Voici leur communiqué :
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L’APPEI, Association des professionnels pour la promotion de l’emploi sur Internet, s’interroge sur les conditions du lancement du portail Internet www.diversite-emploi.com réalisé par le Ministère délégué à la Promotion de l’Egalité des Chances, en partenariat avec l’ANPE, Monster, le MEDEF et Respect Magazine.
L’APPEI ET LA DIVERSITÉ
L’APPEI, dont l’objectif principal est de promouvoir l’emploi sur Internet, est très attachée, de par ses statuts et sa Charte de Déontologie, à la lutte contre les discriminations à l’embauche et aux valeurs de la diversité.
Parallèlement, plusieurs de ses membres sont, en tant que signataires de la Charte Net Emploi (mise en place en novembre 2002 à l’initiative de l’ANPE), engagés depuis longtemps dans la mise en place de contrôle interne des offres d’emploi diffusées sur leur site, afin d’en assurer la conformité avec la législation en vigueur.
Pour des questions de crédibilité en matière de communication sur le sujet de la diversité et de la lutte contre les discriminations à l’embauche, l’APPEI souligne l’importance d’être irréprochable sur le sujet, afin de joindre aux paroles des actes. Les critères discriminants (âge, sexe, origine…) doivent donc préalablement disparaître des offres d’emploi diffusées sur les sites emploi, avant de communiquer sur la Promotion de l’Egalité des Chances. En effet, comment expliquer à un chercheur d’emploi que l’on s’engage dans la lutte contre les discriminations à l’embauche quand dans le même temps il est susceptible de consulter des offres comportant des critères discriminants sur un site emploi ?
L’APPEI ET LE PORTAIL «DIVERSITÉ-EMPLOI»
Ayant appris il y a quelques jours le lancement du portail Internet www.diversite-emploi.com, l’APPEI s’interroge sur les points suivants :
1. Pourquoi les sites membres de l’APPEI, qui représentent la quasi-totalité des sites emploi en France, ont-ils été écartés d’une telle initiative au profit d’un seul site emploi privé ? L’APPEI n’a été en effet ni informée, ni consultée, ni sollicitée dans cette opération.
2. Pourquoi le Ministère délégué à la Promotion de l’Egalité des Chances a-t-il confié, sans aucun appel d’offres, la création, l’hébergement et la commercialisation de ce portail à un seul site emploi privé, permettant à ce dernier d’en faire une opération commerciale ?
3. Le Ministère délégué à la Promotion de l’Egalité des Chances s’est-il assuré du caractère exemplaire (non seulement en paroles mais en actes) du site emploi sélectionné en matière de conformité des offres publiées sur ce site avec la législation en vigueur ?
4. Pourquoi l’ANPE n’a-t-elle pas associé les signataires de la Charte Net Emploi à cette opération, alors que ces derniers collaborent avec elle sur ces sujets depuis plus de 3 ans ?
Dès lors, l’APPEI s’interroge surtout sur la crédibilité et l’avenir d’une telle initiative, qui, compte tenu des conditions de son lancement, revient à écarter la quasi-totalité des sites emploi au profit d’un seul. C’est d’autant plus dommage que c’était l’occasion pour le Ministère délégué à la Promotion de l’Egalité des Chances de toucher à travers les sites membres de l’APPEI de très nombreux candidats et recruteurs (15 millions de visites par mois, 100 millions de pages vues par mois, 120.000 offres d’emploi et 30.000 recruteurs). La diversité existe aussi en matière de sites emploi sur Internet.
APPEI : LA PROMOTION DE L’EMPLOI SUR INTERNET
Relancée en décembre 2004, l’Association des professionnels pour la promotion de l’emploi sur Internet, a pour mission de réunir un grand nombre de sites d’emploi afin de mettre toutes les forces en commun pour valoriser et défendre l’emploi sur Internet.
Aujourd’hui, l’APPEI compte 16 membres, sites d’emploi généralistes ou spécialisés, nationaux ou régionaux, issus de la presse ou pure player : cadremploi.fr, cadresonline.com, cao-emplois.com, clic-and-sea.com, directemploi.com, efinancialcareers.fr, jobtransport.com, keljob.com, lesjeudis.com, Lve.fr, profilculture/profilmode.com, recrulex.com, regionsjob.com, sourcea.fr, supersecretaire.com, talents.fr/bale.fr.
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Commentaires
La première (la CNIL) se désintéresse du sujet. Au moins, c’est clair !
