
Voici comment Les coulisses de la Télévision présentent l'émission :
<< [La fraude sociale] coûte chaque année plusieurs milliards d'euros à l'État et contribue largement au déficit des organismes sociaux. «RMIstes» fraudeurs, faux chômeurs, malades imaginaires, certains aigrefins ne manquent pas d'imagination pour escroquer la Caisse d'Allocations Familiales, la Sécurité Sociale ou encore les Assedic. Un exemple : Thierry a 44 ans, vit à Roanne et a réussi l'exploit de vivre des Assedic depuis vingt-quatre ans ! Grâce à ses indemnités chômage et aux allocations logement, il a même réussi à devenir propriétaire d'un trois pièces. Comment ce «pro de la farniente» réussit-il à contourner le système et à passer à travers les mailles du filet depuis si longtemps ?
En plus des fraudeurs à la petite semaine, il existe depuis quelques années des escrocs très organisés qui pillent les systèmes sociaux à très grande échelle. Comment s'y prennent-ils ?
Enfin, la France détient un triste record, celui du nombre de jours d'arrêts-maladie : 231 millions en 2006. La Sécurité Sociale estime qu'un arrêt sur cinq est injustifié. A qui la faute ? Aux salariés qui jouent aux malades imaginaires, aux médecins complaisants prêts à tout pour garder leurs patients ou à la Sécurité Sociale qui effectue trop peu de contrôles ? Pour enrayer les arrêts-maladie abusifs qui coûtent très cher à la «sécu» et pénalisent aussi les entreprises, certains employeurs font appel à des cabinets privés qui mandatent des médecins experts pour contrôler, à leur domicile, les éventuels tricheurs. Ces contrôles sont-ils efficaces et les médecins qui les effectuent réellement impartiaux ?
Qui sont ces centaines de milliers de Français qui trichent ? Pourquoi certains d'entre eux essaient-ils de vivre de prestations sociales usurpées plutôt que de travailler, et les contrôles opérés par les organismes sociaux sont-ils adaptés à la situation ? >>
L'affaire Thierry F. Depuis octobre dernier, cet imposteur sponsorisé par "Le Point" a régulièrement servi la soupe à la propagande anti-chômeurs, bien que son histoire soit émaillée d'incohérences et que son cas n'est surtout pas emblématique ! Pour en savoir plus, lire ici.
Mais de cette soupe rance TF1 ne se lasse pas et nous la ressert dans son vieux pot, en plein milieu des élections ! Pendant ce temps, on ne dira pas combien d'aides publiques l'Etat a distribué aux entreprises l'année dernière (en 2005, c'était déjà 65 milliards d'euros… somme colossale qui fait des employeurs les premiers "assistés" du pays). Et pendant ce temps, on ne parlera plus des indemnités, actions gratuites, retraites-chapeau et autres primes des PDG qui licencient par milliers. On ne dira pas non plus que le nouveau "régime spécial" des députés leur octroie cinq ans de généreuses allocations de chômage...
Arrêts-maladie. Alors qu'on découvre que des personnes se suicident à cause de leur boulot, TF1 nous rejoue le couplet des malades imaginaires qui ruinent la Sécu sans, bien sûr, tenir compte des conditions de travail de plus en plus dégradées qu'on impose aux salariés. Absentéisme, à qui la faute ? Jamais au climat social de certaines entreprises. Jamais aux employeurs qui, s'ils ne licencient pas, font preuve d'un grand cynisme vis à vis de la santé de leurs "collaborateurs", puisqu'on sait que le travail tue plus que la route mais que lutter contre cette hécatombe n'a jamais été une priorité nationale.
Et pendant ce temps, on ne parlera pas des chirugiens escrocs qui se font rembourser des consultations et des actes qu'ils n'ont pas effectués. Ni des primes d'assurance des praticiens libéraux que la Sécu prend désormais en charge aux deux tiers, ni des 21 milliards d'euros annuels d'exonérations de cotisations patronales qui viennent grèver son budget pour un impact quasi nul sur la création d'emplois.
