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Accueil Social, économie et politique Le chômage est resté stable en août

Le chômage est resté stable en août

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Le taux de chômage officiel demeure inchangé et remonte à 9% de la population active, correspondant aux 2.159.700 demandeurs d'emplois de catégorie 1 qu'a recensés l'ANPE au 31 août, soit 200 inscrits en moins par rapport à juillet.

A noter que le nombre de demandeurs d'emploi des catégories 1 et 6 s'est élevé à 2.614.600, soit 2.400 chômeurs de plus par rapport à juillet.

Pour éviter de nous répéter encore ce mois-ci, nous vous invitons à (re)lire notre article du mois dernier qui énumère avec précision les différents points qui nous permettent de contester formellement le bilan - et la propagande - du gouvernement sur ce terrain.

De même, nous attirons l'attention sur l'effet "papy-boom" tant vanté par le ministre de la cohésion sociale et qui aurait pesé sur ces bons chiffres : il s'avère pour l'instant que sur les 600.000 départs annuels à la retraite actuels et escomptés pour les années à venir, seul un tiers des postes seraient visiblement maintenus, les autres ayant été supprimés ou délocalisés => Lire notre article correspondant.

Egalement, nous rappelons que le nombre réel de chômeurs n'a pas baissé depuis neuf ans et qu'il est important de faire la différence entre le chômage apparent, calculé selon les critères restrictifs que nous dénonçons car ils éludent notamment l'impact de la précarité, et le chômage réel qui, calculé en "emplois équivalent temps plein", dévoile une toute autre réalité.

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Mis à jour ( Jeudi, 28 Septembre 2006 21:27 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2006-09-28 20:40 Alors que la plupart des économistes s'attendaient à une nouvelle baisse du taux de chômage à 8,8% en août, Jean-Louis Borloo impute la remontée de ce taux à des différences de calcul et à une baisse du nombre de travailleurs saisonniers employés l'été dernier…

Après être descendu en juillet à 8,9% de la population active, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a retrouvé son niveau de juin, c'est-à-dire 9%. Pour Jean-Louis Borloo, les demandeurs d'emploi qui ont travaillé moins de 78 heures dans le mois, "c'est-à-dire les activités saisonnières ou occasionnelles, sont considérés comme des chômeurs en France mais pas dans les chiffres du BIT. Il y a eu en août une légère réduction des travailleurs occasionnels, ce qui fait que le chiffre français est à la baisse et le chiffre du BIT, qui ne les reconnaît pas comme chômeurs, augmente", a-t-il expliqué.

"On a également les jeunes revenus de vacances qui font leur première inscription (à l'ANPE), ce qui est classique ce mois-là."

"On va voir sur les deux mois qui viennent mais j'ai plutôt confiance", a ajouté le ministre de l'Emploi. "Je pense que le cap des deux millions dans l'année 2007 sera tenu. La tendance lourde n'a pas changé."
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0 # Yves 2006-09-29 12:12 Par Gérard Larcher (source : Les Échos)

Avec 250.000 chômeurs de moins en un an, l'amélioration du marché de l'emploi est bien réelle. Et les quelques à-coups, en janvier et ce mois-ci, ne suffisent pas à contredire une tendance que je crois profonde et durable. J'ai été parmi les premiers à expliquer que la baisse du chômage trouvait sa source dans la vitalité des créations d'emplois dans les entreprises et dans une meilleure fluidité du marché du travail.

Pourtant, que n'a-t-on pas entendu au cours de ces derniers mois. «Effet d'optique», «traitement statistique du chômage», voire «manipulations administratives ». La gauche, notamment, a fait preuve d'une imagination inhabituelle pour tenter de semer le doute dans l'esprit des Français sur la réalité de la baisse du chômage. Soyons clairs. Non, la population active ne diminue pas et les jeunes sont toujours aussi nombreux à se présenter sur le marché du travail. Non, l'ANPE n'a pas procédé à des radiations «massives» de chômeurs. Le responsable du syndicat majoritaire à l'ANPE a d'ailleurs jugé utile de préciser qu'il «n'y avait aucune consigne en ce sens».

La reprise de l'emploi est désormais avérée. Malgré tout, les mauvaises polémiques ne cessent pas. Ce ne serait pas les bons emplois, pas les bons contrats de travail - des emplois fast-food ai-je même entendu. Donc, cela ne compterait pas ! Pourtant, le nombre de CDI progresse comme celui des autres types de contrats, sachant que même un contrat court est évidemment préférable au chômage !

