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Forte baisse du chômage en mai

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Les fuites transpirent, les bruits de couloir vont bon train : Borloo s'agite et de Villepin se frotte les mains… Oyez, bonnes gens : une forte baisse du chômage est prévue pour le joli mois de mai !

Hier, Jean-Louis Borloo claironnait : "Nous sommes sortis du chômage de masse ! Nous sommes rentrés dans un cercle vertueux qui nous amènera à un taux de 8,9% dans les mois qui viennent, et j'espère à 7% très bientôt" !
Aujourd'hui, c'est au tour de Dominique de Villepin de laisser entendre que le nombre des demandeurs d'emploi aurait de nouveau fortement baissé en France le mois dernier, laissant même espérer que le taux de chômage se rapproche plus vite que prévu de la barre symbolique des 9% !

Hélas une réelle amélioration de l'environnement économique ne se profile pas à l'horizon, et les statistiques ne permettent pas de suivre l'évolution de l'emploi dans les petites entreprises et le secteur associatif : de quoi alimenter le débat sur la qualité et la pérennité des emplois ainsi gagnés, ces secteurs correspondant aux dispositifs du plan Borloo dit "de cohésion sociale" (contrats aidés, services à la personne…) et au CNE. De même, les effets du "papy boom" sont loin d'être concluants puisqu'ils offrent l'opportunité de supprimer des milliers de postes.

"Une grande partie du taux de chômage est piloté" et son niveau actuel, à 9,3% de la population active en avril, "est un chiffre qui ne traduit pas la réalité économique", estime l'économiste Philippe Waechter (Natexis) qui rappelle qu'un taux de chômage à 9% nous ramènerait à son niveau… de juin 2002.
Globalement, toutes entreprises confondues, l'ACOSS constate de son côté une tendance à "une très forte rotation" des salariés : en 2005, la moitié des embauches concernait des CDD dont un tiers avaient une durée de moins d'une semaine. Selon elle, le marché évoluerait ainsi vers un type de relation qui fait porter le risque sur le salarié, alors que le CDI fait porter le risque sur l'employeur.

"Il faut remonter aux Trente Glorieuses pour avoir un taux de chômage proche du plein emploi. Pourtant cet objectif est à notre portée, pourvu que nous nous en donnions les moyens !", a déclaré le premier ministre lors de sa 12e conférence de presse mensuelle. Des moyens ? Lesquels ??? A nouveau 60 milliards d'euros d'aides aux entreprises ? "Lorsque nous valorisons le travail plutôt que l'assistance, c'est pour l'emploi, lorsque nous relançons la croissance (...), c'est pour l'emploi, lorsque nous innovons et nous modernisons l'économie française, c'est toujours et encore pour l'emploi", a-t-il martelé. On se demande bien de quel côté se trouvent les "assistés", et si la "modernité" réside dans la précarisation massive du monde salarié.

=> 29 juin 2006 : le chômage a baissé de 2,16% en mai (- 48.900 demandeurs d'emploi), ramenant son taux à 9,1%. La catégorie 1 contient désormais 2.213.100 personnes : lire en commentaire.

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Mis à jour ( Mercredi, 28 Juin 2006 20:01 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2006-06-28 19:08 Quelques réflexions intéressantes autour des causes du chômage et de la (non) création d'emploi…

En dehors d'un contexte bien particulier, la "croissance" ne crée pas d'emplois.

Depuis plus de quarante ans le chômage n'a cessé d'augmenter, excepté pour de rares périodes.
• En 1964, la France comptait 251.400 chômeurs - au sens du Bureau International du Travail (BIT) et en moyenne annuelle - pour 19.709.600 personnes actives occupées (ayant un emploi).
• En 1992, pour une croissance de la valeur ajoutée de 1,17%, l'emploi a diminué de 136.100 (- 179.700 en emplois réels, du fait d'une forte progression de l'emploi à temps partiel) alors qu'en 1991, pour une croissance voisine (1,10%), l'emploi a augmenté de 45.500 (+ 67.100 emplois réels).
• En 1994, pour une croissance forte de 2,75%, l'emploi a diminué de 8.900 (- 95.600 emplois réels) car la productivité a augmenté davantage (2,79%) pour une durée annuelle identique du travail. En 1995, avec une croissance plus faible (2,10%) de la production, l'emploi a augmenté de 268.000 (+ 201.600 en réel, forte augmentation du temps partiel) car la productivité a très peu augmenté (0,88%) pour la même durée du travail.

