Un engin incendiaire de fabrication artisanale aurait été lancé à l'intérieur du bâtiment. Puis le feu, parti du hall d'accueil, a ensuite gagné les étages, détruisant une partie du toit mais épargnant la plupart des bureaux. Une vingtaine de pompiers se sont mobilisés pour venir à bout du sinistre. Vu l'ampleur des dégâts, l'agence ne devrait pas être opérationnelle avant plusieurs jours.
Une enquête a été ouverte par le parquet.
Bizarrement, avec les récents événements de la gare du Nord, cet incendie nous ramène plus d'un an en arrière quand, entre novembre 2005 et février 2006, dans la foulée des émeutes, des ANPE et des Assedic de plusieurs villes françaises avaient été la cible d'incendies ou de tentatives d'incendie, sans faire de victimes. Rien n'avait permis d'établir un lien entre ces différentes affaires, qui n'ont toujours pas été élucidées.
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De source policière, il semblerait qu'une demi-heure avant cet incendie volontaire, trois véhicules du centre d'information et de recrutement de l'armée de terre (CIRAT), garés à 2 km de là, aient été également la cible d'objets incendiaires. Trois bouteilles d'alcool dotées d'un système de mise à feu artisanal ont été placées sous leurs roues : une seule a fonctionné, détruisant l'une des trois voitures.
Les enquêteurs étudient donc la possibilité d'un lien entre les deux sinistres. Répondre | Répondre avec citation |
Le mardi 27 mars à 3 heures du matin, la permanence de Nicolas Sarkozy à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a été incendiée. «Les riverains ont entendu des bruits de verre, puis ont vu un départ de feu», raconte Jacques J.P. Martin, le maire (UMP) de la ville. Les pompiers protègent alors de leurs lances les deux maisons attenantes qui menacent de s'enflammer. Elles abritent une famille avec enfant et un couple de personnes âgées. Les habitations sont sauvées, mais il ne reste rien de la permanence : ordinateurs, matériel de campagne et fichiers sont partis en fumée. Jacques J.P. Martin pense à «un cocktail Molotov», mais la police judiciaire est plus prudente car «le laboratoire n'a pas encore déterminé s'il y a des traces d'hydrocarbures».
Un peu plus tôt dans la soirée, la BAC avait contrôlé quatre jeunes Nogentais d'une vingtaine d'années «qui se déplaçaient sans but précis dans une voiture», rapporte le maire. Deux d'entre eux, connus pour «des petits incivilités» selon la PJ, ont ensuite été arrêtés hier et placés en garde à vue.
Le siège de la fédération PS des Hauts-de-Seine avait déjà été incendié lundi au Plessis-Robinson, et une vingtaine de permanences, de tous bords politiques, ont été vandalisées depuis le début de l'année. La police étudie plusieurs pistes, des «jeunes inconscients» aux «groupes extrémistes».
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La permanence électorale du ministre des PME et candidat déclaré à la mairie de Reims en 2008, Renaud Dutreil, a subi des dégradations dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars, a indiqué mardi le ministre qui a porté plainte. «Nous avons déposé plainte contre X pour dégradation volontaire. La police est venue faire les constats : projection d'oeufs, graffitis anti-droite et une affichette d'Arlette Laguiller collée sur la vitrine», a indiqué un conseiller du ministre, Philippe Malpezzi.
Interrogé sur l'affichette de la candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, il a indiqué n'exclure «aucune manipulation». «En tous les cas, c'est politique. Ça peut venir de partout», a-t-il ajouté, estimant le coût des dégâts à 4.000 euros. La permanence de Renaud Dutreil, située juste à côté de la cathédrale, avait déjà été taguée lors des manifestations anti-CPE en mars-avril 2006, de même que celle d'autres députés de droite (Francis Falala et Jean-Claude Thomas).
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La permanence de Patrick Trémège, candidat UMP aux législatives dans le XIIIe arrondissement, a été dégradée dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 avril, a-t-on appris de source policière.
Une vitre donnant sur la rue a été endommagée, a-t-on précisé, soulignant qu'une plainte avait été déposée. La permanence de Patrick Trémège, conseiller UMP du XIIIème, a déjà été dégradée à trois reprises.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, dans un communiqué samedi, a dénoncé «une nouvelle fois ces comportements inacceptables» et assuré «M. Trémège ainsi que les militants de sa famille politique» de sa «solidarité». Il souhaite «que tous les moyens soient mobilisés afin d'assurer une protection efficace des permanences politiques à Paris».
(Source : 20 Minutes)
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Au total, huit permanences du parti de Nicolas Sarkozy ont été vandalisées, certaines à plusieurs reprises, ainsi que le siège du candidat, rue d'Enghien dans le 10e arrondissement, devant lequel des détritus et des excréments ont été déposés.
Selon Philippe Goujon, président de la fédération de Paris de l'UMP, la différence de nature de ces attaques comme la différence des cibles, interdit de faire des rapprochements. Selon lui, l'occupation de la permanence de Pierre Lellouche dans le 9e arrondissement par des militants d'Act Up criant "Sarkozy assassin", le 1er février, n'est pas de même nature que le jet de plusieurs projectiles contre la devanture d'un local, rue Paul-Bert, dans le 11e. Le responsable UMP croit néanmoins voir derrière ces agressions, "les méthodes de l'extrême gauche qui utilise la violence", ou les actes d’"irresponsables".
Le coût de ces attaques est évalué à 60.000 euros. Depuis les attaques, 20.000 euros auraient été investis dans des dispositifs de sécurité.
M. Goujon, ex-maire adjoint en charge de la sécurité à Paris, estime que "ces actes sont dus au climat de haine, aux attaques personnelles contre Nicolas Sarkozy".
Du côté de l'enquête, les services de police confirment que cela "ne ressemble pas à des actions concertées", elles ne sont pas signées, même si des tags ont été tracés sur certains locaux. L'enquête a néanmoins été centralisée par une unité de soutien aux investigations territoriales, dépendant de la direction de la police urbaine de proximité. Les rondes de surveillance sont plus nombreuses, explique-t-on à la préfecture et, à l'UMP, des consignes de prudence ont été données aux militants.
(Source : Le Monde du 20.02.07) Répondre | Répondre avec citation |