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Accueil Social, économie et politique Exclus de l'emploi : l'hypocrisie française

Exclus de l'emploi : l'hypocrisie française

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En matière de chômage, l'imposture britannique n'est, finalement, pas grand chose à côté de la nôtre. Tolérant discrètement 2,5 millions d’«invalides», les Anglais sont peut-être moins stupides que nous...

C'est que ce relève Hélène Périvier, économiste à l'OFCE, interrogée par 20Minutes.fr sur la mise en œuvre du RSA. Une analyse dont nous ne contestons pas la finesse => LIRE ICI

Sauf quand elle dit que «de nombreuses études de la DREES ont prouvé que la majorité des bénéficiaires des minima sociaux ne retrouvaient pas de travail, non pour des raisons financières mais pour des problèmes de santé, de logement, de transport ou de garde d'enfants». En partie exact, son propos élude le fait pourtant incontestable qu'en France ou ailleurs, IL N'Y A PAS ASSEZ D'EMPLOIS POUR TOUT LE MONDE. Même si les fameuses «500.000 offres non pourvues» invoquées par le gouvernement pour justifier ses projets répressifs étaient honorées, il resterait chez nous encore 4 millions de sans-emploi, officiels et officieux (mais ça, faut pas le dire) !

Là où ça devient intéressant, c'est quand elle pointe l'hypocrisie française sur les exclus de l'emploi (entre 1 et 3,5 millions de cas désespérés, selon une récente évaluation du Centre d'analyse stratégique), déclarant : «Je crois qu’il faut reconnaître qu’une partie des RMIstes, peut-être un tiers sur 1 million, n’est pas insérable. Mieux vaudrait l’admettre comme l’a fait le Royaume-Uni et leur donner malgré tout les moyens de vivre». Effectivement, quelque 2,5 millions de Britanniques - ce qui est énorme !!! - sont reconnus inaptes au travail et perçoivent une «allocation d'incapacité». Ecartés des statistiques, ils permettent au Royaume-Uni d'afficher hardiment un taux de chômage à faire pâlir notre Résident de la République...

Faut-il euthanasier les exclus ?

Outre les tendances atlantistes qu'on lui reproche à juste titre, Nicolas Sarkozy s'inspire librement du modèle anglo-saxon, surtout lorsqu'il s'agit de contrôle et de répression, plus précisément à l'encontre des chômeurs. La France ne travaille pas assez… la faute à qui ? Aux privés d'emploi, ou à ceux qui les détruisent ? La fusion ANPE-Assedic est un exemple du genre, visant à se calquer sur celle des Benefit Agencies avec les Jobcentres Plus, entamée outre-Manche en 2002. Le chômeur, transformé en «client» pour faire plus clean, est soumis à un harcèlement musclé - y compris au détecteur de mensonge - et doit se contenter d'une indemnisation choquante : 350 € par mois pendant 6 mois, quelles que soient son ancienneté et son salaire antérieur.

Il faut rappeler qu'en Grande Bretagne, le «travaillisme» n'est pas une politique en faveur de ceux qui travaillent, mais au bénéfice du travail à tout prix : en clair, une «sociale démocratie» où le rose a des reflets bleus, comme l'exprime Alain Bashung dans son dernier album.

L'ébauche d'un revenu d'existence

Pourtant, le modèle britannique mérite d'être salué pour deux raisons. La première : nettement moins discriminatoire que le nôtre, il donne sa chance à des personnes dont les origines ou le profil sont évincés par nos recruteurs, qui cachent leur incompétence ou leur frilosité derrière un élitisme aussi crasse que néfaste. La seconde : même si elle masque sans vergogne les chiffres du chômage, l’«allocation d'incapacité» versée par la perfide Albion à ses exclus du travail est un revenu d'existence reconnu, aussi déguisé et misérable soit-il. Et, contrairement aux Français qui supportent mal l'idée du RMI parce qu'on leur ment à tout bout de champ sur la réalité de l'emploi, ce principe ne semble pas choquer les Anglais...

