMPETE
Retarder la décision de démanteler et reconvertir expose à de plus grands malheurs, injecter des financements publics ne conduit qu'à retarder les échéances tout en les aggravant. Le scénario est alors le suivant : des territoires et des collectivités régionales entières sont dévastées, la désolation est telle qu'il faut imposer et généraliser des destructions massives et drastiques des emplois et des activités, sans égard pour l'ensemble du tissu économique et social.

LE BEAU TEMPS
Lorsque la désertion des collectivités régionales et nationales ont fait leur oeuvre, les populations peuvent échapper au désespoir grâce à de nouvelles activités, en échange de salaires minorés et de temps de travail maximisés, inconnus en Europe depuis au moins un siècle.

LES ARRANGEMENTS ET APPROXIMATIONS DE CETTE DEMONSTRATION
Pour les besoins d'une démonstration comme celle de Thema d'hier, et pour le plus grand bonheur semble-t-il du présentateur (dont les stigmates d'une délectation évidente et récurrente m'ont particulièremen t attristés), il suffit d'aller solliciter ces nouveaux travailleurs sur le lieu de leur travail ou de leur chômage, afin d'obtenir de leur part quelques fortes remarques du genre : "plutôt 12 h de travail par jour que le chômage", "en France les taxes découragent les entreprises de s'installer ou rester", etc. Et lorsque la confidence n'est pas à la hauteur des attentes (dixit le 1er "reportage"), il suffit de sur-expliquer en voix-off ce que les images sont censées nous montrer ; au besoin, sur-ajouter sans barguigner des commentaires censés représenter ce qui a été dit (alors que les quelques bribes d'interviews restituées sont devenues incompréhensibl es et n'offrent en outre aucune corrélation avec lesdits commentaires). Présenter le militant syndical ou le citoyen qui questionne ou se mobilise comme un être fruste, nuisible, et non pas seulement "décliniste", apeuré ou mal informé (peu à peu, la propagande libérale s'affranchit de toute limite, chaque strate du discours introduisant la suivante). Et lorsque ce malheureux travailleur-chômeur s'est enfin reconverti, insinuer qu'il a fallu faire son bonheur malgré lui ; conclure par une sentance du type : "en France, on croit qu'on a encore le temps de retarder les échéances pourtant inéluctables".

Voilà à quoi vous avez échappé hier sur Arte.

Ah, j'allais oublier : pour faire bon poids, compléter l'émission par un plateau réunissant deux représentants politiques appartenant à un parti socialiste, l'un anglais, l'autre allemand, et les associer à la démonstration du jour. Stupéfiant ! Effet garanti ! On est à la télé ! : la mine sombre, la mise impeccable, ces deux prototypes de la pensée socialiste éprise de réalisme confirment en tout point le caractère inéluctable de toutes les réformes d'inspiration libérale (expression que nos deux protagonistes n'emploieront guère, ou seulement pour s'en démarquer avec force moues ; en novlangue, on utilisera une expression du type : "réformes nécessitées par la mondialisation", et on affichera une attitude à la fois navrée et rassurante pour alléguer le bien fondé des réformes déjà entreprises, en cours, ou qui nous attendent).

LES IMPLICITES DE LA DEMONSTRATION
Citoyens, la soumission, c'est la liberté (dérivé d'une oeuvre célèbre et prémonitoire). Soumettez-vous au libéralisme sans résistance, toute opposition est inutile et d'avance vouée à l'échec, d'autres que vous pensent et décident pour vous, pour le meilleur des mondes.

CE QUI N'EST JAMAIS ABORDE
Chiche ! Faisons-les ces réformes :
- Plafonner les salaires et indemnités des élus (soumettre ces salaires et indemnités à la notion de juste rémunération, ce qui supposerait une diminution drastique et généralisée de ces émoluments dans un premier temps, suivie d'une maîtrise continue grâce à l'application d'un coefficient exprimé par rapport au SMIC),
- Auditer les comptes de la Nation (déjà fait par la Cour des Comptes),
- Auditer l'activité des députés,
- Auditer l'activité des sénateurs,
- Auditer l'utilisation des financements publics vers les entreprises (ce thème n'a jamais été abordé dans la description de la "tempête" évoquée ci-dessus),
- Publier les résultats de ces audits,
- Définir des règles de gestion et de sanction des résultats de ces audits (chacun sait que les observations de la Cour des Comptes ne sont pas exploitées comme le bon sens devrait pourtant le réclamer),
- Décliner les droits de l'homme sous la forme d'indicateurs sociaux et environnementau x mesurant les performances des entreprises (dépasser enfin les notions restrictives et partiales de l'ultra-libéralisme ; généraliser un nouveau paradigme pour évaluer la "rentabilité" d'une activité),
- Inclure au sein de ces indicateurs la notion de partage des richesses entre le plus petit salaire et les plus gros des salaires ou dividendes d'actionnaire,
- Promouvoir l'évaluation et le respect de ces indicateurs au niveau européen et mondial,
- …

Il est permis de rêver, justement parce que ceux qui nous gouvernent rêvent, et qu'eux-mêmes et ceux qui les servent s'évertuent à nous faire croire que le cauchemar dans lequel ils nous asservissent est le seul et le meilleur des mondes.

gco
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0 # superuser 2006-04-12 15:54 Les commentaires de Monolecte posté dans notre forum et que je recopie ici :


Cette vision des choses ramène la personne au rang d'outil.
Le souci, c'est que les techniques et l'organisation du travail changent tout le temps. Si on forme un gars juste pour un métier, on en fait quoi quand son métier a disparu ou a été délocalisé ? On rouvre les chambres à gaz ?