La seconde (la HALDE) ne répond plus à nos courriers et autres mails.
Ci-dessous, copie de notre article "La HALDE sert-elle à quelque chose ?".
…/…
Il y a un peu plus d’un an, le Président de la République annonçait solennellement la création de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité), grâce à laquelle les exclusions de toutes sortes «devraient être» éradiquées (on peut toujours y croire !). En juin 2005, Monsieur Louis Schweitzer en prenait officiellement la présidence.
Un an d’actions, pour quel résultat ?
La HALDE s’empressa d'accuser réception de notre dossier en avril (cliquer ici pour lire la réponse) avant de nous donner raison en juillet, en appuyant notre requête auprès du Procureur de la République de Paris (cliquer ici pour lire la délibération du collège de la HALDE).
En septembre/octobre, les 7 plaignants étaient alors convoqués par la BRDP (Brigade de répression de la délinquance sur la personne) pour être entendus. Mais depuis 4 mois : PLUS DE NOUVELLES !
Pourtant, nous ne nous sommes pas contentés de cette première démarche. En novembre, nous avons mené une grande enquête qui a abouti à un constat accablant : En matière de discriminations à l’embauche, le secteur public est le champion toutes catégories ! (cliquer ici pour lire les conclusions de nos investigations).
Aurions-nous mis la HALDE dans l’embarras ?
Dans la foulée, nous avons saisi la HALDE de plusieurs cas de discriminations explicites (notamment sur l’âge) à la SNCF, à EDF, à l’Assemblée nationale et au Sénat (rien que ça !). La reprise de cette information par l’AFP (Agence France Presse) fut immédiatement relayée par Le Monde, L’Express, Le Nouvel Observateur… Et la SNCF fut contrainte de modifier son site internet consacré au recrutement, tout comme le Sénat. En revanche, depuis 3 mois, la HALDE ne s’est pas manifestée et se garde bien de saisir le Procureur de la République de ces délits relevés par nous.
Son action et ses prérogatives marqueraient-elles ici leur limites ?
Certainement ! La HALDE ne peut décemment pas saisir la justice d’affaires impliquant des institutions aussi prestigieuses que le Sénat et l’Assemblée nationale, où les discriminations à l’embauche s’affichent pourtant ouvertement.
Voilà où nous en sommes un an après avoir saisi la Haute Autorité pour la première fois en mars 2005. Nous pouvons donc légitimement nous poser la question de savoir «à quoi sert-elle ?». Quelle est son utilité si les délits avérés ne sont pas jugés rapidement ? Un chômeur de plus de 50 ans doit-il attendre 2 ans avant de voir un employeur se faire sanctionner pour l’avoir discriminé à cause de son âge ? Un Français issu de l’immigration doit-il attendre 2 ans avant de voir un propriétaire se faire sanctionner pour lui avoir refusé un logement à cause de son origine ethnique ? Les discriminés doivent-ils patienter 3 ou 4 ans avant d’obtenir réparation ?
Une Haute Autorité de l’esbroufe…
Comme nous l’avons vu plus haut, nous avons saisi la HALDE de cas INDISCUTABLES de discrimination à l’embauche. Indiquer une limite d’âge dans une annonce de recrutement est un délit qui relève de l’article 225-1 du Code pénal et qui est sanctionné par l’article 225-2 (entre 45.000 et 225.000 euros d’amende versée à l’État, et jusqu’à 3 ans d’emprisonnemen t ferme). Ces délits INDISCUTABLES ne nécessitent aucun traitement juridique complexe, comme peut l’être par exemple une discrimination à caractère raciste, exprimée oralement, nécessitant une vraie enquête judiciaire.
En d’autres termes, la sanction d’une «discrimination ethnique» est beaucoup plus compliquée à obtenir que celle de discriminations à l’embauche sur des critères d’âge, rédigées noir sur banc dans des annonces de recrutement. On peut donc craindre que la HALDE peine à faire appliquer la loi dans un délai raisonnable. De-là à affirmer qu’elle ne sert pas à grand-chose, il n’y a qu’un pas… que nous n’hésitons pas à franchir. Car, après un démarrage en fanfare (on a pu voir Louis Schweitzer s’afficher un peu partout dans les médias), les actions (et sanctions) concrètes se font attendre.
Notre engagement militant, lui, a abouti !
