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Les revalorisations du 1er juillet

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Chômage : la revalorisation des allocations chômage sera décidée le 5 juillet par le conseil d'administration de l'Unedic, avec effet rétroactif au 1er juillet.
Rappelons qu'en 2004 ces allocations avaient été revalorisées de 1% - soit moins que l'inflation - en période de fort déficit financier pour l'Unedic, et qu'en 2005 aucune revalorisation n'avait été accordée.

Minima sociaux : revalorisés le 1er janvier, ils ne bougent pas au 1er juillet.
Le Revenu minimum d'insertion (RMI) reste à 433,06 € mensuels pour une personne seule. Pour une personne seule avec enfant ou pour un couple sans enfant : 649,59 €. Pour une personne seule avec deux enfants ou pour un couple avec enfant : 779,51 €.
L'Allocation de solidarité spécifique (ASS) reste à 14,25 € par jour.

SMIC : + 3,05% au 1er juillet. Le salaire minimum passe à 1.254,28 € bruts pour 35 heures (soit 986 € nets) et à 8,27 € bruts de l'heure.

Handicap : le complément de ressources des bénéficiaires de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH) est revalorisé au même taux que le Smic soit 3,05%. Depuis juillet 2005, ce complément est censé garantir 80% du Smic aux personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler.

Prestations familiales : + 1,7% au 1er juillet des plafonds d'attribution des prestations familiales.

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Mis à jour ( Samedi, 01 Juillet 2006 20:49 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2006-07-01 20:12 ASSURANCE MALADIE : les tarifs des médecins libéraux n'enregistrent aucune modification au 1er juillet mais au 1er août, le montant du tarif de la consultation des médecins généralistes augmentera d'un euro, passant ainsi de 20 à 21 €.

Depuis le 20 juin, les assurés doivent également acquitter un forfait de 18 €, généralement pris en charge par les complémentaires (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance), pour les actes médicaux supérieurs à 91 €.
Les tarifs des soins des caries, des dents dévitalisées, des extractions ont augmenté le 28 juin. Le soin d'une carie (une face) est passé de 14,46 à 16,87 €, le tarif de dévitalisation d'une incisive ou d'une canine de 24,1 à 33,74 €, la dévitalisation d'une molaire de 60,25 à 81,94 € et celui d'une extraction de 20,9 à 33,44 €.

A taux de remboursement par la "sécu" inchangé (70%), augmente donc pour ces soins le reste à charge (les 30% restants) pour les assurés sociaux sans complémentaire santé (environ 5% de la population) ou pour leurs complémentaires s'ils en ont une.

RETRAITES : revalorisation de 1,65% des retraites complémentaires ARRCO et AGIRC (salariés du privé et cadres) avec effet rétroactif au 1er avril.
Le minimum vieillesse (personne seule) reste à 610,28 €. Le maximum vieillesse demeure fixé à 1.294,5 €. L'allocation de veuvage reste à 674,21 €.

FONCTION PUBLIQUE : le point d'indice (qui sert de base de calcul aux salaires des fonctionnaires) est augmenté de 0,5% au 1er juillet, avant + 0,5% au 1er février 2007. Chaque fonctionnaire recevra un point d'indice supplémentaire au 1er novembre 2006 (+ 0,2% du salaire de base).

POSTE/TELECOMS : la Poste n'a pas souhaité indiquer si elle allait procéder ou non à une augmentation du prix du timbre. Toutefois, une éventuelle hausse ne pourra être supérieure de 1 à 2 centimes au prix actuel, conformément au plafond fixé par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.
Le prix de l'abonnement mensuel France Télécom passe le 4 juillet de 14 à 15 €.

IMMOBILIER : les loyers HLM peuvent être révisés deux fois par an, en janvier et juillet. Chaque organisme HLM est libre de ses choix dans la limite d'un loyer plafond, dont le relèvement dépend de l'indice des loyers, qui sert de référence à la révision annuelle des loyers (+ 2,3% actuellement).