A quelques mois d'échéances majeures, il est bon de se souvenir que les hommes politiques ont l'ardente obligation de dire la vérité aux Français. De dire la vérité sur les difficultés lorsqu'il y en a. Mais de dire aussi la vérité lorsque notre pays va mieux. Les chiffres, les voici. Plus de 70.000 emplois créés au cours des trois derniers mois, soit à peu près 300.000 en rythme annualisé : ce sont les meilleurs résultats depuis cinq ans ! 230.000 entreprises sont créées chaque année, rythme jamais égalé.

Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Le politique peut agir. Encore faut-il s'y prendre correctement. On peut bien sûr créer des emplois à crédit. La gauche en a fait une brillante démonstration avec les emplois-jeunes. Mais le réveil est douloureux lorsqu'il s'agit de payer la note. 20 milliards d'euros pour embaucher des jeunes qualifiés dans le secteur public et finalement renvoyer nombre d'entre d'eux vers le chômage. Depuis 2002, nous avons changé de méthode et de logique : en engageant des réformes structurelles pour lutter contre toutes les causes du chômage.

D'un côté, nous avons restauré la capacité d'embauche des entreprises. Je pense à l'assouplissement des 35 heures, mais aussi à la politique d'allégements de charges qui, poursuivie et élargie, a créé 800.000 emplois, selon les estimations du Conseil d'orientation pour l'emploi. Cela en fait la mesure la plus efficace pour l'emploi jamais mise en oeuvre. Nous avons ouvert les portes des PME grâce au CNE. Plus de 600.000 embauches ont été réalisées en un an. Selon la Dares, entre 10 et 30 % de ces emplois n'auraient pas vu le jour sans ce nouveau contrat. Et cela sans aucun coût pour les budgets publics.

De l'autre, nous relevons les taux d'activité, notamment chez les salariés âgés. Né d'une concertation avec les partenaires sociaux, le plan senior, en contribuant à mettre fin aux préjugés, favorise le maintien et le retour dans l'emploi des plus de 55 ans. Avec le droit individuel à la formation, nous disposons d'un outil d'adaptation des qualifications et de sécurisation des parcours professionnels. L'alternance que nous avons ressuscitée est maintenant plébiscitée par les jeunes. Enfin, nous avons rénové le service public de l'emploi en instaurant le suivi mensuel personnalisé des demandeurs d'emploi

Un élan décisif est enclenché. Je veux dans les mois à venir en sécuriser et en amplifier les effets, notamment pour les jeunes. J'ai deux priorités. Tout d'abord, je souhaite, avec le ministre de l'Education nationale, la mise en place d'un grand service public de l'orientation pour lequel un délégué interministérie l vient d'être nommé. Les jeunes doivent être éclairés sur leur choix d'orientation (chances de réussite, taux d'insertion professionnelle des filières…). Puis, je veux réussir à rapprocher les écoles et les universités du monde du travail, deux univers qui se connaissent mal. Par ailleurs, le développement de l'alternance dans le supérieur est tout à fait essentiel.

Enfin, j'ai le souhait de développer massivement la VAE (validation des acquis de l'expérience). Ce dispositif permet de reconnaître les compétences acquises, et ce faisant d'ouvrir de nouvelles possibilités professionnelle s. C'est une véritable révolution : nous allons passer d'une logique de protection - illusoire - des emplois à une logique de protection des personnes.

L'agenda politique que porte la majorité et que je mets en oeuvre depuis deux ans a produit depuis deux ans des effets considérables. Avec de l'audace et de la détermination, nous avons ébranlé durablement les causes du chômage. Il y a encore beaucoup à faire, mais ces résultats me convainquent que notre direction est la bonne.

GÉRARD LARCHER est ministre délégué à l'Emploi, au Travail et à l'Insertion professionnelle des jeunes.
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0 # superuser 2006-09-29 17:40 FO attribue la stagnation du chômage en août à la baisse des convocations et des radiations de chômeurs pendant les vacances scolaires.

En août, le nombre de sorties des listes de l'ANPE pour absence au contrôle a reculé de 30.000 en données brutes par rapport à juillet, à 116.931. "Il aura suffi que grâce, ou à cause des vacances, le nombre de convocations à entretiens pour certaines catégories de chômeurs ait diminué au moins d'août pour que le nombre de chômeurs radiés diminue, lui aussi de 30.000", note FO. Pour le syndicat, "ceci explique tout simplement que le taux de chômage ait stagné".

Estimant que la France "ne peut se contenter d'un niveau de croissance qui ne crée que de l'emploi précaire", FO juge que la "revalorisation du pouvoir d'achat reste une priorité".
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0 # superuser 2006-09-29 23:29 La CGT, qui s'inquiète des conséquences prochaines des suppressions d'emplois massives annoncées par de grandes entreprises françaises, estime que le taux de chômage du mois d'août démontre "la fragilité de l'amélioration de la situation de l'emploi".