Nicolas Sarkozy, grand fan de Tony Blair, devrait s'inspirer de cette sincérité toute britannique. De «bons chiffres» d'un côté pour avoir l'air génial devant ses voisins, et un bon sens discret, larvé, qui reste encore à s'ouvrir et s'affirmer en tant qu’alternative à la mort sociale. Mais notre Résident n'est pas assez fin pour ça : aussi nul en économie qu'en humanisme, il ne capte du british style que sa part la plus guerrière.

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Mis à jour ( Jeudi, 16 Février 2012 11:18 )  

Commentaires 

 
0 # St-Dumortier 2008-04-27 09:29 Bonjour,
Quelques précisions au sujet de l'encadré sur 20Minutes.fr :

Le RSA pourrait se substituer aux trois minima sociaux suivants:
le Revenu minimum d'insertion, qui est le moins élevé (447,91 euros par mois).
C'est le filet de sécurité au-dessous duquel on ne peut pas descendre.

FAUX
Si vous êtes logé, un forfait logement est retenu sur le montant du RMI à hauteur de 53,75 €, ce qui laisse un net de 394,17 €.
Pour percevoir le RMI à taux plein il faut être SDF.
Il est donc possible d'être en dessous du filet de sécurité.

L'Allocation parent isolé, destinée le plus souvent aux mères seules sans ressources (566,79 euros par mois).
FAUX
Ce montant est destiné aux femmes enceintes. Il est aussi diminué du forfait logement ce qui nous fait : 513,04 € mensuels.
Quand l'enfant est né, le parent isolé peut percevoir 755,72 € diminué du forfait logement pour deux personnes (107,50 €) soit : 651,22 €.
Notez que cela nous fait 325,61 € par personne.
(Le fait est que souvent les parents isolés sont des femmes mais l'allocation est destinée aux parents isolés uniquement homme ou femme)

L'Allocation de solidarité spécifique, enfin, qui concerne les chômeurs en fin de droit. Son montant est variable.
FAUX
Son montant n'est pas variable. Il est de 14,74 euros/jour, soit 442,20 euros pour un mois de 30 jours.
Si vous avez travaillé 20 ans à 55 ans ou 10 ans à 57 ans et demi, elle sera majorée de 6,42 € par jour soit 634,80 euros pour un mois de 30 jours.
Une personne en ASS dont le conjoint travaille se verra refuser l'allocation.

Toutes ces allocations sont soumises à plafond de ressources et sont différentielles .

VRAI
Vincent Bolloré est propriétaire d'un Yacht et de 20Minutes (entre autres)…
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0 # St-Dumortier 2008-04-27 22:46 Bonjour,

Pardonnez moi,
j'ai confondu Direct Soir et Matin Plus (Bolloré)
avec "20 Minutes" (Schibsted (50%) et Ouest-France (50%) )
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0 # Charlène 2008-04-29 11:29 Un complément pour l'ASS, la majoration à 55 ou 57 ans et demi n'existe plus, c'est 14,74 euros par jour pour tous. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # St-Dumortier 2008-04-29 22:17 Bonjour,

Vous avez raison
(voilà ce que c'est que de copier/coller trop vite. Ceci dit, vous venez de me faire dénicher une coquille de taille sur un site pourtant sérieux. Je vais bien vérifier et signaler si besoin. Merci !).

Pour revenir à l'ASS donc :
Plus de complément pour les entrées après le 01/01/2004.
En revanche il existe encore l'AER (Allocation Equivalent Retraite) pour ceux qui totalisent 160 trimestres avant 60 ans.
Unijuridis DAJ 163
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0 # libegafra 2008-04-27 15:36 "Et puis je crois qu'il faut reconnaître qu'une partie des Rmistes, peut-être un tiers sur 1 million, n'est pas insérable", dit Hélène Périvier dans l'article de 20 minutes.

JE SUIS SCANDALISÉ PAR DE TELS PROPOS
Je suis conseiller à l'emploi à l'Anpe, et j'ai la nausée quand j'entends nombre de collègues conseiller à un RMIstes de se désinscrire de l'Anpe, avec comme argument "qu'ils n'ont pas besoin d'être inscrits à l'Anpe pour toucher le RMI et qu'en plus, on va les déranger tous les mois pour les convoquer".
Quelqu'un qui est désocialisé, qui a des problèmes de toxicodépendanc e, qui est dépressif, qui a des problèmes de santé, de handicap ou de logement, est donc DE TROP dans notre belle société fraternelle ?

