Pire : le dernier rapport semestriel du Fonds monétaire international (FMI) publié début avril chiffrait à 565 milliards de dollars les pertes des banques et autres institutions financières dues à la crise du crédit hypothécaire à risque. Une addition qui, selon lui, peut s'alourdir à 945 milliards de dollars - soit plus de 600 milliards d'€ - pour l'ensemble du système financier si d'autres catégories de prêts connexes y sont ajoutées.
Dans l'esprit d'un capitalisme qui privatise ses gains et socialise ses pertes, on imagine ce que les fonds publics, appelés à la rescousse comme en Grande Bretagne, sacrifieront à l'intérêt des peuples à cause de cette monstrueuse gabegie alors que tant de gens sont privés d'emploi ou de logement, que d'autres crèvent de faim, et que la planète brûle...
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