Si vous n'avez pas retrouvé un travail dans les 12 mois impartis, vous passez en Alg2 (l'équivalent de notre ASS, entre 331 et 345 € par mois). Pour prétendre à cette allocation, il faut respecter les critères de la Bundesagentur für Arbeit : vous ne devez pas habiter dans un appartement trop grand (45 m² pour une personne seule), ne pas posséder une voiture dont la valeur marchande excède 5.000 €, ne pas hériter (on vous suspend l'Alg2 jusqu'à épuisement de votre pécule), accepter la visite de "fouineurs sociaux" qui inspecteront votre logement, renoncer au secret bancaire, répondre présent dans les 24 heures à toute convocation par courrier, et accepter n'importe quel job y compris à 1 euro de l'heure.
Une large palette de mesures inhumaines à découvrir dans LES DESSOUS DU PLAN HARTZ, un témoignage de notre ami Stephan, membre de notre association et chômeur d'origine allemande.
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Commentaires
Bien que le système ait fait ses preuves outre-Rhin dans les années 90, les entreprises rechignent de plus en plus à recruter des apprentis.
C'est LA voie royale vers un premier emploi. Ou plutôt, c'était. Fin septembre, 30.000 à 40.000 jeunes Allemands entameront l'année scolaire sans place d'apprentissage. Il y a deux ans, ils étaient déjà 20.000 à ne pas avoir trouvé d'entreprise prête à les former.
La formation en alternance (la moitié du temps passé en entreprise, l'autre sur les bancs d'une école professionnelle et ce, pendant en moyenne trois ans) est au coeur du système de formation outre-Rhin. Un million et demi de jeunes sont en cours de formation chaque année. Deux tiers d'une classe d'âge passe par l'apprentissage. Artisanat, métiers de la vente, banques… le système assure la formation pour 350 métiers «protégés», c'est-à-dire qu'on ne peut exercer sans avoir été apprenti. Grâce à l'apprentissage, l'Allemagne affiche un taux de chômage des jeunes (15%) inférieur à la moyenne en Europe de l'Ouest (17%).
Sans grand espoir. Le système a fait ses preuves : 57% des apprentis sont embauchés par leur entreprise en fin de formation (72% de ceux qui sont formés par une grande entreprise). Mais les années fastes sont loin. Le nombre des nouveaux contrats signés ne cesse de reculer depuis 1999 (à l'exception de 2004, année où employeurs et syndicats ont signé un pacte pour l'apprentissage par lequel le patronat s'engageait à former davantage de jeunes).
Anja, 16 ans et demi, s'apprête à démarrer sa formation chez un boulanger bio de Berlin. Elle ne semble guère enthousiaste. Son rêve était de devenir assistante médicale. «J'ai envoyé des tas de lettres, mais je n'ai rien trouvé», soupire-t-elle. Aussi a-t-elle accepté le poste d'apprentie boulangère trouvé par relation. Sans grand espoir : le patron ne la gardera pas à l'issue de la formation. Selon les estimations des syndicats, un quart seulement des entreprises allemandes forment aujourd'hui encore des jeunes. «Former plus de jeunes, c'est bien, concède Renate Müller, qui dirige une petite chaîne de pressings de 10 salariés à Berlin. Mais à quoi cela servirait-il que je prenne un apprenti si je ne peux lui offrir de contrat à l'issue de sa formation ?»
D'autant que celle-ci coûte cher à l'employeur. Un apprenti touche en moyenne 600 euros par mois. Si l'on inclut les coûts annexes (investissement en matériel, salaire du maître) et en prenant en compte le «chiffre d'affaires» réalisé par le jeune, cela revient à 725 euros nets par mois, selon l'institut fédéral de formation professionnelle BIBB. La contribution globale des entreprises à la formation est ainsi estimée à près de 30 milliards d'euros par an contre 6 milliards pour l'Etat, par le biais des Länder qui gèrent les écoles professionnelle s.