Contrôle. Vous devinez qu'on contrôlera d'abord le salarié dépressif ou le chômeur de longue durée… c'est tellement plus simple que de mettre son nez dans les affaires des gros poissons ! Epingler les délits les plus juteux n'est pas non plus une priorité nationale. Un seul exemple : pour contrôler les demandeurs d'emploi, il y a trois niveaux : l'ANPE (26.000 agents), l'Assedic et la DDTE. Pour contrôler autant de patrons qui fraudent et maltraitent leurs employés, on a à peine 1.500 inspecteurs et contrôleurs du travail... Idem à l'URSSAF.
=> Quelques réactions à lire ci-dessous en commentaires, ou sur notre forum...
Articles les plus récents :
- 20/04/2007 12:54 - Élections 2007 : Quelques pistes pour les indécis
- 19/04/2007 22:25 - Le masochisme des chômeurs
- 18/04/2007 13:14 - La Meurthe-et-Moselle inaugure un nouveau contrat aidé
- 17/04/2007 14:47 - Quand Bayrou encense l'Allemagne
- 17/04/2007 13:06 - Cher Jacques Chirac
Articles les plus anciens :
- 14/04/2007 23:08 - Faut-il tuer les chômeurs de longue durée ?
- 14/04/2007 17:19 - Les candidats répondent au SNU-Anpe
- 12/04/2007 14:35 - Discriminations sur l'âge : la Halde embrouille tout !
- 11/04/2007 11:11 - «Bonus-malus» : Bayrou pompe les syndicats !
- 11/04/2007 09:52 - Moins de caissières, plus de chômeuses ?
Commentaires
La fraude appelle une réponse de la justice, tandis que "profiter" n'est pas forcement ilegal même si on peut considerer que c'est immoral.
Mais à nouveau, l'immoralité de certains patrons ne gênent pas nos hommes politiques et certains médias même s'ils versent une larme de crocodile pour feindre la colere sur des ex-patrons déchus qui sont récompensés de leur incompetence par un pont d'or (un salarié pour une telle incompetence serait "recompensé" par un coup de pied au c.. et une "delocalisation" sur les listes de demandeurs d'emploi de l'ANPE).
Ces gros ex-PDG, provisoirement déchus, sont commodes pour dissimuler les patrons profiteurs ordinaires qui font prospérer leur petites affaires à grand coups de subventions en allegement de cotisations sociales diverses et variés, censée stimuler l'emploi, qu'ils n'auront jamais à rembourser quand il devient plus profitable de delocaliser à l'Est ou en chine, ce qui en general intervient quand le profiteur est allé jusqu'au bout des subventions. Répondre | Répondre avec citation |
Profiter n'est pas frauder !!!
La preuve : voici un rappel du train de vie du président sortant… Répondre | Répondre avec citation |
Le seul cas de fraude pas vraiment explicité a été celui de Thieey F, qu'on nous a montré longuement, chez lui, en extérieur et à l'ANPE de Roannes, sans pour autant nous expliquer comment il a fait pour vivre à la charge de la société depuis 25 ans ?
Si moins de charges pesaient sur les emplois depuis trop longtemps, personne n'aurait besoin de tricher comme la mère de 4 enfants qui touchait le RMI familial pour compléter le salaire de son mari, un exemple parmi d'autres.
Les salaires nets étant devenus de plus en plus faibles, je ne suis pas vraiment surpris, les salariés du privé ne font jamais grève et ne sollicitent jamais d'augmentations de salaire, alors il faut bien prendre l'argent quelque part.
Si rien ne change, arrivera bien un moment où il n'y aura plus personne pour payer.