Au début des années 70, la croissance était sensiblement supérieure à celle d'aujourd'hui. De 1970 à 1974, en quatre ans, la valeur ajoutée a progressé de 18,83% et la productivité de 19,15%, valeur légèrement supérieure. Si l'emploi a cependant progressé de 742.000, soit 3,60%, c'est que la durée annuelle du travail a diminué de 3,73% (de 1821 à 1753 heures). Le chômage a malgré tout augmenté car la population active progressait plus vite que la création d'emplois.

Ce n'est donc pas une forte "croissance" qui crée de l'emploi mais une différence positive importante entre la croissance de la production et celle de la productivité, comme pour les années 1988-89 (1,5%) et dans une moindre mesure 1987 et 1990, ou une forte diminution de la durée du travail, comme entre 1970 et 1974.

Pour une durée constante du travail, seule une évolution de la valeur ajoutée supérieure à celle de la productivité entraîne une création nette d'emplois (nombre d'emplois créés, à durée du travail identique, supérieur à celui des emplois détruits). Plus généralement, l'évolution de la valeur ajoutée est égale au produit des évolutions de la productivité, de la durée du travail et de la population active occupée. Autrement dit, l'emploi (population occupée) augmente uniquement si la production (valeur ajoutée) augmente plus vite que le produit de la productivité par la durée du travail.

En 1994, malgré une croissance importante de la production (2,75%), 8.900 emplois ont été perdus. La perte d'emplois réels est de 95.600 du fait de l'augmentation de 219.200 des emplois à temps partiel.

Seule une réduction ample, immédiate, impérative du temps de travail, associée à une extension du secteur public (qui ne se limite pas aux fonctionnaires) et du secteur coopératif, permettrait de résorber les 5.800.000 chômeurs réels (en équivalent temps plein).

Le "papy-boom", un autre mirage…

Un autre mythe aussi se développe selon lequel, à partir de l'an 2006, la population active diminuerait, résolvant ainsi le problème du chômage. Effectivement, selon les projections de l'INSEE et dans l'hypothèse moyenne, la population active atteindrait un sommet en 2006 (ou 2010 - 2012 selon des estimations plus récentes). Ensuite, la population active diminuerait d'abord très lentement (251.200 en moins après dix ans), puis lentement pour ne retrouver qu'en 2032 le niveau de 1996 et en 2040 celui de 1994. C'est une imposture de présenter ce facteur bien modeste comme une solution naturelle au chômage … très partiellement et dans quarante ans.

Des salaires trop élevés ?

Ce ne sont pas les salariés payés au voisinage du Smic qui coûtent trop cher aux entreprises. Le décile (10%) des salariés les moins payés représente 4,9% de la masse salariale, alors que le décile des salariés les mieux payés représente 22,7% de cette même masse, soit 4,63 fois plus.

D'un autre point de vue, le salaire minimum du centile (1/100) le plus élevé des salaires est 7,60 fois supérieur au salaire maximum parmi les 10% de salaires les plus faibles… Comme on le constate, les "personnels non qualifiés" ne sont pas la cause principale des "trop lourdes charges salariales" des entreprises.

Pour plus d'informations : http://travail-chomage.site
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0 # superuser 2006-06-28 19:11
«Choc démographique» ne signifie pas RECRUTEMENT…

Publiée le 6 Avril dernier, la quatrième édition du baromètre annuel «Choc démographique» réalisé par la CEGOS auprès de 150 DRH et 300 cadres fait apparaître que les professionnels des Ressources Humaines ne sont pas si inquiets que cela du remplacement massif des départs à la retraite des «papy-boomers»…

En effet, les responsables des RH voient semble-t-il dans cette situation plutôt une opportunité de réduire les effectifs : les entreprises sont deux fois plus nombreuses à se déclarer dans une logique de réduction (32%) que d’augmentation (14%), et 54% prévoient une logique de maintien.

