Actuellement, le groupe France Télécom emploie 121.000 salariés en France, dont 80.000 ont le statut de fonctionnaires.
Dans un premier temps, 9.400 "départs" seront effectifs fin décembre, soit 45% du plan de suppressions d'emplois annoncé en février dernier. Puis quelque 6.000 personnes supplémentaires suivront en 2007 et 6.000 autres en 2008.
Sur cette période, le groupe mettra en place un dispositif dénommé "Temps partiel avant retraite" qui permettra aux mères de trois enfants et aux salariés dont la pénibilité du travail est reconnue de partir en retraite anticipée, pour atteindre son objectif de 22.000 d'emplois en moins. Parallèlement, la direction a prévu de renouveler une partie de son personnel en embauchant 6.000 personnes supplémentaires sur la durée du plan, ce qui permettra d'atteindre un objectif de 16.000 suppressions nettes d'emploi sur trois ans en France.
En bourse, le titre France Telecom avait commencé l'année à 21,20 € le 1er janvier 2006, puis progressivement chuté à 16,57 € en septembre. Mais ce matin il est remonté d'un bond à 21,09 € grâce aux "clarifications" apportées par la direction pour la mise en œuvre de son plan de dégraissage et ses objectifs financiers. Ainsi, France Télécom reste confiant sur l'avenir… de ses actionnaires.
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La commission de suivi du plan de sauvegarde de l'emploi de la Sogerma s'est réunie hier pour dresser le bilan du reclassement des 1.018 salariés, cinq mois après l'annonce de la reprise d'une partie du site par TAT.
Elle a établi que, sur les 635 salariés qui seront durablement maintenus sur le site de Mérignac, 490 iront rejoindre le groupe TAT et 145 seront affectés aux activités voilure ATR pour le compte d'EADS, la maison-mère de la Sogerma. En outre, 215 salariés seront reclassés en interne sur d'autres sites d'EADS, 53 vont bénéficier de mesures d'âge, 58 seront reclassés en externe et 54 ont démissionné pour créer leur entreprise ou partir en retraite. Seuls 3 salariés n'ont pas accepté les solutions proposées.
Le maintien sur le site de 635 emplois représente un chiffre "nettement supérieur à l'objectif initial de fermeture du site, puis de conservation de 500 emplois à Mérignac", ont commenté les ministres délégués à l'Emploi et à l'Industrie, Gérard Larcher et François Loos… Répondre | Répondre avec citation |
Le conglomérat allemand ThyssenKrupp (issu de la fusion en 1999 de Thyssen et Krupp), numéro 10 mondial de l'acier, envisage de créer 200 emplois à son unité Presta France de Florange (Moselle) spécialisée dans l'assemblage de colonnes de direction pour l'automobile.
Le groupe a l'intention d'investir 22 millions d'euros sur le site et a déposé une demande d'intervention auprès des collectivités territoriales - région, département et commune -, a confirmé de son côté le président de la communauté d'agglomération du Val de Fensch, Michel Paradéis : "Le projet pourra, ou non, se concrétiser en fonction du montage financier et des aides accordées", a-t-il précisé, ajoutant que la communauté d'agglomération avait déjà voté une aide de 170.000 €.
Le groupe allemand a récemment annoncé une progression de 58% de son bénéfice net en 2005 à 1,7 milliard d'euros, et de 10% de son chiffre d'affaires à 47,1 milliards d'euros. ThyssenKrupp est producteur d'acier mais aussi d'ascenceurs, de sous-marins et de pièces pour l'industrie automobile et fournisseur de services technologiques. Il vise un chiffre d'affaires compris entre 55 et 60 milliards d'euros, nécessitant des investissements de l'ordre de 20 milliards d'euros dans les années à venir. Répondre | Répondre avec citation |
Les manifestants se rassembleront devant la Bourse du Travail à partir de 10h puis défileront jusqu'au siège départemental du Mouvement des entreprises de France (MEDEF). Les syndicats tablent sur la participation de 1.500 à 2.000 personnes. Le défilé sera suivi d'un meeting organisé par FO.
"Depuis de trop nombreuses années maintenant, le département de l'Eure connaît une casse de l'emploi industriel sans précédent. Les dernières entreprises touchées par ces annonces ne font que confirmer nos inquiétudes quant à l'avenir du tissu industriel dans le département", dénoncent les deux Unions départementales CGT et FO de l'Eure qui citent notamment les "dernières annonces" chez Metzeller à Charleval (360 emplois supprimés), Cadenci Innovation à Saint-Marcel (210 licenciements), Georgia Pacific à Brionne (170 suppressions de postes), Eclair Prym à Bernay (48 nouveaux licenciements) et Mecanic Routage à Evreux (50 postes supprimés au moins).
FO et la CGT appellent "l'ensemble des salariés, actifs, chômeurs et retraités du département à se mobiliser pour exiger l'arrêt des licenciements, le maintien des sites menacés de fermeture, l'arrêt de la casse de l'emploi dans l'Eure" ainsi que "la mise en place d'une politique industrielle permettant de maintenir et défendre l'emploi". Répondre | Répondre avec citation |
"La firme au losange va investir dans les trois prochaines années 258 millions d'euros dont 6,2 millions d'euros d'aides publiques", selon le quotidien régional La Voix du Nord qui évoque la "création de 800 emplois en CDI en trois ans, sans que l'on connaisse encore les détails de (leur) répartition".
Ce vaste "plan secret" de réindustrialisa tion du site, qui produit des utilitaires et notamment la Kangoo, s'inscrit dans la perspective du lancement en 2007 du X61, nom de code assigné au successeur de la Kangoo. "Tout cet argent contribuera à consolider un site industriel un moment menacé - dans le plus grand secret - par l'évocation au siège de Boulogne-Billancourt d'une délocalisation en Turquie", selon La Voix du Nord.
Environ 2.500 personnes sont déjà employées sur le site de MCA à Maubeuge (Nord). Répondre | Répondre avec citation |