Répondre | Répondre avec citation |
Le cas du médecin complaisant, filmé en caméra cachée, était tellement énorme (il tremble, n'ausculte pas, prescrit du Lexomil et rédige même un arrêt maladie pour une personne absente de la consultation) qu'il fait presque douter de la véracité du reportage. Et le commentaire de dire "LES médecins qui ceci, LES médecins qui cela"… alors qu'il s'agit d'UN médecin. Ce n'est pas sérieux !
Idem pour Thierry F. : par une subtile mise en scène, il incarnait une population de demandeurs d'emploi réfractaires au travail (cette "valeur travail" qui revenait en leitmotiv), alors que ce n'est pas le cas. On a enfin vu la tête de ce "chômeur professionnel" qui n'a même pas peur de se faire radier par la DDTE de Roanne alors qu'il n'est pas difficile de lui mettre le grappin dessus. On a même vu où il vit : son histoire d'accession à la propriété n'est pas du tout crédible, pour la bonne et simple raison qu'aucun propriétaire ne louerait ou ne vendrait un appartement à un chômeur !!! C'est tellement gros qu'on se demande qui paie cet homme pour alimenter une propagande pareille. Espère-t-il vendre son livre en passant sur TF1 ? En tous cas, d'après le poster dans son salon, c'est un fan de Johnny : on en connaît un autre qui a les mêmes goûts.
L'exemple du couple qui perçoit un RMI de femme seule alors que le mari travaille et est toujours domicilié chez son épouse n'est pas non plus significatif. Certes il y a l'ignorance, mais on voit bien que ce couple tenté par l'abus est en situation de précarité. C'est sur le lit de la précarité et de la pauvreté que les abus se forment. On le voit bien avec les témoignages des faux chômeurs qui ont acheté un "kit Assedic" à un patron fictif (lui, ses raisons sont l'appât du gain).
Pour en revenir à la CAF - où l'accent était mis sur les fraudes au RMI et à l'API -, le cas de cette jeune femme RMIste "aidée par ses parents" et menant bon train n'a pas été l'occasion de dire que beaucoup de familles aisées perçoivent en toute légalité des allocations familiales alors qu'elles peuvent s'en passer.
Le violent contrôle URSSAF dans une entreprise de domiciliation de sociétés, nid à coquilles vides, lit de la fraude industrielle, était relativement honnête. Mais il aurait pu prendre une dimension plus objective en précisant que les contrôleurs de l'URSSAF et de l'Inspection du travail sont bien moins nombreux pour faire leur travail que les contrôleurs du service public de l'emploi qui sanctionnent drastiquement ou radient aveuglément les chômeurs. La "culture du contrôle" sévit plus largement sur les privés d'emploi que sur les employeurs malfaisants, une injustice que personne ne remet en question !
Côté "absentéisme abusif", aucune remise en question du climat des entreprises, des conséquences de la dépression ou du harcèlement moral. On nous dit que les arrêts maladie coûtent chaque année 7 milliards d'euros à la Sécurité sociale, mais on ne compare pas ce montant avec les parachutes dorés d'un Noël Forgeard ou d'un Serge Tchuruk, qui ont licencié des milliers de salariés (sauf tout à la fin où, en conclusion, Charles Villeneuve en a touché deux mots).
On a suivi un médecin œuvrant pour un contrôleur privé (plutôt âgé d'ailleurs : pourquoi ce "plus que senior" particulièremen t zèlé n'a-t-il pas pris sa retraite ?)… Alors qu'il contrôlait - à la demande de l'employeur - un manutentionnair e ayant des douleurs au bras, il a estimé que son arrêt n'était pas justifié et lui a demandé de reprendre son travail dès le lendemain, un samedi, jour où il y a le plus de marchandises à porter ! On frise le scandale quand il dit à cet homme… qu'il n'a qu'à changer de métier !!! Pourtant, son médecin traitant a expliqué ensuite pourquoi il l'avait, à juste titre, arrêté. Mais on a eu droit à la "connivence entre le patient et son médecin" : les docteurs apprécieront ! Ce passage mémorable nous dévoile dans quel climat nous évoluons : la suspicion permanente, la délation, la stigmatisation, le degré zéro de la pensée… et de l'information. Répondre | Répondre avec citation |
Il ne faut pas prendre ce genre d'émission pour plus qu'elle ne vaut : il ne s'agissait que de montrer des exemples à travers des gens qui ont accepté de témoigner devant une caméra et un micro.