LE DEVOIR DE L'ÉTAT EST DE DONNER LA POSSIBILITÉ A TOUT LE MONDE DE TRAVAILLER
en lui proposant un salaire DÉCENT, et un travail DÉCENT.
Si le citoyen a des soucis dans sa vie, il faut que le poste de travail soit adapté à ses difficultés.
Qu'on ne me fasse pas croire qu'on ne peut pas adapter les postes de travail.
Si on s'en donnait la peine, tout le monde travaillerait en France, et par là même, serait INSÉRÉ.
Le travail ne doit pas détruire les vies, mais les construire.
C'est bon de travailler, car il crée un lien social fondamental.

Aujourd'hui, les employeurs cherchent à embaucher les "plus employables" : blanc, en bonne santé, plutôt un homme, 25-35 ans, diplômes, expériences.

ET LES AUTRES ON EN FAIT QUOI ?
On les met "de côté" ?

OU ON CHOISI DE VIVRE TOUS ENSEMBLE ?
En se partageant le "gâteau" de l'emploi, comme on devrait se partager le "gâteau" des richesses ?

Hasta la victoria, siempre
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0 # tristesir 2008-04-27 18:00 Tous les érémistes ne sont pas désocialisés, ne sont pas tous toxicomanes.

En outre, l'ANPE n'a pas en charge les gens pour qu'ils se fassent soigner et qu'ils ne soient plus désocialisés sauf erreur, puisque la mission de celle-ci est de donner des moyens aux gens de (re)trouver un emploi. Cette charge est dévolue aux Conseils généraux qui gèrent le RMI et ses assujettis.

Sans vouloir vous accabler, aidez-vous souvent des érémistes à retrouver un emploi décent ?

La mise en place du RSA prochaine est un aveu en particulier que cela ne doit pas être courant, un érémiste qui reprend un emploi décent, puisqu'il faut abonder son salaire…

Pour reprendre les mots de M. Hirsh qui donnait une interview cette semaine sur une radio d'infos, parlant du RSA et de ses "bénéficiaires" : « Elle aura son salaire 500, 750, 1000 euros suivant qu'elle travaille à temps partiel ou à temps plein et puis elle aura ce complément.» Ce type lui-même est persuadé qu'un érémiste ne gagnera pas plus de 1000 euros en reprenant un emploi et parle surtout de travail partiel, très probablement subi.

Le RSA c'est l'organisation d'un dumping social franco-français qui va faire exploser le nombre de personnes au SMIC, pourcentage qui est déjà de plus de 15% des salariés.

La phrase que vous avez mis en exergue ne veut pas dire qu'il ne faille pas aider les gens qui en ont besoin au niveau santé etc mais elle est le constat que l'emploi (décent) est devenue une denrée rare.

Pourquoi cette obsession partagée par patrons et syndicalistes de voir tout le monde travailler comme un seul homme ? Parce que "le travail rend libre" ?

Au lieu de s'acharner à vouloir faire perdurer cette idéologie, il serait plus intéressant de trouver le moyen que l'emploi ne soit plus la valeur centrale de nos vies. Quand on n'en a pas, on n'est pas seulement pauvre, ce qui est déja assez inadmissible en soi, à cause de cette idéologie.
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0 # michael 2008-04-27 20:29 C'est la grande question !!!

Oui, il est bon voire indispensable de travailler, de faire quelque chose, de se sentir utile et même, d'en tirer plaisir.

Mais il faudrait d'abord savoir de quoi on parle : de travail, d'activité, ou d'emploi ?

ICI, ON PARLE D'EMPLOI : à savoir, un travail ou une activité rémunérée, régie par un contrat. Et c'est cette denrée qui fait largement défaut et qui le fera de plus en plus, que ce soit pour des raisons économiques (rogner sur son coût) ou technologiques (les machines remplacent de + en + les hommes). Pour ces raisons évidentes, le "gâteau de l'emploi" à se partager ne cesse de se réduire, en quantité et en qualité : il est illusoire de croire qu'il pourra un jour regrossir. De même que l'abolition du travail en tant que servitude est une finalité humaine : malheureusement , cette "fin du travail" qui devrait être un progrès de civilisation est, pour l'instant, un véritable enfer !