Sans doute, nous-mêmes (APNÉE/Actuchomage) en avons nous fait plus que cette Haute Autorité richement dotée. Nous avons orchestré une vaste campagne médiatique en mars/avril 2005. De TF1 (JT de 20h00), France Info, France3, RTL, RMC, à la quasi totalité des titres de la presse nationale et régionale, tous les grands médias français ont parlé de notre affaire.
Sept mois plus tard, nous en avons remis une couche en dénonçant les discriminations dans le secteur public et dans les institutions. Une fois encore, l’AFP et les principaux médias se sont saisis de cette affaire. Résultat : En novembre, nous apprenions que notre action avait contraint Monster (le site de recrutement), la SNCF et le Sénat à faire disparaître toutes les références discriminatoire s de leurs procédures d’embauche.
Voilà à quoi a abouti notre engagement bénévole, militant et désintéressé de chômeurs relevant des minima sociaux.
Maintenant, nous attendons avec une certaine impatience ceux de la HALDE et de ses collaborateurs… payés à cette fin.
Pour APNÉE/Actuchomage
PS : La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) n'a, quant à elle, jamais répondu aux deux plaintes que nous avons adressées en septembre et en novembre 2005 à son service juridique, qui concernaient une douzaine de sites internet ne respectant pas la législation en matière de recrutement fixée par le Code pénal et le Code du travail. Répondre | Répondre avec citation |
Quand l'Égalité des chances cautionne la discrimination
L'association APNÉE - Alternatives Pour une Nouvelle Économie de l'Emploi (éditrice des sites Actuchomage et Inter-Emploi) - dénonce la MASCARADE qui va se jouer jeudi 6 avril 2006, dans les salons du ministère de la Promotion de l'Égalité des Chances.
Ce jour, Monsieur Azouz Begag, Ministre délégué, inaugurera en présence de Madame Laurence Parisot (Présidente du Medef), de Monsieur Eric Petco (Président de Monster Europe Sud) et de Monsieur Christian Charpy (Directeur général de l'ANPE), le site de recrutements par internet : diversite-emploi.com
Ce site est «réalisé en partenariat avec Monster.fr», le CHAMPION toutes catégories des discriminations !
Une rapide recherche sur Monster suffit pour s'en rendre compte : nous avons découvert (le 25 mars 2006) quantité d'annonces discriminatoire s en réponse à la simple requête "commercial 35 ans".
Monster, déjà impliqué dans la plainte que 7 chômeurs ont déposée en mars 2005 auprès du Procureur de la République de Paris et auprès de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations ), continue à mettre en ligne des centaines d'annonces illégales laissant apparaître des critères d'âges illicites (au regard de l´article 225-1 du Code pénal et de l´article L122-45 du Code du travail).
Que la façon de faire de Monster soit cautionnée par le gouvernement, en la personne d'Azouz Begag, par le Medef et par l'ANPE nous SCANDALISE.
Nous exigeons :
• Que le Ministre chargé de la Promotion de l'Égalité des Chances, que Monsieur le Directeur général de l'ANPE et Madame la Présidente du Medef exigent de Monster le strict respect des articles du Code pénal et du Code du travail encadrant les procédures de recrutement en France.
• Que Monsieur le Directeur général de l'ANPE (porteur de la Charte éthique "Net-Emploi") mette Monster en demeure de se conformer aux règles de cette Charte à laquelle ce site se réfère sans jamais la respecter.
• Que la HALDE SANCTIONNE sévèrement les pratiques discriminatoire s répétées de la part de Monster qui s'évertue à publier sur son site internet des annonces illégales.
Enfin, nous déplorons que la HALDE, que nous avons saisi le 22 novembre 2005 d'une plainte contre des discriminations à l'embauche ouvertement affichées sur les sites de la SNCF, GDF, du Sénat et de l'Assemblée nationale, ait visiblement «enterré» cette affaire en ne lui accordant aucune suite.
APNÉE/Actuchomage est convaincue que la lutte contre l´exclusion professionnelle passe avant tout par une lutte active contre les discriminations exercées sur des critères d´âge qui sanctionnent les moins de 25 ans et les plus de 45/50 ans.
Cette exclusion opérée sur des critères d'âges touche l'ensemble des personnes victimes par ailleurs d'autres formes de discrimination (liées à leur sexe, leur origine, leur lieu de résidence, leur handicap…). Répondre | Répondre avec citation |
Quand la voix des citoyens (et la légitimité de leurs interventions) se perdent dans les dédales des palais nationaux…
Triste France !