Quant au cas FORGEARD, il n'a rien à voir. Ce qu'il a touché n'est condamné que par la morale, pas par une loi. Aucune loi ne fixe un salaire maximum pour un collaborateur ou un dirigeant salarié dans une entreprise. C'est l'une des rares propositions de François Mitterrand en 1981 qui n' a pas été appliquée.
Il existe dans notre pays un salaire minimum, pas de salaire maximum, qu'il s'agisse du dirigeant ou d'un salarié, car ce n'est pas toujours le président-directeur-général qui touche le plus.
Nos gouvernements successifs, de droite comme de gauche, sont fautifs : ils ont toujours appliqué des réductions de charges sur les bas salaires uniquement, et ont contribué à la situation que nous connaissons aujourd'hui : seul un smicard qui perd son emploi a encore des chances d'en retrouver au même niveau.
Pour les autres, pour s'enrichir en travaillant, il faut être PDG de multi-nationale ou artiste connu.
Il y a 25 ans, on pouvait toucher une augmentation de salaire, maintenant ce sont les aides aides sociales qui complètent le salaire qui ne bouge plus.
J'aimerais bien comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là; l'émission d'hier soir ne représente qu'un grain de sable de la réponse que j'aimerais avoir.
Répondre | Répondre avec citation |
Extrait de la présentation de l’émission par TF1 : «Aux chômeurs, RMIstes fraudeurs et malades imaginaires : enquête sur la France qui triche. La fraude sociale coûte chaque année plusieurs milliards d’euros à l’Etat et contribue largement au déficit des organismes sociaux. “Rmistes” fraudeurs, faux chômeurs, malades imaginaires, certains aigrefins ne manquent pas d’imagination pour escroquer la Caisse d’Allocations Familiales, la Sécurité Sociale ou encore les Assedic. […]».
Choqués par une telle programmation en écho à l’un des thèmes de campagne de Nicolas Sarkozy, des milliers d’internautes réagissent sur les forums en dénonçant souvent une manipulation honteuse. Idem sur les blogs spécialisés qui dénoncent la télé-poubelle comme c’est le cas sur bblogactumedias ou fluctuat. Les Guignols de l’info ont aussi relevés à leur façon cette programmation en invitant sur leur plateau les marionnettes des patrons de TF1.
A cette heure, le CSA, d’habitude si prompt à réagir dans cette campagne, n’a pas communiqué sur le sujet, mais le minimum serait que cette utilisation des médias soit dénoncée et décomptée du temps de parole du candidat de l’UMP.
www.betapolitique.fr Répondre | Répondre avec citation |
Pour percevoir aussi longtemps des allocations de chômage sans travailler, il n'y a qu'une seule solution : être bénéficiaire de l'ASS (allocation de solidarité spécifique, versée par l'Assedic - 14,51 € par jour). Or l'ASS, ancêtre des minima sociaux créée en 1984, n'est pas à la portée de tout chômeur : pour y prétendre, il faut avoir travaillé pendant 5 ans sur les 10 dernières années à la date de sa demande. Elle est révisée tous les six mois, et les fichiers Assedic et impôts sont "recoupés" tous les ans.
Donc, on se demande :
- comment Thierry F. peut prétendre "profiter" du système depuis aussi longtemps alors qu'il n'a aucune ancienneté de cotisation suffisante pour y avoir droit,
- comment il a pu acheter un appartement sans ressources non déclarées.