Faible niveau scolaire. Pas question donc de s'embarrasser de candidats qui ne répondraient pas entièrement aux attentes de l'employeur. Or, bien des patrons se plaignent du niveau scolaire trop faible des candidats. «Beaucoup des jeunes qui se présentent chez nous ne savent même pas restituer le contenu d'un texte avec leurs propres mots, déplore le chef d'une entreprise de travail temporaire, bien décidé à ne plus former d'apprentis. Aptitude à travailler en équipe, ponctualité, fiabilité… Toutes ces qualités perdent du terrain.»
«Nous aimerions bien former davantage de jeunes, ajoute la responsable du personnel d'une banque installée en ex-RDA. Mais depuis des années, nous sommes déçus. Que ferions-nous de mauvais candidats ?» Même son de cloche dans la distribution. «Les personnes que nous formons sont en contact avec la clientèle. Elles doivent donc avoir un niveau suffisant en mathématiques et en allemand. Ces conditions sont de moins en moins remplies par les jeunes candidats qui se présentent», déplore Achim Starck, patron d'un supermarché.
Les grandes boîtes qui veulent des apprentis qui ont le bac rechignent elles aussi. Cette année, Siemens ne trouve pas de candidates à son goût pour sa formation d'électronique réservée aux filles. Pour 26 places proposées, 7 candidates seulement ont été retenues.
(Source : Libération) Répondre | Répondre avec citation |
Pour le rabbin de Mecklembourg-Poméranie occidentale, William Wolff, il n'y a pas de raison de s'inquiéter, c'est un phénomène "qu'une société démocratique doit pouvoir encaisser". Pour beaucoup de médias allemands, c'est un "appel au sursaut" que doit entendre d'urgence la coalition au pouvoir d'Angela Merkel.
Avec près de 7% des voix obtenues aux élections régionales en Mecklembourg-Poméranie, fief électoral de la chancelière, le NPD fait entrer l'extrême droite au parlement d'un troisième Land. Le parti n'a pas renouvelé son exploit de septembre 2004 en Saxe, où il avait réuni 9,2% des suffrages, mais il fait mieux que les quelque 5% engrangés par l'autre parti d'extrême droite DVU (Union populaire allemande), également en septembre 2004, dans le Brandebourg (Est). Il a surtout effectué une avancée considérable, puisqu'il n'avait même pas atteint le score de 1% aux précédentes élections. Trois des six Länder de l'ex-RDA s'illustrent désormais par une présence plus ou moins forte de l'extrême droite dans leur paysage politique.
Une campagne agressive. La campagne du NPD a été particulièremen t agressive dans le Mecklembourg. Depuis la réunification de l'Allemagne, la région est devenue la plus pauvre du pays, avec un taux de chômage à 18,2% et une population en baisse de 15% depuis la fin du communisme. Le parti, que le gouvernement fédéral avait tenté de faire interdire en 2003, a progressé en multipliant les tirades anti-immigration et les attaques contre la grande coalition rouge-noir qui réunit le SPD et la droite au pouvoir (CDU/CSU). Il a également su exploiter le poids du chômage, qui frappe un actif sur cinq.
La coalition sortante SPD-PDS (ex-communistes) devance de peu le parti chrétien-démocrate à ce scrutin, ses quelque 30% lui permettant à peine d'obtenir la majorité absolue au Landtag régional. On ne sait pas encore si cette coalition sera renouvelée ou si lui sera substituée une association, sur le modèle fédéral, avec la CDU. Cette dernière donnerait à la grande coalition au pouvoir en Allemagne une majorité des deux tiers au Bundesrat, la chambre des Etats, en plus de la majorité des deux tiers dont elle dispose déjà au Bundestag, laissant au gouvernement Merkel une plus grande latitude encore pour les réformes à venir.
(Source : L'Express) Répondre | Répondre avec citation |
Braillant dans un mégaphone des propos dignes du IIIe Reich sur fond de Walkyrie, les membres du Parti nationaliste allemand (NPD) font campagne à Pankow, un quartier au nord de Berlin. C’est la dernière ligne droite avant les élections qui se tiendront dimanche dans la ville-État de Berlin. Les électeurs sont appelés à voter pour les assemblées municipales des arrondissements ainsi que pour le Parlement régional.