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La même requête vous fournira aussi un lien Monster : http://contenu.monster.fr/9456_fr_p1.asp
Vous y découvrirez que Monster occulte la discrimination par l'âge (pas fou !!!).
Extraits.
…/…
Quelques faits et chiffres de la discrimination :
Inégalités salariales, 26% des actifs handicapés au chômage, précarité des emplois, forte représentation à des postes peu qualifiés, discrimination des CV ayant la mention COTOREP… les discriminations à l’égard des travailleurs handicapés persistent alors même que la législation évoluent en leur faveur.
Blagues sexistes, écarts de salaires estimés à 25%, carrières qui stagnent à partir de la maternité, rareté d’accès aux postes de direction, plafond de verre difficile à briser, précarisation du travail féminin … ce sont autant de symptômes d’un mal banalisé dont est victime la moitié de la population française et qu’on appelle la discrimination en raison du sexe.
Un homme qui porte un prénom et un nom maghrébin, résidant à Paris, d’apparence standard, a 5 fois moins de chance qu’un homme aux noms et prénoms français, «blanc de peau», «d’apparence standard», d’obtenir une convocation à un entretien d’embauche après envoi d’un CV identique. Les discriminations raciales sur le marché du travail sont interdites par la loi.
…/…
Voilà ce que l'on peut lire sur Monster.fr
AUCUNE RÉFÉRENCE À LA DISCRIMINATION SUR DES CRITÈRES D'ÂGE DONT MONSTER EST LE CHAMPION !
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Faut pas être aveugle c'est une histoire de gros sous la-dessous… Il était prévu que la SNCF devait recruter dans les quartiers sensibles comme d'autres grandes entreprises.
L'occasion était trop bonne pour Monster et Cie de rafler la mise… mais creusez un peu il y a certainement des affinités entre tous ces acteurs, ministre, conseillers et chef d'entreprises et vous saurez pourquoi cela s'est passé comme ça… Répondre | Répondre avec citation |
De qui se moque-t-on ?
Faut vraiment faire quelque chose pour arrêter cette hypocrisie !!! c'est insupportable ! Répondre | Répondre avec citation |
Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances, a indiqué vendredi à propos du portail diversité-emploi.com qu'il a lancé la veille que ce site "a été conçu sans financement public".
Dans un communiqué, Azouz Begag répond ainsi à l'APPEI (Association des professionnels pour la promotion de l'emploi sur internet) qui s'interroge sur "les conditions du lancement" de ce portail internet réalisé par le ministère délégué à l'Egalité des chances en partenariat avec la société Monster.
Le ministre délégué précise que ce portail, qui "cherche à faciliter la recherche d'un emploi pour les personnes s'estimant victimes de discriminations (…), a été conçu sans financement public, en partenariat avec plusieurs organismes, avec le concours technique d'un site d'emploi ayant une expérience en matière de non-discrimination des personnes handicapées".
Ce portail, ajoute le ministre, "ne confère aucun monopole à un site d'emploi particulier".
L'APPEI, qui affirme représenter la quasi-totalité des sites internet consacrés à l'emploi en France, s'est étonnée jeudi notamment de ne pas avoir été associée au projet alors qu'elle est signataire de la Charte Net Emploi. Répondre | Répondre avec citation |
Azouz Begag a indiqué que l'Etat n'a pas financé le portail internet diversité-emploi.com.
Le portail diversité-emploi.com a été lancé sans financement public selon Azouz Begag, le ministre délégué à la promotion de l'Egalités des Chances à l'origine du projet. Le ministre délégué a indiqué dans un communiqué que ce portail, qui "cherche à faciliter la recherche d'un emploi pour les personnes s'estimant victimes de discriminations (…), a été conçu sans financement public, en partenariat avec plusieurs organismes, avec le concours technique d'un site d'emploi ayant une expérience en matière de non-discrimination des personnes handicapées".
L'APPEI exclue du projet
Azouz Begag entend se défendre des accusations de l'APPEI (Association des professionnels pour la promotion de l'emploi sur internet) qui avait émis des doutes quant aux conditions de lancement du portail créé en partenariat avec la société américaine Monster. L'APPEI, elle, n'a pas été associée au projet, bien qu'elle représente la majorité des sites internet dédiés à l'emploi en France. Azouz Begag a précisé que le portail diversité-emploi.com "ne confère aucun monopole à un site d'emploi en particulier".
