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Accueil Social, économie et politique Inflation en hausse, croissance en baisse

Inflation en hausse, croissance en baisse

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La France enregistre une inflation de 2,8% sur les douze derniers mois, la plus forte depuis 1992. Quant à la croissance économique, les prévisions sont toutes revues à la baisse.

Par rapport à janvier 2007, les principaux secteurs responsables de la hausse de l'inflation sont l’énergie (+ 12,3%) et l’alimentation (+ 4,4%), selon l'INSEE. L'indice des prix IPCH, qui permet une comparaison au niveau européen, augmente lui de 3,2% sur un an.

En ce qui concerne la croissance 2007, l'INSEE estime qu'elle aura très probablement atteint 1,9%. Mais pour 2008, le FMI a créé le malaise en revoyant à la baisse nos perspectives, de 2% à 1,5%, ce qui fait perdre la tête à cette pauvre Christine Lagarde, son budget 2008 étant bâti sur une hypothèse comprise entre 2% et 2,5%.
Quand elle ne peut se réjouir, elle se sent schizophrène ! Pourtant, le FMI n'est pas seul à le dire : en décembre, l'OCDE envisageait déjà une progression de notre PIB à 1,8%. A Bruxelles, la Commission européenne prévoit 1,7%. Chez Consensus Forecasts, tout comme chez Natixis ou HSBC France, on table sur 1,6%. Les économistes conseil de la Société Générale s'alignent sur le FMI avec 1,5%, et ceux de la BNP-Paribas envisagent même un taux plus que médiocre limité à 1,3%. Seuls COE-Rexecode et l'OFCE semblent optimistes avec des prévisions respectives de 1,9% et 2,1%.

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Mis à jour ( Jeudi, 21 Février 2008 21:53 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2008-02-21 21:11 Le Parti socialiste dénonce l'aveuglement du gouvernement qui continue de tabler sur une croissance de l'ordre de 2% en 2008 alors que le Fonds monétaire international a réduit sa prévision à 1,5%.

"En réponse au FMI, le gouvernement a proféré des attaques inadmissibles et choquantes, évoquant une analyse 'pas très rationnelle' et 'schizophrène'", relève le PS dans un communiqué.

"Qui est schizophrène ? Le FMI, qui prévoit une croissance française analogue à celle de la zone euro (1,6%), ou le gouvernement qui maintient contre toute évidence une prévision de croissance comprise entre 2 et 2,5%", se demande-t-il en s'étonnant que la France puisse être "l’unique pays au monde épargné par la baisse de la croissance américaine et du commerce mondial".

Notant une "baisse de 25 milliards d'euros des recettes fiscales (10 milliards dus au niveau de la croissance et 15 milliards à la loi Tepa)", le PS demande l'annulation du "paquet fiscal" voté l'été dernier afin que la France retrouve des marges de manœuvre pour s'attaquer à ses "véritables problèmes : la compétitivité de ses entreprises et le pouvoir d'achat des Français".

S'agissant de l'inflation, qui a atteint en janvier un plus haut depuis 16 ans de 2,8%, le PS renouvelle ses propositions visant à "permettre une répercussion en faveur des consommateurs des marges obtenues par la grande distribution sur les producteurs, abaisser la TVA sur les produits de première nécessité, et réduire les taxes pesant sur les carburants".

(Source : L'Express)
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0 # superuser 2008-02-22 05:55 Les prix des produits ont augmenté de 2,39% en janvier dans les grandes surfaces, une quatrième hausse consécutive qui devrait perdurer toute l'année.

Selon une étude du cabinet Nielsen Panel International réalisée pour l'hebdomadaire spécialisé LSA paru jeudi 20 janvier, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,39% en janvier dans les grandes surfaces.

Il s'agit de la quatrième hausse consécutive, les prix ayant augmenté de 1,42% en décembre, de 0,43% en novembre et de 0,7% en octobre, affectés par la flambée des cours des matières premières. Nielsen Panel International prévoit un renforcement de l'inflation dans les magasins, avec un pic à 4% en avril.

Même chez les hard-discount

En janvier, les hausses étaient constatées tant dans les hypermarchés (+ 2,41%), les supermarchés (+ 2,33%) ou les magasins de hard-discount (+ 3,76%).

Les produits à base de lait et de céréales enregistrent les plus fortes progressions depuis octobre. Les produits dits "marques de distributeurs" (MDD) ont augmenté de 3,1% et les "premiers prix", de moins bonne qualité et moins chers que les MDD, de 3,63%. A l'inverse, les articles de grandes marques, fabriqués par les majors de l'industrie alimentaire, ont enregistré une progression moindre de 1,29%.