Ainsi se confirme notre analyse depuis plusieurs mois, au gré de l'actualité des suppressions de postes annoncées pour les années à venir dans les plus grandes entreprises françaises (SNCF, EDF, Air France, etc…).
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0 # superuser 2006-06-28 19:14
Selon le Canard Enchaîné du 10 août 2005, 65.000 chômeurs en 2005 et 120.000 en 2006 devraient disparaître des statistiques officielles grâce l’application de la convention de reclassement personnalisé (CRP) votée avec la loi Borloo. Le gouvernement espère ainsi que 80% des futurs licenciés économiques accepteront cette nouvelle allocation qui leur assurera 80% de leur ancien salaire brut pendant huit mois, puis 70% pour les cinq mois suivants. Un tripatouillage bien réel qui devrait se traduire par une baisse très virtuelle du chômage.
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0 # superuser 2006-06-29 16:34
Même si la CRP ne dure que 8 mois (pendant ce temps ses signataires sont placés en catégorie 4, et non en catégorie 1), malgré tout, avec les rotations, cela contribue à soulager les chiffres du chômage officiel de façon non négligeable.
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0 # superuser 2006-06-29 15:50 La direction de l'entreprise Kodak a annoncé jeudi matin en comité d'entreprise l'arrêt de l'activité de conditionnement de films radiographiques , ce qui correspond à une réduction d'environ 300 postes dans l'usine de Chalons-sur-Saône (Saône-et-Loire).

"La société Eastman Kodak poursuit la mise en oeuvre de sa stratégie de développement dans le domaine numérique tout en faisant face au déclin de l'activité photographique traditionnelle", a indiqué la direction dans un communiqué.

"C'est la fin de la production de Kodak sur le site", a déclaré Jean-Philippe Cureau, le secrétaire CGT de Kodak. "Il va rester entre 150 et 200 personnes pour tout ce qui est relation clientèle. Ce sera l'interconnexion entre la distribution au niveau européen et la production qui sera faite aux Etats-Unis". "Il y a eu des communications depuis plusieurs années où on se préparait à la fin. C'est vrai que l'on n'avait plus qu'une activité de finition de radios médicales, donc on s'attendait à quelque chose mais peut-être pas aussi rapidement. Depuis le début de l'année, ils ont supprimé le premier niveau de la fabrication de radios médicales", a poursuivi le syndicaliste. "On a déjà un plan en cours de 332 emplois supprimés au 1er mai ; on va vers 312 nouvelles suppressions d'emplois pour septembre (…) avec des salariés qui ont une quarantaine d'années en moyenne d'âge", a déploré Jean-Philippe Cureau.

Le délégué Force ouvrière Philippe Molard a dénoncé "l'attitude des actionnaires américains et des fonds de pension qui sont derrière". Pour lui, "c'est la rapidité de l'enchaînement des plans sociaux en 2006 qui nous a surpris, surtout quand on se souvient que l'on était plus de 3.000 employés sur le site de Chalons en 1991".
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0 # superuser 2006-06-30 20:03
L'équipementier automobile américain Johnson Controls prévoit de fermer d'ici à début 2007 son usine de Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin), ce qui entraînera la suppression de 331 emplois sur 346.

La direction de la filiale alsacienne Johnson Controls Roth a convoqué ce vendredi un comité central d'entreprise extraordinaire pour le 12 juillet au siège de Strasbourg, portant sur le "projet de fermeture" du site de Schweighouse-sur-Moder.

Cette usine, qui fabrique des pavillons (garnitures intérieures de toits), a déjà perdu plus de 120 emplois en un an dans le cadre d'un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) toujours en cours. Ce plan avait été déclenché en mars 2005 en raison d'une perte cumulée de 61 millions d'euros en cinq ans, qui s'est creusée depuis.
A l'annonce du plan social, Johnson Controls Roth avait également invoqué la "concurrence forte", la perte de plusieurs marchés, la "faible évolution du marché automobile" en Europe de l'ouest ainsi qu'un transfert de production de Schweighouse vers une nouvelle usine codétenue par le groupe… en Pologne.
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0 # superuser 2006-06-29 20:55 Le nombre de demandeurs d'emploi en France a reculé de 2,16% en mai (- 48.900 personnes), totalisant 2.213.100 personnes, et le taux de chômage au sens du BIT a atteint 9,1% de la population active (-0,2 point), selon les données officielles rendues publiques jeudi soir.

En mai, le nombre de chômeurs de catégorie 1 a reculé de 48.900 personnes (- 2,16%), soit la baisse mensuelle la plus forte depuis "mars 2000", a commenté Jean-Louis Borloo, qui a qualifié ce recul d'"historique".
Il faut remonter en fait à septembre 2000 pour retrouver une baisse mensuelle aussi forte, a précisé par la suite à l'AFP le ministère de l'Emploi. La baisse était alors de 53.800 demandeurs d'emploi, autant qu'en mars 2000, un chiffre jamais atteint ensuite, jusqu'à ce mois de mai 2006.

Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie 1 (personnes immédiatement disponibles à la recherche d'un CDI à temps plein) s'établit désormais à 2.213.100, son niveau le plus faible depuis février 2002, selon les données du ministère de l'Emploi.
Le chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) - calculé différemment - a quant à lui reculé de 0,2 point par rapport à avril, revenant à 9,1% de la population active.

Le chômage baisse en France de manière quasi continue depuis le mois de février 2005, enregistrant un recul de 261.000 demandeurs d'emploi en quinze mois (-11%).

Dévoilant ces chiffres jeudi devant des journalistes, Jean-Louis Borloo a estimé que l'amélioration du chômage était à mettre essentiellement au crédit des mesures du "plan gouvernemental" de cohésion sociale lancé, à son initiative, en janvier 2005.

(Source : Boursorama.com)
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0 # superuser 2006-06-30 14:27 L'association de défense des chômeurs AC! a dénoncé ce matin une "précarisation de l'emploi" parallèle à la baisse du chômage en mai, soulignant les 36.190 chômeurs radiés et des créations d'emploi consistant surtout en des "mi-temps au demi-Smic".

"Le ministre de la Cohésion sociale a une fois encore violé l'embargo sur les chiffres du chômage, dont il a la responsabilité, pour distiller sans contradiction possible son discours sécurisant", affirme AC! (Agir ensemble contre le chômage) dans un communiqué. Pourtant, "la précarisation de l'emploi est évidente", ajoute l'association, dénonçant une "chasse aux chômeurs" illustrée selon elle par les 36.190 radiations.

AC! souligne aussi la faible augmentation de l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel avec, en parallèle, "un développement des emplois aidés, qui sont des mi-temps au demi-Smic".
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0 # superuser 2006-06-30 14:31 "Info ou intox ?", s'interroge le syndicat, demandant au ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo "d'arrêter l'intox et d'ouvrir de véritables négociations pour une véritable politique de l'emploi et du développement industriel".

Car "il ne suffit pas de se cacher derrière certaines données chiffrées pour clamer haut et fort en répétant chaque mois pour se convaincre que le chômage baisse réellement", estime la CGT, selon laquelle d'autres chiffres montrent que "la réalité n'est pas aussi évidente".

"Ainsi le dispositif CRP - convention de reclassement personnalisée - compte à ce jour 45.639 stagiaires de la formation professionnelle non comptabilisés comme demandeurs d'emploi", dit la CGT. "En outre plus de 411.000 licenciés par les entreprises sont dispensés de recherche d'emploi à 57 ans, donc non comptabilisés également", poursuit-elle. "Enfin, du fait de la réduction des durées d'indemnisation du régime d'assurance chômage, chaque mois, 70.000 chômeurs sont exclus de l'indemnisation", rappelle le syndicat.


"Les emplois créés aujourd'hui sont majoritairement des emplois de services à la personne promus par le ministère de l'emploi", dont le "succès, comparé à celui des emplois issus de CNE, prouve que la solution du chômage ne réside pas dans un accroissement de la flexibilité", estime la CFTC. "Reste que les nouveaux emplois de service à la personne sont souvent des emplois à temps partiel contraint", "acceptés faute de mieux", par des femmes, contre une rémunération qui "ne leur permet pas de subvenir à tous leurs besoins". Celles-ci ont souvent "la responsabilité d'une famille monoparentale et alimentent le nombre, sans cesse croissant, de travailleurs pauvres".
La CFTC demande une négociation sur le "temps partiel contraint", afin que celui-ci "n'enferme pas les femmes dans la précarité."
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0 # superuser 2006-06-30 15:23
Selon un communiqué d'Eric Besson et Alain Vidalies, secrétaires nationaux du Parti socialiste - respectivement à l'économie et aux entreprises -, "la baisse statistique du nombre de chômeurs au mois de mai est une nouvelle fois totalement indépendante de (l') action (gouvernemental e), puisqu'elle découle d'abord de l'augmentation des radiations de l'ANPE (…), de l'élévation mécanique du nombre de départs à la retraite et de manipulations administratives , telle que l'exclusion de 54.000 titulaires de conventions de reclassement personnalisée des chiffres du chômage".

Le PS note que "les chiffres communiqués par le gouvernement sont contradictoires , dès lors qu'il apparaît que les radiations pour reprise d'emploi sont en recul de 7,4% par rapport au mois précédent".

"L'emploi marchand, lui, continue de tourner au ralenti, avec moins de 6.000 créations nettes par mois", ajoute le communiqué, qui estime que "le gouvernement est en réalité incapable de relancer la machine économique".
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