Actu Chômage

dimanche
22 décembre
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil Social, économie et politique Cellules de reclassement : résultats décevants

Cellules de reclassement : résultats décevants

Envoyer Imprimer
La DARES vient de publier une étude sur les résultats des cellules de reclassement mises en place lors des plans sociaux - aussi pudiquement appelés "plans de sauvegarde de l'emploi" - à l'issue de restructurations d'entreprises en 2005.

L'année dernière, 1.270 plans de sauvegarde de l'emploi ont été notifiés. Ils ont permis à 22.500 personnes d'adhérer à l'un des quatre dispositifs publics d'accompagnement des restructurations d'entreprises qui peuvent être mis en place par l'entreprise avec l'aide de l'Etat : la cellule de reclassement, l'allocation temporaire dégressive, le congé de conversion ou la convention de formation et d'adaptation.
La DARES a observé que, parmi ces formules destinées à éviter les licenciements et favoriser le reclassement interne ou externe, c'est la cellule de reclassement qui est la plus utilisée : 747 conventions ont accueilli 17.000 salariés en 2005, soit les trois-quart des bénéficiaires. (Il existe aussi des cellules de reclassement non conventionnées, entièrement financées par les entreprises de 1.000 salariés qui licencient, et que la DARES n'a pas pu analyser.)

Il s'avère qu'à la sortie de la cellule de reclassement, si 56% des bénéficiaires ont retrouvé un emploi, seulement 28,7% ont décroché un CDI. "Plus la qualification est élevée, plus les chances de retrouver un emploi sont fortes, et plus la probabilité de trouver un CDI est élevée", observe la DARES. Un constat aussi décevant qu'inégalitaire, vu les moyens mis en œuvre… L'étude précise que les plus de 50 ans retrouvent moins souvent que les autres un emploi (20,9% contre 32,2% pour les moins de 30 ans), et les femmes moins souvent que les hommes (21,9%, contre 34,2%). Ce constat rejoint une autre enquête du ministère du Travail publiée cet été sur les plans sociaux de l'année 2004 : un an après, seulement 20% des salariés concernés avaient retrouvé un emploi stable.

Le débat est le même que pour les cabinets privés sollicités par l'Unedic, tellement plus chers mais supposés mieux placer les chômeurs : tant que la création d'emplois véritables et dignes de ce nom ne sera pas au rendez-vous, on se demande quel miracles ces dispositifs renforcés d'accompagnement et de reclassement pourront bien faire pour les victimes des plans sociaux...

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Vendredi, 15 Septembre 2006 09:12 )  

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le ...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...