L'école doit donc dispenser un enseignement général destiné à permettre à tous d'avoir les outils pour apprendre à apprendre.
Dans un contexte économique où nous sommes de plus en plus amenés à changer de métier et de carrière tous les 2, 3 ou 5 ans, avoir une formation initiale professionnelle n'a pas de de sens.
La formation professionnelle doit donc bien être continue et accessible tout au long de la vie, quelque soit le statut de l'individu. On est très loin du compte, avec des formations bidons pour les chômeurs et des formations de qualités en accès limité aux travailleurs déjà en place, tendance inamovible.

Tant que la formation professionnelle continue n'a pas été mise à plat, il est inutile de faire pour la énième fois le procés de l'École, laquelle, au regard des moyens alloués et des objectifs affichés, s'acquitte paradoxalement plutôt bien de sa tâche.
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0 # superuser 2006-04-12 17:08 Le commentaire de notre ami gco que je reposte ici :

Juste avant que vous ne subissiez les approximations et contre-vérités que vous dénoncez, j'avais été moi-même confronté à une entreprise similaire sur Arte, dans le cadre de l'émission Thema. [Le chômage n'est pas une fatalité - mardi 11 avril, 20.45 - avec notamment un reportage sur Longwy]

En synthèse, le présentateur de cette émission s'était fixé le but de démontrer que la mondialisation ne laisse aucun autre choix que ceux qui consistent à flexibiliser, précariser, supprimer des secteurs d'activité déclarés non rentables. Une métaphore aussi simpliste que celle du beau temps succédant à la tempête pourrait illustrer le fil conducteur de cette émission.

LA TEMPÊTE. Retarder la décision de démanteler et reconvertir expose à de plus grands malheurs, injecter des financements publics ne conduit qu'à retarder les échéances tout en les aggravant. Le scénario est alors le suivant : des territoires et des collectivités régionales entières sont dévastées, la désolation est telle qu'il faut imposer et généraliser des destructions massives et drastiques des emplois et des activités, sans égard pour l'ensemble du tissu économique et social.

LE BEAU TEMPS. Lorsque la désertion des collectivités régionales et nationales ont fait leur oeuvre, les populations peuvent échapper au désespoir grâce à de nouvelles activités, en échange de salaires minorés et de temps de travail maximisés, inconnus en Europe depuis au moins un siècle.

LES ARRANGEMENTS ET APPROXIMATIONS DE CETTE DÉMONSTRATION

Pour les besoins d'une démonstration comme celle de Thema d'hier, et pour le plus grand bonheur semble-t-il du présentateur (dont les stigmates d'une délectation évidente et récurrente m'ont particulièremen t attristés), il suffit d'aller solliciter ces nouveaux travailleurs sur le lieu de leur travail ou de leur chômage, afin d'obtenir de leur part quelques fortes remarques du genre : "Plutôt 12 heures de travail par jour que le chômage", "en France les taxes découragent les entreprises de s'installer ou rester", etc…

Et lorsque la confidence n'est pas à la hauteur des attentes (dixit le 1er "reportage"), il suffit de sur-expliquer en voix-off ce que les images sont censées nous montrer ; au besoin, sur-ajouter sans barguigner des commentaires censés représenter ce qui a été dit (alors que les quelques bribes d'interviews restituées sont devenues incompréhensibl es et n'offrent en outre aucune corrélation avec lesdits commentaires). Présenter le militant syndical ou le citoyen qui questionne ou se mobilise comme un être fruste, nuisible, et non pas seulement "décliniste", apeuré ou mal informé (peu à peu, la propagande libérale s'affranchit de toute limite, chaque strate du discours introduisant la suivante). Et lorsque ce malheureux travailleur-chômeur s'est enfin reconverti, insinuer qu'il a fallu faire son bonheur malgré lui ; conclure par une sentance du type : "En France, on croit qu'on a encore le temps de retarder les échéances pourtant inéluctables".

Voilà à quoi vous avez échappé hier sur Arte !

Ah, j'allais oublier : pour faire bon poids, compléter l'émission par un plateau réunissant deux représentants politiques appartenant à un parti socialiste, l'un anglais, l'autre allemand, et les associer à la démonstration du jour. Stupéfiant ! Effet garanti ! On est à la télé ! La mine sombre, la mise impeccable, ces deux prototypes de la pensée socialiste éprise de réalisme confirment en tout point le caractère inéluctable de toutes les réformes d'inspiration libérale (expression que nos deux protagonistes n'emploieront guère, ou seulement pour s'en démarquer avec force moues ; en novlangue, on utilisera une expression du type : "réformes nécessitées par la mondialisation", et on affichera une attitude à la fois navrée et rassurante pour alléguer le bien fondé des réformes déjà entreprises, en cours, ou qui nous attendent).