Libegafra, l'emploi n'est pas l'unique vecteur de lien social. Des millions de personnes qui sont sans emploi (chômeurs, retraités) ont des activités ou effectuent du travail non rémunéré en y éprouvant de l'intérêt et en étant utiles à la société.
En ce qui concerne la population active, socialement contrainte d'exercer un emploi ou un métier pour vivre, les personnes qui en sont exclues pour les motifs cités plus haut veulent simplement qu'on admette que s'il n'y a pas assez d'emplois décents pour tous, on cesse de les culpabiliser, de les harceler avec CE MENSONGE, CETTE HYPOCRISIE MONUMENTALE QU'EST «LE PLEIN EMPLOI». Comme les retraités qui touchent une pension, elles veulent continuer à vivre, certes autrement, et pour cela, un revenu d'existence minimum est une solution économiquement raisonnable et humainement nécessaire. En cela, le "gâteau des richesses" doit être partagé.
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0 # tristesir 2008-04-27 21:49 Syndicats et patronat (mais aussi partis politiques, même de gauche) partagent certains points de vue en commun sur la société (mais pas tous bien sûr) :

l'homme doit passer sa vie à produire, encore produire, toujours produire, travailler pour un salaire (qui de plus en plus souvent ne permet même plus de vivre décemment), il n'y aurait pas d'autres alternatives, cela doit être un devoir et une fierté (sans blagues).

Les bien-pensants ont peur que si on laisse une partie de la population se soustraire à l'exploitation, cela pourrait donner des idées aux autres.

Et puis, la concurrence entre salariés serait moins vive si un nombre de gens non négligeable échappaient au "travail qui donne de la fierté" et donc les salaires augmenteraient pour ceux qui trouvent plus d'intérêt personnel à se faire exploiter que de ne pas l'être. Le chômage est formidable pour les exploiteurs, il permet de payer les gens comme ils le souhaitent.

Décidément, le chômage n'est pas le problème mais la solution !
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0 # libegafra 2008-04-27 22:15 Juste une remarque pour Tristesir : Je n'ai jamais dit que tous les RMIstes avaient des problèmes sociaux, ou étaient handicapés. J'ai dit que ceux qui avaient des problèmes sociaux ou un handicap avaient AUSSI le droit de travailler, à partir du moment où on adapte leur emploi.
Pourquoi les centres de travail "adaptés" ont-ils des listes d'attente de plusieurs années ? Pourquoi ne légifère-t-on fiscalement pas plus pour offrir leur chance aux handicapés ?


Certes, Michael, "l'emploi n'est pas l'unique vecteur de lien social". Mais un emploi salarié permet quand même de se sentir utile dans la société.
Je revendique ma "position idéologique" : Un emploi décent, à un salaire décent, pour tous !
Il ne s'agit pas de mettre tout le monde au smic. Ce n'est pas un salaire décent. Qui peut s'en sortir aujourd'hui avec le smic, et les factures qui augmentent de partout ?
Il ne s'agit pas non plus d'orienter tout le monde sur les "métiers en tension" qui majoritairement ne sont pas pourvus parce que les employeurs ne paient pas le heures sup' et font subir des conditions de travail d'un autre âge.

Il s'agit plutôt de considérer que tout travail doit être rémunéré, valorisé. Même certains emplois "bénévoles" aujourd'hui assurés par les associations.

IL S'AGIT DONC BIEN DE SE PARTAGER LE GÂTEAU DE L'EMPLOI,
COMME LE GÂTEAU DES RICHESSES.

Et je suis personnellement pour la réduction du temps de travail, car avec les gains de productivité réalisés depuis ces dernières decennies, on peut se le permettre.

