Pire : le dernier rapport semestriel du Fonds monétaire international (FMI) publié début avril chiffrait à 565 milliards de dollars les pertes des banques et autres institutions financières dues à la crise du crédit hypothécaire à risque. Une addition qui, selon lui, peut s'alourdir à 945 milliards de dollars - soit plus de 600 milliards d'€ - pour l'ensemble du système financier si d'autres catégories de prêts connexes y sont ajoutées.
Dans l'esprit d'un capitalisme qui privatise ses gains et socialise ses pertes, on imagine ce que les fonds publics, appelés à la rescousse comme en Grande Bretagne, sacrifieront à l'intérêt des peuples à cause de cette monstrueuse gabegie alors que tant de gens sont privés d'emploi ou de logement, que d'autres crèvent de faim, et que la planète brûle...
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Commentaires
Mais c'est déjà énorme ! Répondre | Répondre avec citation |
C'est rectifié. Répondre | Répondre avec citation |
« "Le droit à l'assistance accompagné de nouvelles responsabilités ". Les slogans comme ceux-ci reviennent sans cesse dans les débats sur l'Etat-providence. Maintenant, ils s'appliquent aussi à la haute finance. Si les chômeurs doivent chercher du travail en échange d'allocations, alors les grandes banques devraient aussi gagner le soutien de l'Etat.
[…] La Banque d'Angleterre pense que le soutien direct est nécessaire, une conclusion à laquelle étaient déjà arrivés ses homologues européennes et américaine. Le défi est de trouver comment cela peut être fait sans arnaquer le contribuable ou récompenser les mauvais gestionnaires du risque qui ont provoqué cette crise.
[…] Une industrie qui s'attend à recevoir une cure coûteuse à chaque fois que la maladie frappe doit accepter une dose de médecine préventive. Pour les banques, comme pour les chômeurs, avec les droits viennent les responsabilités . »
(Source : The Guardian) Répondre | Répondre avec citation |