Entre le «moi ou les immigrés ?» mettant en scène de jeunes têtes blondes et le «bon retour au pays !» souhaité à deux femmes voilées montrées de dos avec des sacs plastique, les affiches du NPD font parler d’elles. «C’est alarmant de constater avec quelle assurance et quelle insolence les néonazis font campagne», déclare Andreas Köhn, chef-adjoint de Ver di Berlin, le syndicat unifié des services. Selon la chef des renseignements généraux berlinois, Claudia Schmid, la police compte déjà, depuis le début de l’année, une quarantaine d’agressions apparentées à l’extrême droite, contre 52 en 2005. «Nous attirons depuis longtemps l’attention sur les agissements de la scène d’extrême droite berlinoise», explique-t-elle. «Mais lorsque les néonazis s’attaquent à des étrangers, des militants de gauche ou des SDF, les citoyens ne réagissent même plus.»
Selon les derniers sondages, l’extrême droite ne devrait toutefois pas franchir la barre des 5% nécessaires pour siéger au Parlement de Berlin. Les deux partis d’extrême droite, le NPD et les Republikaner, seraient toutefois susceptibles d’entrer dans 4 des 12 assemblées d’arrondissemen t. Ils se sont en effet méticuleusement partagé les quartiers de Berlin pour ne pas être en concurrence à ce niveau-là.
Si la percée de l’extrême droite pourra sans doute rester limitée dans la capitale, la situation apparaît bien plus compromise en Mecklembourg - Poméranie, un Land du nord-est où un scrutin régional a lieu également dimanche. Le NPD est donné en effet à plus de 7% des suffrages par les sondages et il pourrait donc faire son entrée dans le Parlement du Land, comme il l’a fait en Saxe, il y a deux ans. Les néonazis pourraient bénéficier, une nouvelle fois, d’un vote protestaire sanctionnant tous les partis réputés établis. Dans une région qui détient le plus fort taux de chômage du pays, une partie de la population, en particulier des jeunes, touchée par le manque de perspective et la misère sociale est devenue très réceptive au discours raciste de l’extrême droite.
(Source : L'Humanité) Répondre | Répondre avec citation |
Je me permettrais juste une remarque non innocente:
"l'Allemagne troisième puissance économique mondiale MALGRE ses 10,6% de chômeurs"?
NON,
"l'Allemagne troisième puissance économique mondiale GRACE A ses 10,6% de chômeurs"…
car je ne peux imaginer que vous ne connaissiez pas encore le NAIRU!!!!
Alors si c'est cependantle cas , foncez vous documenter, par exemple ici:
http://lenairu.blogspot.com
http://lenairu.free.fr
Enfin, je rappelle aussi ce point essentiel que l'article de Stephan illustre (malheureusemen t) trop bien: la fonction du chômeur dans les sociétés modernes est celle d'un sacrifié au rabais.
Je cite Bernard Salanié, L'économie sans tabou, éditions Le Pommier, 2004. Economiste au CREST, centre de recherche de l'INSEE, professeur à polytechnique et à l'ENSAE.
Où l'on découvre un étonnant "Taux de sacrifice"…
Chapitre " Les multiples formes du chômage ", p.88 :
"Réciproquement, une baisse de l'inflation ne peut être obtenue qu'au prix de l'acceptation d'un taux de chômage supérieur au taux de chômage structurel pendant la période de désinflation.
Pour donner un ordre de grandeur on estime que la valeur du "TAUX DE SACRIFICE" est entre 2 et 3% : pour réduire l'inflation de 1%, il faut tolérer une augmentation du taux de chômage de 2 ou 3% pendant un an, ou de 1% pendant 2 ou 3 ans. C'est la forme moderne de la courbe de Phillips, parfois évoquée dans les journaux, qui représente les variations de l'inflation en fonction du taux de chômage. Elle rend bien compte du processus de désinflation qu'a connu la France au milieu des années 80."