Avec des échelles de salaire de 1 à 10.0000 (eh oui, François Pinault touche 10.000.000 euros par mois), on a de la marge si on veut répartir les richesses dans ce pays…
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0 # tristesir 2008-04-27 22:55 J'ai dit que ceux qui avaient des problèmes sociaux ou un handicap avaient AUSSI le droit de travailler, à partir du moment où on adapte leur emploi.

Ils ont surtout le devoir, comme nous tous d'ailleurs, conformément à la Constitution sauf erreur.
(un droit on peut y renoncer, mais pas à un devoir)

Et on ne va pas leur demander leur avis s'ils ont envie de faire un boulot stupide pour produire des trucs stupides ? Surtout pas n'est ce pas ?
Ont ils même la possibilité de refuser de se conformer à "travailler pour se lever tôt et en être fier" ?

Pourquoi "se sentir utile dans la société" passerait obligatoirement par le devoir de se laisser exploiter et d'occuper un emploi salarié stupide, souvent nuisible à la planète ?

Ma part du "gateau de l'emploi" salarié, je vous la laisserais volontiers si je pouvais.

Et je ne suis pas gourmand pour ce qui concerne d'obtenir ma part du "gateau des richesses", bien que je pense aussi que ce sujet est crucial.
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0 # philbtz 2008-04-28 14:05 RAPPEL : c'était il y a plus d'un an… il a tenu cette promesse…
"Sarkozy s’attaque aux chômeurs : Tous des feignants !"
27 mars 2007 00:44, par philippe labarrère

Soyons clair les enfants et arrêtons de faire de la démagogie, c’est vrai que ces putains de chômeurs sont des fainéants ! Quand on connait le nombre d’offres d’emploi ineffables et insatisfaites (dans les secteurs porteurs que sont l’Hôtellerie et le Bâtiment… entre autres niches royales de notre développement libéral..) qui peuplent comme des elfes chlorotiques les fichiers anémiques d’une ANPE offrant sa croupe généreuse aux assauts des machos du MEDEF et de l’UNEDIC, on finit par se dire : "Mais qu’est ce qu’ils ont donc tous à ne vouloir rien foutre au pays ?"

Alors je reprends les déclarations des DG-ANPE les plus flamboyants et les plus proches du CAC 40, et je rappelle :

1) avec Michel BON "qu’il ne serait pas anormal que la collectivité demande aux chômeurs indemnisés d’accomplir des taches d’intérêt général en échange de leur indemnisation" parce que c’est vrai y en a marre de FAIRE la CHARITE à des gens qui n’ont même pas la reconnaissance du ventre… ! (Le Monde 1994)

2) avec Michel BERNARD que "les moyens disponibles de l’ANPE ne peuvent être gaspillés en vain pour consacrer du temps à des personnes qui ne recherchent pas véritablement un emploi ou ne sont pas disponibles immédiatement pour en occuper un." ( J.O. 1er décembre 1996)

3) avec Christian CHARPY que le SMP (suivi mensuel personnalisé /SIC) "a contribué à la réduction du chômage en apportant des réponses plus rapides et plus précises aux demandeurs d’emploi et en proposant aux entreprises des candidatures mieux adaptées à leurs besoins" (Les Echos du 8 mars 2007)

Et je dis à tous ces chômeurs irréductibles et mal embouchés : "à quoi ça sert que nos DG/ANPE ils se décarcassent pour vous offrir des ponts d’or puisque vous n’aspirez qu’à une chose : continuer à nous faire chier en refusant toutes nos offres aléatoires, temporaires et quasi bénévoles et en continuant à vous esbaudir primesautièreme nt avec vos trop généreuses indemnités ?"

Cela dit vous êtes mal partis car on vous le dit : "l’action de l’ANPE s’inscrit dans la durée et celle de son Directeur Général, nommé en Conseil des Ministres, est bien sûr à la disposition du Gouvernement." (Les Echos du 8 mars 2007)

Ce qui signifie que "quoique vous fassiez, il y aura toujours un larbin après l'actuel DG pour vous rappeler que l'Etat est le plus fort" (théorème de Maurice PAPON) .

Alors les chômeurs et les chômeuses arrêtez de déconner et acceptez tous les boulots merdiques que l'ANPE vous propose ou essayez d'en trouver des "raisonnables" en utilisant vos relations !!!
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