LES IMPLICITES DE LA DÉMONSTRATION

Citoyens, la soumission, c'est la liberté (dérivé d'une oeuvre célèbre et prémonitoire). Soumettez-vous au libéralisme sans résistance, toute opposition est inutile et d'avance vouée à l'échec, d'autres que vous pensent et décident pour vous, pour le meilleur des mondes.

CE QUI N'EST JAMAIS ABORDÉ

Chiche ! Faisons-les ces réformes :

• Plafonner les salaires et indemnités des élus (soumettre ces salaires et indemnités à la notion de juste rémunération, ce qui supposerait une diminution drastique et généralisée de ces émoluments dans un premier temps, suivie d'une maîtrise continue grâce à l'application d'un coefficient exprimé par rapport au SMIC),
• Auditer les comptes de la Nation (déjà fait par la Cour des Comptes),
• Auditer l'activité des députés,
• Auditer l'activité des sénateurs,
• Auditer l'utilisation des financements publics vers les entreprises (ce thème n'a jamais été abordé dans la description de la "tempête" évoquée ci-dessus),
• Publier les résultats de ces audits,
• Définir des règles de gestion et de sanction des résultats de ces audits (chacun sait que les observations de la Cour des Comptes ne sont pas exploitées comme le bon sens devrait pourtant le réclamer),
• Décliner les droits de l'homme sous la forme d'indicateurs sociaux et environnementau x mesurant les performances des entreprises (dépasser enfin les notions restrictives et partiales de l'ultra-libéralisme ; généraliser un nouveau paradigme pour évaluer la "rentabilité" d'une activité),
• Inclure au sein de ces indicateurs la notion de partage des richesses entre le plus petit salaire et les plus gros des salaires ou dividendes d'actionnaire,
• Promouvoir l'évaluation et le respect de ces indicateurs au niveau européen et mondial,
• …

Il est permis de rêver, justement parce que ceux qui nous gouvernent rêvent, et qu'eux-mêmes et ceux qui les servent s'évertuent à nous faire croire que le cauchemar dans lequel ils nous asservissent est le seul et le meilleur des mondes.

gco


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0 # superuser 2006-04-12 18:23 La réaction de notre ami GdB qui a, lui aussi, regardé hier soir la fameuse Théma sur Arte :


SOIRÉE HORREUR ! Je pense téléphoner à ARTE pour exprimer mon indignation face à une "pédagogie des masses" qui ressemble de plus en plus à de la propagande.

"Le chômage n'est pas une fatalité". Tout un programme. En partenariat avec L'Express, qui a sorti un numéro (montré à l'écran bien sûr) avec un dossier : La grande fraude sociale… (et je remets encore trois points de suspension : …)

ARTE nous sert là un programme bourrage de crâne (je l'écoute d'une oreille distraite pendant que je tape, et une oreille me suffit amplement !).

On fait de la "pédagogie de masse" post lutte CPE, pour faire rentrer dans le crâne des moutons noirs français que la flexibilté et la précarité sont la seule alternative au chômage… Beurkkkk! Une reportage sur Longwy, l'autre sur l'Angleterre… C'est hallucinant, et c'est sur ARTE ! Du pire que TF1 pour ce deuxième reportage, je trouve…

Le débat commence sur ARTE, je crains le pire. Allez, je respire un grand coup… Un animateur, et deux politiques de "gauche" (un blairiste, un schroederien).

"Vous savez, un boulot payé 400 euros, c'est peut-être mieux que rien du tout", dit le schroederien.

Animateur du débat : "Comment voulez-vous faire accepter cela à des travailleurs ? Il faut une "révolution" des mentalités…" (NB : faut vraiment qu'on fasse quelquechose à Attac sur la Novlangue libérale!!!!)

Animateur : "Un ancien mineur a dit "Avant je travaillais 8 heures par jour, maintenant je travaille 12 heures par jour ; mais je préfère cela au chômage…"
Finalement, les gens finissent par comprendre leur intérêt !

"Aide toi, et l'état t'aidera" assène l'animateur…

Allez, je re-respire un grand coup !

Animateur : "Mr Mac Shane, en quoi êtes-vous de gauche ?"
Mac Shane : "Nous avons redonné un travail aux travailleurs" (je souffre…)

Même question au schroederien : "Loin de moi de dire que toute la politique de Thatcher a été bonne, mais elle a su anticiper le changement qui s'annonçait…bla bla bla bla"

Je vous assure, c'est H.A.L.L.U.C.I.N.A.N.T !!!

Y'a pas de forum web pour cette foutue émission, donc pas de droit de réponse. Je pense qu'on (Attac) devrait réagir (étant sur Strasbourg, lieu du siège d'ARTE) en adressant un courrier ou en téléphonant au siège. Cette chaine vit de subventions publiques, quand même…
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