VU SOUS CET ANGLE, LE CHÔMAGE DE MASSE DURABLE DE CES TRENTE DERNIERES ANNEES APPARAÎT CLAIREMENT COMME UN SACRIFICE SOCIETAL DELIBERE…
Guillaume de Baskerville
Répondre | Répondre avec citation |
non, ce n'est pas vrai. Pour que la Bundesagentur prenne en charge l'intégralité du loyer et des frais de chauffage, il ne faut pas que le loyer dépasse un certain montant ni que le logement dépasse une certaine surface. Sinon, le bénéficiaire de l'ALGII doit payer le reste de sa poche ou sous-louer une partie de son appartement. La polémique sur les déménagements "forcés" (Zwangsumzüge) a été lancée par la Linkspartei mais ne correspond absolument pas à la réalité. Sauf pour ceux qui vivaient dans des logements très au-dessus de leurs moyens et doivent se contenter de moins.
Je rappelle aussi que :
1. 45 m2 pour une personne seule, c'est déjà pas mal
2. Les allocations logement françaises ne couvrent presque jamais l'intégralité du loyer et jamais les frais de chauffage
3. Il y a une différence conséquente entre les loyers français très élevés partout et les loyers allemands élevés seulement dans les très grosses villes comme Munich, Hambourg, Francfort ou encore Stuttgart
4. En Allemagne, on peut sous-louer pour diminuer les frais, pas en France sauf accord exprès du propriétaire
quel RMIste français peut se payer les frais d'une voiture à 5 000 € ?
rien d'anormal là-dedans, et il me semble que c'est également le cas pour le RMI…
et les contrôles CAF, alors ? En plus, si vous saviez le nombre de couples notoires qui n'en sont plus au moment de bénéficier de l'ALGII !
que penseriez-vous d'un bénéficiaire du RMI qui aurait 50 000 € sur son livret d'épargne ? Par ailleurs, le contrôle des relevés de banque - s'il y a soupçon, ils ne sont pas systématiquemen t contrôlés, nota bene - est à comparer avec les contrôles du fisc, rien de plus logique…
oui, c'est vrai, c'est hard par rapport à la France mais là aussi, il faut comprendre que si on déclare rechercher un emploi en France, on est théoriquement censé être disponible quasiment 24h/24h
là encore, attention. Si on a un travail à temps partiel ou complet avec paiement de charges sociales, voire pas de charges sociales ou presque (les 400-€-Jobs, qui fleurissent dans le commerce ou chez les particuliers), on peut légalement refuser un job à 1 €. Par ailleurs, les règles de cumul d'un travail à temps partiel avec l'ALGII paraissent à première vue plus restrictives qu'en France mais elles ne sont pas limitées dans le temps, ce qui n'est pas le cas en France.
Au risque de choquer, ces règles de cumul font que certains bénéficiaires - entre autres parents de familles nombreuses ou mères seules - n'ont pas intérêt à prendre un temps complet, sinon ils perdent l'ALGII et en particulier le bénéfice de la prise en charge de l'intégralité du loyer. Même si, du coup, le bénéficiaire peut avoir les allocations familiales en plus, souvent, elles sont absorbées par les frais de garde ou les transports.
Tout compte fait, HartzIV n'est qu'un alignement de l'Allemagne sur ce qui fait habituellement en fait d'aide sociale en Europe. Les Allemands n'ont absolument plus les moyens de se payer une politique sociale si généreuse qu'elle en était devenue injuste. Répondre | Répondre avec citation |
" non, ce n'est pas vrai"
Réponse:
"Zusätzlich werden angemessene Wohnungs- und Heizkosten erstattet; als "angemessene Wohnungsgröße" gilt eine Fläche bis ca. 40 m² mit einer Warmmiete von ca. 300 EUR (eine Person)"
source: http://www.alleinerziehend.net/alleinerziehendinfo173.html
Effectivement, j'ai tapé trop haut, ce n'est que 40m2.
"4. En Allemagne, on peut sous-louer pour diminuer les frais, pas en France sauf accord exprès du propriétaire"
Réponse: C'est faux.
