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Accueil Social, économie et politique RMIstes : - 4% sur un an, la baisse s'essouffle

RMIstes : - 4% sur un an, la baisse s'essouffle

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La dernière étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) des ministères de la Santé, du Travail et du Budget, fait état d'un recul de 4% du nombre d'allocataires du Revenu minimum d'insertion entre septembre 2007 et septembre 2008.

En glissement annuel de juin 2007 à juin 2008, la baisse s'était déjà «stabilisée» à 5,2%.

On rappelle qu'en septembre a eu lieu une augmentation brutale de 1% du nombre de RMIstes (+ 11.000) alors que ce chiffre reculait régulièrement depuis six trimestres. Donc, en réalité, au troisième trimestre 2008 (de juin à septembre), la baisse du nombre d'allocataires a n'été que de 0,8%. Et les résultats du dernier trimestre, qui ne seront connus qu'en mars 2009, pourraient bien confirmer cette mauvaise tendance.

Cependant, la DREES affiche un optimisme de bon aloi et prétend que «les effectifs du RMI restent ainsi orientés à la baisse malgré la détérioration du marché du travail». Elle vante une «baisse historique» du nombre de RMIstes depuis 2006 (souvenirs, souvenirs…), avec une chute de 11% entre la mi-2006 et la mi-2008, ce qui représentait 142.000 personnes.

Ils étaient 1,14 million au 30 juin dernier. Au 30 septembre, ils sont encore 1,13 million. Parmi eux, 14.000 foyers étaient inscrits dans le dispositif RSA (revenu de solidarité active) dans les départements qui l'expérimentent actuellement, 69.000 étaient sous contrats aidés (contrat d'avenir ou CI-RMA) et 164.000 faisaient l'objet d'une mesure d'intéressement, dont 84.000 payés au titre du RMI.

Après 40 ans, c'est la galère; après 50 ans, c'est la misère

La DREES note que «la baisse des effectifs du RMI est très concentrée sur les foyers dont le représentant administratif est âgé de moins de 40 ans», soit un recul de 18% contre 4% pour les 40 ans et plus.

«Cette évolution traduit avant tout la plus grande facilité à retrouver un emploi pour les plus jeunes, qui sont aussi en général ceux ayant le moins d'ancienneté dans le RMI», analyse-t-elle. «A l'inverse, les allocataires les plus âgés ou les plus anciens dans le RMI ont davantage de difficultés à bénéficier des embellies du marché du travail», ajoute la DREES qui voit à cela deux raisons principales : les réticences des employeurs face à leur âge ou leur parcours, et des problèmes de santé plus fréquents. «Sur une longue période, depuis la création du RMI, on observe d'ailleurs une hausse continue du nombre d'allocataires de plus de 50 ans.»

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Mis à jour ( Jeudi, 11 Décembre 2008 17:40 )  

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