En mars 2005, sept chômeurs avaient saisi la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) et avaient porté plainte contre le site Monster.fr pour discrimination à l'embauche sur des critères d'âge. Selon le site internet actuchomage.org, "la HALDE a rendu un avis catégorique au sujet de l'attitude explicitement discriminatoire et illégale de ces entreprises qui incluent des critères d'âge dans leurs offres d'emploi, autant sa position est restée floue vis-à-vis des diffuseurs de ces offres". Répondre | Répondre avec citation |
Quand ils évoquent "l'association" Bellaciao, il s'agit de nous (notre article a été repris par le site Bellaciao d'où la confusion).
…/…
Un portail Internet encourage la diversité du recrutement
INTÉGRATION Le ministère à l'Egalité des chances parraine une opération pour lutter contre la discrimination à l'embauche. Une initiative critiquée par certaines associations.
VOTRE TÊTE ou votre nom semblaient trop exotiques aux employeurs ; votre adresse résonnait comme une menace ? Désormais, ces caractéristique s sont un atout sur le portail diversité-emploi.com. De discriminés, vous voilà recherchés. Depuis hier, les entreprises peuvent envoyer leurs offres d'emploi sur ce site, assorties d'un logo «prodiversité».
Imaginé par l'Institut de mécénat et de solidarité de Claude Bébéar et hébergé par le site américain d'annonces en ligne Monster, le projet a séduit le ministre délégué à l'Egalité des chances, Azouz Begag. L'Etat participe donc à l'opération et y a associé l'ANPE. Le Medef, cinq associations d'accompagnement vers l'emploi et le magazine Respect sont également de la partie.
Officiellement, il s'agit de favoriser l'emploi de personnes discriminées. Mais la manière ne fait pas l'unanimité. «Va-t-on produire des annonces réservées à une catégorie de candidats, les basanés, les fils d'immigrés, les «Zusiens», tandis que le «Gaulois», habitant hors zone sensible aurait accès aux annonces générales ?», s'inquiète Samuel Thomas de SOS Racisme.
SOS Racisme se méfie du «recrutement ethnique»
Il prend l'exemple du partenariat entre Coca-Cola France et l'Afij, une association qui accompagne les jeunes. En un an et demi, trois candidats seulement ont passé un entretien par ce biais et aucun n'a été recruté. Pendant ce temps, la société a reçu 50 000 candidatures spontanées. «Le recrutement ethnique est une arnaque», conclut-il.
Certains, comme l'association Bellaciao, craignent que ce site dédié à la diversité donne le signal de «discriminer ailleurs». Lors de sa mise en route expérimentale, fin mars, Bellaciao a testé Monster. «Une requête sur les mots clés «commercial 35 ans» ne renvoie à aucune offre sur le site Diversite-emploi.monster.fr. La même requête, sur le site Monster.fr cette fois, produit un tout autre résultat : sur les huit premières offres affichées, six (soit 75%) mentionnent des critères d'âge illégaux qui bafouent ouvertement le Code du travail et le Code pénal.» Le 25 mars 2005, cette association a porté plainte contre Monster. **** (rajout de la rédaction d'Actuchomage : ce sont bien 7 adhérents d'APNÉE/ACTUCHOMAGE qui ont porté plainte contre Monster !!) ****
Enfin, les partisans du CV anonyme, voté début avril par le Parlement, s'offusquent : «D'un côté, on veut éviter que certains soient recalés d'office, garantir l'égalité des chances. De l'autre, on organise la discrimination positive : c'est contradictoire» , souligne Jean-François Amadieu, directeur de l'Observatoire des discriminations (voir ci-dessous).
Au ministère de l'Egalité des chances, on assure vouloir faire oeuvre de pédagogie et rappeler leurs obligations légales aux entreprises qui vont s'inscrire sur Monster. diversité. Elles devront motiver le refus d'embauche aux candidats rencontrés grâce à ce portail et répondre à une enquête semestrielle sur le nombre de recrutements par cette filière. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations , qui aurait pu assurer le contrôle, n'a pas été associée au projet.
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J'ai donc laissé un message assassin sur le répondeur de Cécilia Gabizon (elle n'était pas à son bureau), puis je lui ai adressé un mail ravageur par le biais du site du Figaro.fr en exigeant un erratum.
Faut quand même le faire : elle n'avait qu'à cliquer sur le lien de référence donné par Bellaciao pour savoir d'où ça venait. Ils devraient lui payer une formation internet ! Et si elle n'a pas le temps de tout vérifier, qu'elle demande à son patron d'embaucher !
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