Que cette "délinquance" sociale et fiscale étalée au grand jour ne provoque la moindre réaction des administrations (ANPE, Assedic, Trésor public) et de la justice est tout à fait suspecte. Il faudrait porter plainte contre TF1, Le Point et son éditeur pour information mensongère, diffamation et incitation à la haine sociale. Il est évident que quelqu'un le paie et le protège pour distiller ce discours révoltant.
Sinon, trouvé sur le net : Scoop ! Charles Villeneuve a retrouvé "le" chômeur professionnel… déjà vu sur France 2, France 3, Le Point, Europe 1, etc… Répondre | Répondre avec citation |
Le sphynx: TF1 a-t-il donné un coup de pouce à Sarkozy en diffusant le "Droit de savoir" d'hier consacré à la "France qui triche" ?
Daniel Schneidermann: J'ai trouvé en effet que cette émission de Charles Villeneuve, consacrée à la "France qui triche" était scandaleuse. Non pas le sujet en lui-même, bien entendu, car après tout on a parfaitement le droit d'enquêter sur ce problème. Mais sa programmation à quelques jours du second tour, alors que ce thème épouse parfaitement l'un des thèmes de prédilection de Sarkozy était une véritable provocation.
Evidemment, on ne peut que rapprocher cette provocation de la présence de Charles Villeneuve, dimanche dernier, au meeting sarkozyste de Bercy. Tout ceci encore aggravé du fait que ce sujet n'avait aucune actualité particulière. Le témoin-vedette du "Droit de savoir" était l'auteur d'un livre qui était déjà passé sur toutes les chaînes de télévision, à l'automne dernier. Et on retrouvait dans ce "Droit de savoir" quatre intervenants communs avec un magazine de France 3, "Pièces à conviction", lui même diffusé à l'automne dernier. Evidemment, on peut penser que le CSA ne dira rien, puisque la lettre de la loi n'est pas violée par cette provocation de TF1. Enfin, cette émission est d'autant plus dommageable à l'image de la chaîne que cette chaîne jusqu'à présent avait eu un traitement relativement équilibré des candidats à la présidentielle. Mais je pense qu'ils vont traîner encore longtemps cette casserole-là.
Anthropia: Croyez-vous vraiment que les téléspectateurs se laissent prendre à cette manipulation des médias ?
D.S.: Hélas, oui. Une des leçons provisoires que je tire de cette campagne présidentielle, c'est qu'il ne faut pas enterrer trop vite l'influence des médias de masse. Elle est encore considérable.
Le sphynx: Si TF1 semble à ce point soutenir Sarkozy, est-ce parce qu'ils redoutent que Royal (aidée de Bayrou) mettent au point une loi sur les médias visant à exclure toute entreprise bénéficiant de contrats avec l'Etat ? (ce qui obligerait Bouygues à se séparer de TF1 et Lagardère d'Europe1…)
D.S.: On ne peut rien vous cacher ! Votre clairvoyance est réconfortante.
Anthropia: Je pensais que toute participation d'un journaliste de TV à un débat pro candidat était automatiquement décomptée du temps de parole de son candidat favori ?
D.S.: En effet, si le CSA faisait une application sourcilleuse de la loi, il pourrait rapprocher la présence de Charles Villeneuve à Bercy, du propos du "Droit de savoir". Mais l'exégèse juridique n'est pas une science exacte. Un autre exemple en a été fourni la semaine dernière. Apparemment dans l'affaire du débat Royal-Bayrou, des assurances ont été données par le CSA à la chaîne BFM, qui n'avaient pas été données la veille à la chaîne Canal Plus. Cette manoeuvre byzantine a eu pour effet de reléguer ce débat sur une chaîne confidentielle.
(…) BB: La désaffection de la presse, une simple conséquence du manque de crédibilité, d'impartialité et d'investigations sérieuses ?
D.S.: Je pense que c'est aussi un des enseignements que l'on peut tirer de cette campagne électorale. Répondre | Répondre avec citation |