"Keine Untervermietung ohne Erlaubnis, sonst riskieren Sie eine fristlose Kündigung. "
Source: http://www.immobilienscout24.de/de/umzug/mietertipps/vertrag//ratgdmbdl0147.jsp
Traduction: Pas de souslocation sans l'accord, sinon vous risquez une résiliation sans préavis.
"ne pas posséder une voiture dont la valeur marchande excède 5.000 €"
"quel RMIste français peut se payer les frais d'une voiture à 5 000 € ?"
Réponse: Quel est le rapport?
Si l'assurance est payé pour une année, si vous ne roulez que le stricte minimum, si… Quelle différence de frais entre une voiture d'une valeur de 5000 euro ou d'une voiture d'une valeur de 1500 euro, sinon la voiture à 5000 euro ou plus risque moins d'avoir des fais de réparations.
"ne pas hériter (on vous suspend l'Alg2 jusqu'à épuisement de votre pécule)"
"rien d'anormal là-dedans, et il me semble que c'est également le cas pour le RMI…"
Réponse: On peut discuter si c'est "normal" ou "anormal".
En tout cas, en France on se base uniquement sur les revenus. Si vous avez un capital qui vous donne des intérêts, on prend on compte les intérêts comme revenus, mais on ne vous prend pas le capital.
"accepter la visite de "fouineurs sociaux" qui inspecteront votre logement"
"et les contrôles CAF, alors ? En plus, si vous saviez le nombre de couples notoires qui n'en sont plus au moment de bénéficier de l'ALGII !"
Réponse:
Ce n'est pas parce que la CAF aussi contrôle les ménages que c'est forcément bien. Dans l'article je ne dis pas que tout serait pire en Allemagne. Même en France il y a des choses critiquables.
Dans la constitution allemande, la sphère privée est protégée (mais pas pour un demandeur d'emploi Alg2)
"renoncer au secret bancaire"
"que penseriez-vous d'un bénéficiaire du RMI qui aurait 50 000 € sur son livret d'épargne ? "
Réponse: Je n'en pense rien.
Placé à 3% , ce capital donnerait 1500 euros par an, divisé par 12, ça fait 125 euros par mois que le RMIste doit déclarer comme revenu mensuel. Ces revenus seront prise en compte, un point c'est tout.
"répondre présent dans les 24 heures à toute convocation par courrier
"oui, c'est vrai, c'est hard par rapport à la France mais là aussi, il faut comprendre que si on déclare rechercher un emploi en France, on est théoriquement censé être disponible quasiment 24h/24h"
Réponse: C'est écrit où?
En France, un demandeur d'emploi doit déclarer un absence supérieur à 7 jours, alors il peut se permettre d'être absent pendant 6 jours. Donc on est loin des "24h/24".
"accepter n'importe quel job y compris à 1 euro de l'heure"
"là encore, attention. Si on a un travail à temps partiel ou complet avec paiement de charges sociales, voire pas de charges sociales ou presque (les 400-€-Jobs, qui fleurissent dans le commerce ou chez les particuliers)"
Réponse: Oui, si vous en avez un.
La pluspart des demandeurs d'emploi qui s'inscrivent à l'ANPE n'ont pas ce job à 400 euro. Et encore. De ces 400 euros vous ne pouvez en garder que 160.
(source: http://www.sovd-bbg.de/aktuelles.html)
Sinon je vous renvoie à l'article
http://www.spiegel.de/wirtschaft/0,1518,439588,00.html
Je resume: Un ex-chômeur est demandé par sa ANPE de quitter son CDI de chef de dépot pour accepter un travail de vendeur de chaussures dans lequel il gagnerait éventuellement quelques euro de plus que dans son travail actuel. Sa compagne reçoit actuellement l'ALG2, et comme concubin il doit "tout faire pour réduire le besoin d'aide de sa concubine". Or qu'il y a un risque de na pas être pris après la période d'essai ou qu'il se plait énormément dans son CDI actuel n'intéresse guère sa ANPE.
Source: http://www.spiegel.de/wirtschaft/0,1518,439588,00.html
C'est vraiment génial, Hartz 4… Répondre | Répondre avec citation |