(Source : Le Nouvel Obs)
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0 # michael 2008-02-23 10:07 Je cite les propos d'un certain Jean-Christophe Caffet, économiste à la banque Natixis, sur 20minutes.fr :

« Comme les prix augmentent, les entreprises sont plus enclines à céder aux demandes d’augmentation des syndicats. La Banque centrale européenne craint que ces mauvais chiffres de l’inflation n’engendrent trop de hausses de salaires. Ce qui en retour augmentera d’autant l’inflation. Et ainsi de suite. Un vrai cercle vicieux. »

1) D'abord, "plus enclines" est un peu fort. Obtenir une revalorisation de salaire de nos jours revient à tenter d'arracher une dent à son patron ! Par exemple l'Etat, qui est le pire des employeurs, n'accorde que 0,8% à ses fonctionnaires, et pour décrocher 0,50 € d'augmentation de leur ticket restaurant, les smicards du Carrefour de Marseille ont fait grève pendant 16 jours !

2) Revoilà le discours qui veut fait croire aux nuls que ce sont les augmentations de salaires (et notamment celle du Smic) qui favoriseraient l'inflation, alors que ce ne sont tout de même pas les salaires qui font augmenter les prix de l'immobilier, du lait, des céréales, des cigarettes ou du pétrole !!!!! C'est justement parce que ces produits-là flambent qui faut réajuster les salaires, sinon la consommation baisse et c'est mauvais pour l'économie du pays. Si les prix n'augmentent pas, pas besoin d'augmenter les salaires, c'est aussi bête que ça !

3) Les seuls qui ont vu leur rémunération augmenter en conséquence en 2007, ce sont… les grands patrons, les actionnaires, et Nicolas Sarkozy !
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0 # superuser 2008-02-24 19:28 Les prix des produits alimentaires ont explosé de novembre à janvier, jusqu'à + 48% selon l'Institut national de la consommation (INC) qui estime que la hausse des matières premières ne justifie pas une telle flambée.

Selon le n° de mars de 60 Millions de consommateurs, mensuel de l'INC à paraître mardi, beurre, yaourts, pâtes, céréales, biscottes, pain de mie, riz et autres jambons ont vu leurs prix s'envoler de 5% à 48% entre novembre et janvier. Sur 1.055 références de produits laitiers et céréaliers comparés, près de la moitié ont augmenté, dont 200 de plus de 10%. Moins de 60 références ont baissé "de quelques pour cent", selon l'observatoire de l'association.

"La flambée des matières premières ne peut justifier des hausses d'une telle ampleur, et cela a continué en février", souligne Marie-Jeanne Husset, directrice de rédaction du mensuel. "Le prix du lait ne représente que le tiers du prix final du yaourt. Comment expliquer que certains yaourts aient augmenté de 40% ?", s'étonne-t-elle.

Le cabinet Nielsen Panel montre de son côté une augmentation globale des prix en janvier, pour le quatrième mois consécutif, avec des hausses de plus de 10% pour les pâtes, les œufs et le lait. La flambée devrait durer encore quelques mois selon Nielsen et l'INSEE, qui vient d'annoncer que les prix à la consommation en France ont augmenté de 2,8% sur les douze derniers mois, un record d'inflation depuis mai 1992. Leclerc prévoit une hausse de 4% en 2008.

Distributeurs et industriels s'accusent mutuellement de la flambée des prix

Le patronat des PME (CGPME), qui rappelle que les cours du blé ont grimpé de 72% et des œufs de 36% en un an, estime que les industriels "n'ont d'autre choix que de répercuter" ces hausses, mais rend les distributeurs "coupables" de la flambée. Le patronat des distributeurs (FCD) rétorque que "certaines hausses de tarifs d'industriels ne sont pas justifiées".

"Il y a une manipulation dans le discours des industriels et des distributeurs. La hausse des matières premières profite aux uns et aux autres", estime Mme Husset.

Une réforme de la loi régissant les relations entre distributeurs et industriels va intervenir au printemps, mais pour les associations de consommateurs elle risque d'avoir un effet limité. UFC-Que Choisir et la CLCV, autre association de consommateurs, estiment que la nouvelle loi doit s'accompagner d'une autre réforme, qui règlerait le problème de quasi monopole d'enseignes comme Leclerc, Carrefour ou Auchan dans certaines régions en France. "Il n'y aura pas de baisse des prix sans transparence des tarifs auxquels les produits sont vendus aux distributeurs. Ils devraient être rendus publics. Actuellement, le système de fixation des prix est très opaque", ajoute Christian Huard, président de la fédération ConsoFrance.

Et les producteurs, qui ont vu leurs revenus dopés de 12% en 2007 grâce à la flambée des cours des matières premières, ne souhaitent pas s'arroger la responsabilité de l'inflation en magasin. "Le prix du lait au producteur a augmenté, mais sans commune mesure avec la hausse du prix au consommateur", indique Christophe Lefebvre, directeur de la communication de la Coordination rurale.

"La flambée actuelle des prix, c'est l'éternel problème de l'évolution des tarifs entre les producteurs, les intermédiaires et les distributeurs : chacun prend sa marge", conclut Thierry Pouche, responsable du service d'études économiques à l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture.
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