Le RMI était perçu par 1,255 million de personnes à la fin de l’année 2006. L'étude, qui porte sur l'année 2005, révèle que cette population est relativement jeune : en effet, 80% des RMIstes ont moins de 49 ans - dont 23% moins de 30, ce qui est énorme quand on sait que le RMI est attribué à partir de 26 ans - alors que les 50-64 ans ans n'en représentent que 20%. Cette population est aussi majoritairement composée d'hommes vivant seuls (38%) ou de parents isolés (25%), la proportion de couples avec enfant étant de 14%.
On trouve plus de RMIstes en outre-mer, sur le pourtour méditerranéen, en région parisienne et dans le nord de la France où 5 départements (le Nord, la Réunion, les Bouches-du-Rhône, Paris et la Seine-Saint-Denis) rassemblent à eux seuls le quart des allocataires.
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Commentaires
Pour ceux qui le touchent, c'est d'une part très loin d'être suffisant pour vivre, et d'autre part ça donne l'impression d'être au ban de la société…
Si le million de personnes qui le perçoivent se mobilisait pour obtenir plus (au minimum le Smic), éventuellement en travaillant en association comme volontaire pour montrer, à ceux qui, gargarisés par les médias, en doutent, de la bonne volonté, alors l'espoir renaîtrait en France. Imaginons un million de personnes qui travaillerait dans le secteur associatif. Il y aurait la croissance suite à l'augmentation des revenus (quand on passe de 400 euros à 1000, ça ne va pas à l'épargne, comme dans plusieurs cas d'exonérations), mais aussi de la consommation supplémentaire (fournitures, etc…)
Des alternatives existent, encore faut-il qu'elles soient médiatisées…
—lionel
2 millions d'emplois en 6 mois Répondre | Répondre avec citation |
Vous êtes venu ici faire la pub de votre site : soit.
Mais la naïveté de votre proposition est assez confondante !
Les RMIstes ou autres minima sociaux qui œuvrent dans les associations, ça existe déjà :
• ou il sont "volontaires" donc bénévoles (et on sait que le bénévolat n'est pas vraiment toléré par le service public de l'emploi, puisqu'il est selon lui un frein à la recherche active d'un travail et passible de sanction)
• ou ils sont employés en contrats aidés, misérables et jetables, dont nous dénonçons ici à longueurs de colonnes les dérives et l'inefficacité. Ce que vous suggérez s'en approche.
De plus, passer de 400 € sans travailler à 1.000 € en travaillant ne sort pas de la misère : dans la majorité des cas, les frais inhérents à la reprise d'un emploi conjugués à la perte des revenus de transfert enfoncent davantage. A ces conditions, "retrouver sa dignité" par l'emploi n'est absolument pas avéré : le Crédoc a, d'ailleurs, récemment démontré que la pauvreté est bien plus difficile à vivre quand on travaille.
Ce qu'il faut, se sont de vrais emplois avec de vrais salaires, un point c'est tout, et peu importe le secteur d'activité. Le reste n'est que rustines et bouts de ficelles… Répondre | Répondre avec citation |