Lors de sa campagne électorale de 1995, il nous avait promis une présidence modeste... Au lieu de quoi, c'est Byzance !
• 105% de hausse des crédits en 20 ans
De 43,7 millions d'euros en 1987, les dépenses de l'Elysée sont passées à 90 millions d'euros en 2006. Grâce à Chirac, la France est en tête des budgets d'Etat européens (54,2 millions pour le Royaume-Uni, 25 millions pour l'Espagne, 10 millions pour la Finlande, 8 millions pour la Belgique)...
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Les 818 salariés dont se contentait Mitterrand ne lui suffisant pas, Chirac en a recruté 145 de plus.
• 21 personnes au service de Madame
Pour son cabinet, Bernadette dispose de 6 secrétaires et de 2 chaufeurs personnels. Elle loge dans l'aile est du palais.
• 61 voitures de fonction + 7 scooters
En 12 ans, Chirac accru de 50% le parc automobile de l'Elysée : 44 chauffeurs sont appointés, dont 2 pour le président.
• 6,9 millions d'euros de primes discrétionnaires
Versées aux personnels de l'Elysée, cette "indemnité de sujétion" atteind en moyenne 7.262 € par an et par personne.
• 97 fonctionnaires pour garder quatre châteaux déserts
Mis à part le fort de Brégançon où la famille présidentielle passe ses vacances, le pavillon de Marly, le Grand Trianon de Versailles, le domaine de Souzy-la-Biche et le château de Rambouillet sont les autres résidences de l'Elysée… où la famille Chirac ne met jamais les pieds. Elles coûtent 4,8 millions d'euros par an à entretenir, sans compter les salaires des 97 employés qui les "gardent".
• Frais de bouche
Bien que Chirac ne boive que de la Corona, l'Elysée consacre 250.000 € par an en grands crus. Le budget des petits fours, lui, coûte 4 millions.
• La Garde Républicaine (2.200 soldats, 510 chevaux et 3 fanfares), qui n'assure que des missions d'apparat pour l'Elysée, Matignon et le Sénat, coûte près de 200 millions d'euros par an à la Gendarmerie.
Jacques Chirac, lui, gagne 6.594 € par mois : de l'argent de poche, en somme...
Après, on va aller cracher sur les chômeurs "profiteurs" (allocation moyenne : 800 € par mois pour 23 mois maximum), les RMIstes "fainéants" et autres minima sociaux "déresponsabilisés" qui survivent avec environ 400 € par mois, grands crus, déplacements en avion et petits fours compris... L'opinion publique est-elle aveugle à ce point, prête à fustiger la France de tout-en-bas au lieu de regarder comment vit la France de tout-là-haut ?
Chirac s'en va : bon débarras ! On espère que son successeur, s'il demande encore aux Français de faire des sacrifices au nom de la mondialisation et de la dette publique, n'aura pas l'indécence d'afficher le même train de vie, que ce soit en frais de bouche ou en sécurité personnelle.
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Commentaires
Nicolas Sarkozy ne donne pas l'image d'un bon vivant. Sa boulimie se situe ailleurs.
S'il est élu président, son train de vie risque fort de se focaliser sur sa sécurité personnelle. Lui qui a peur de ses concitoyens - qu'il ligue les uns contre les autres, se doutant qu'un jour ils se ligueront contre lui-même -, pour chaque déplacement, l'ex ministre de l'Intérieur monopolise des armées de policiers et de CRS.
On le voit à l'œuvre dans le Xe arrondissement de Paris où il a installé son QG de campagne. Quand il ose se rendre en banlieue, son "adversaire" Bayrou tient des propos à la fois ironiques et inquiets :
"Ce matin (samedi 14), j'étais à la Cité des 4.000 à la Courneuve, j'étais seul, a déclaré le candidat de l'UDF. Hier (vendredi 13), Nicolas Sarkozy était à Meaux, la ville de son ami Jean-François Copé, pour une réunion de 100 personnes dans une salle fermée, et il y avait 326 policiers et CRS. Quand on en est là, (…) je ne sais pas si on se rend compte de ce que ça veut dire de l'état réel du pays après cinq années de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Où cela va-t-il nous mener ?", s'est-il à juste titre interrogé.
Nous aussi : on se dit que la dette publique n'est pas prête d'être résorbée, et qu'avec Nicolas Sarkozy nous devrons vivre dans un Etat policier.
Interrogé, l'Elysée n'avait pas fait de commentaires en fin de matinée.
Le couple présidentiel s'installera dans cet appartement situé quai Voltaire faisant face au Louvre, dans le VIIe arrondissement, après leur départ de l'Elysée. Le mandat du président de la République s'achève le 16 mai mais la passation de pouvoir avec son successeur peut intervenir un peu avant.
Le quotidien ne précise pas si le couple présidentiel loue cet appartement prestigieux ou l'a acheté. Selon le journal, Bernadette Chirac a été vue faire plusieurs aller-retours quotidiens pour surveiller l'aménagement de cet appartement qui donne sur une cour intérieure pavée. Le Parisien/Aujourd'hui en France affirme que des employés de l'Elysée déchargent des cartons, des objets d'art africains ou encore des caisses de vins millésimés…
Ce sera en tout cas un changement important pour Jacques et Bernadette Chirac qui vivent pratiquement sans interruption depuis 1974 dans les palais de la République (Matignon, Hôtel de Ville, Elysée…).
(Source : 20 Minutes) Répondre | Répondre avec citation |
La loi organique du 6 novembre 1962 relative à l'élection du président de la République prévoit en effet que les candidats à la présidentielle communiquent au Conseil constitutionnel une déclaration de leur patrimoine. Celle du candidat élu est publiée au JO. A la fin de son mandat, le président doit faire une nouvelle déclaration sur sa situation patrimoniale, qui est également publiée au JO.
Le patrimoine du chef de l'Etat compte notamment "une résidence secondaire" à Bity, en Corrèze, dans la commune de Sarran où le couple vote, et "une maison rurale" à Sainte-Féréole, également en Corrèze. Jacques et Bernadette Chirac, mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts, possèdent ainsi en commun le château de Bity, acquis en 1969 et estimé "aujourd'hui à 500.000 €". La maison de Sainte-Féréole appartient en propre à Jacques Chirac, s'agissant d'un héritage de sa mère, décédée en 1973. Elle est évaluée à 60.000 €.
Une modification du patrimoine est intervenue en 2004. L'appartement parisien situé rue de Seine (VIe) d'une surface de 114 mètres carrés, a fait "l’objet d'une donation au profit de Mme Claude Chirac" devant notaire.
Les valeurs mobilières déclarées s'élèvent à près de 580.000 € et les comptes bancaires courants ou d'épargne à quelque 74.000 €. Le couple Chirac a déclaré 200.000 € au titre du "mobilier meublant et objets d’art et de collections". Enfin, Jacques et Bernadette Chirac possèdent toujours une 205 Peugeot, année 1984.
(Source : 20 Minutes) Répondre | Répondre avec citation |