ÉNERGIE : aucune hausse prévue au 1er juillet. Les tarifs de gaz ont été augmentés de 5,8% au 1er mai 2006, au lieu du 1er avril comme initialement prévu, soit une augmentation de 0,21 centimes par kilowatt/heure.
Concernant l'électricité, d'ici 2007, les tarifs pour les particuliers ne doivent pas augmenter plus vite que l'inflation en vertu d'un contrat de service public passé entre EDF et le gouvernement.

TRANSPORTS :

• SNCF : augmentation au 1er juillet du prix des billets sur ses lignes hors TGV, d'un maximum de 1,6 € pour un trajet en seconde classe. Les tarifs de seconde classe augmenteront globalement de 10 centimes à 1,6 € sur les lignes hors Ile-de-France. Les tarifs de première classe doivent également augmenter. Ceux des trains de nuit demeurent inchangés.

• Transports en commun franciliens : augmentation au 1er juillet en moyenne de 1,8%, conformément à l'inflation. Les billets augmentent de 1,6% environ :
- le prix du ticket à l'unité est inchangé, à 1,40 €.
- le carnet de 10 tickets passe de 10,70 € à 10,90 €, le billet utilisable sur le réseau ferré de banlieue (SNCF Ile-de-France et RER hors Paris) augmente en moyenne de 1,8%.
- la hausse moyenne de l'ensemble des forfaits de la gamme Orange, tous types de cartes confondus, s'établit à 1,92%, celle des cartes Orange banlieue-banlieue (sans la zone 1) étant limitée à 1,2%.
- RMIstes et autres minimas sociaux : de nouvelles réductions ont été adoptées pour la rentrée.
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0 # YVES780 2006-07-02 22:39 Peux-t-on vivre dignement avec 1254,28 € brut par mois dans ce pays ?
La réponse est NON.

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0 # superuser 2006-07-03 20:20 Les organisations patronales et syndicales du régime d'assurance chômage doivent se réunir mercredi pour négocier le montant de la revalorisation des allocations, dont l'effet sera rétroactif au 1er juillet.

D'ores et déjà, les trois organisations patronales - Medef, CGPME et UPA - doivent se rencontrer mardi afin d'arrêter une position commune sur cette revalorisation.

Pour Jean-François Veysset, représentant de la CGPME à l'Unedic, "les marges de manoeuvre n'existent quasiment pas". Il souligne que les finances de l'Unedic restent "fragiles" et "que le remboursement de la dette doit être la priorité". Et de rajouter que "sans le coup de pouce sur le Smic, il aurait été plus facile d'aborder" la réunion de mercredi… "On demande beaucoup de choses aux entreprises et la CGPME veut rendre prioritaires les revenus du travail", a-t-il souligné.

La CFDT et la CFTC, notamment, demandent que la revalorisation des allocations chômage soit "au moins égale" à celle du Smic qui a été augmenté de 3,05% au 1er juillet, une hausse que le patronat avait jugé "trop élevée".

"Il faut absolument que nous aboutissions à un accord et à une revalorisation après deux ans de vaches maigres", a estimé la présidente de l'Unedic, Annie Thomas (CFDT). En 2004, les allocations chômage avaient été revalorisées de 1% - soit moins que l'inflation - en période de fort déficit financier pour l'assurance chômage. 2005 avait été une année blanche, les syndicats n'étant pas parvenus à adopter une revendication commune face à un patronat opposé à toute revalorisation.

"A partir des quelques contacts que nous avons eu entre syndicats, je pense qu'on peut partir vers une augmentation équivalente à celle du Smic", a déclaré Mme Thomas, soulignant "l'amélioration de la situation de l'emploi et des finances de l'Unedic".
"Nous sommes pour une revalorisation au moins égale à celle du Smic. On nous annonce de bons chiffres (conjoncturels et financiers), je ne vois pas pourquoi les chômeurs n'en profiteraient pas", a aussi estimé Michel Coquillion (CFTC).

Se disant toutefois "à peu près sûre" de ne pas obtenir une revalorisation égale au Smic au cours de la négociation avec le patronat, Mme Thomas tablait au final sur une augmentation comprise entre celle du Smic (+3,05%) et l'inflation (+1,9%).

Résultat des courses merdredi.
Au cours de cette même réunion, patronat et syndicats doivent également se prononcer sur l'extension des expérimentation s de placement de chômeurs par des sociétés privées.
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