La CGT relève que dans les inscriptions à l'ANPE, le nombre de personnes en fin de mission d'intérim a progressé de 4.000 par rapport à juillet. Elle souligne que "l'ensemble des contrats précaires représente 33,5% des nouveaux inscrits" et que "le chômage des jeunes sort de nouveau accru" (+ 0,3% sur un mois).

"Les annonces faites de réduction d'emplois dans l'automobile chez Peugeot et Bosch, celles attendues à Airbus, ne devraient pas inverser cette tendance", ajoute le syndicat.

"Force est aussi de constater, note la CGT, que le nombre de chômeurs indemnisés par l'Unedic a diminué de près de 15% sur un an", selon des données arrêtées au mois de juillet. "Par contre, le nombre d'allocataires pris en charge par l'État augmente sensiblement" (+ 2,6%).

"Le gouvernement misait sur l'évolution démographique et le traitement social pour améliorer les chiffres du chômage. Cette démarche est vouée à l'échec. Seule, une politique de développement économique en France et en Europe peut apporter les réponses attendues", conclut la CGT.
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0 # superuser 2006-10-04 19:10 Le chômage dans la douzaine de pays de la zone euro a augmenté en août, s'élevant d'un bas niveau record, au moment où des signes d'un ralentissement de l'économie mondiale ont incité les entreprises à mettre un frein aux embauches.

Le taux de chômage a augmenté pour la première fois depuis novembre 2003, passant de 7,8 % en juillet à 7,9 % en août, a fait savoir hier le bureau de la statistique de l'Union européenne au Luxembourg. La hausse du taux de chômage a été notamment attribuable à l'Allemagne, plus grande économie européenne, où la confiance des entreprises et des investisseurs s'est effritée dans un contexte de crainte que la croissance ne ralentisse l'an prochain.

«Il semble que la tendance à la baisse du taux de chômage qui avait commencé en 2004 s'est stabilisée», commente Dominic Bryant, économiste de BNP Paribas, à Londres.

Le ralentissement de la croissance aux États-Unis, première économie au monde et destination du cinquième des exportations européennes, fait en sorte que les entreprises européennes repensent à leurs projets d'embauches. En raison de taux d'intérêt plus élevés et d'une hausse de taxe prévue en Allemagne, le Fonds monétaire international prévoit que la croissance économique dans la zone euro ralentira à 2% l'an prochain comparativement à 2,4% cette année.

Dans un autre rapport, le bureau de la statistique de l'Union européenne a précisé hier que l'inflation sur le marché de gros avait diminué en août à la faveur d'une baisse des prix de l'énergie. Les prix au producteur ont augmenté de 0,1% par rapport à juillet, mois au cours duquel ils avaient progressé de 0,7%. Par rapport à un an plus tôt, les prix ont augmenté de 5,7%.

Les indices voulant que les augmentations de prix soient en train de ralentir surviennent au moment où la Banque centrale européenne est susceptible de majorer les coûts d'emprunt cette semaine, ce qui serait une cinquième hausse depuis décembre dernier. Ces hausses sont destinées à combattre l'inflation. Les économistes prédisent que la Banque centrale fera passer son taux directeur de 3% actuellement à 3,25% demain et à 3,5% en décembre, selon un sondage de Bloomberg News.

Les titres européens ont reculé hier à la suite de la diffusion de ces rapports, le marché craignant qu'un ralentissement économique n'entame la croissance des bénéfices. L'indice Dow Jones Euro Stoxx 50, qui regroupe les 50 titres les plus importants de la zone euro, a fléchi de 0,2%, à 3892,48. L'euro s'échangeait hier à 1,2734 $US, en baisse par rapport à 1,2751 $US la veille.

En Allemagne, le taux de chômage a grimpé à 8,5% en août par rapport à 8,2% le mois précédent.
La confiance des patrons d'entreprise et des investisseurs s'est amenuisée le mois dernier en Allemagne parce qu'on craint que l'augmentation prévue de la taxe sur la valeur ajoutée n'amortisse la croissance économique l'an prochain, phénomène qui a aussi fait en sorte que les ventes au détail ont stagné de manière inattendue en août.
Deutsche Telekom, plus grosse compagnie de téléphonie d'Europe, sabre 32.000 emplois sur trois ans au moment où cet ancien monopole allemand doit faire face à une baisse des ventes du secteur de la téléphonie traditionnelle. De son côté, Volkswagen, premier constructeur d'automobiles en Europe, a réalisé aux trois quarts son programme de réduction de son effectif, mesure qui fera disparaître 20.000 emplois.

(Source : La Presse Affaires)
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