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Demandeurs d’emploi de catégorie 2..... 322 800
Demandeurs d’emploi de catégorie 3..... 228 400
Demandeurs d’emploi de catégorie 4..... 175 200
Demandeurs d’emploi de catégorie 5..... 225 700
Demandeurs d’emploi de catégorie 6..... 448 800
Demandeurs d’emploi de catégorie 7....... 65 400
Demandeurs d’emploi de catégorie 8....... 91 100
Demandeurs d’emplois de plus de 55 ans,
«dispensés de recherche d’emploi»........ 360 500
TOTAL.......................................... 3 922 400
Rappel : définition des 8 catégories de l'ANPE
La catégorie 1 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDI à plein temps.
La catégorie 2 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un CDI à temps partiel.
La catégorie 3 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDD, temporaire ou saisonnier, y compris de très courte durée.
La catégorie 4 regroupe les chômeurs non immédiatement disponibles, en arrêt maladie ou en formation (dont CRP et CTP).
La catégorie 5 regroupe des personnes déjà pourvues d'un emploi (insatisfaisant, type contrat aidé) qui ont le droit de le cumuler avec leur allocation, à la recherche d’un emploi de meilleure qualité.
La catégorie 6 regroupe les demandeurs d’emplois qui ne sont pas immédiatement disponibles (activité réduite), à la recherche d’un CDI à plein temps.
La catégorie 7, ceux qui cherchent un CDI à temps partiel et ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).
La catégorie 8, les personnes à la recherche d’un CDD, d’une mission d’intérim ou d’un emploi saisonnier, y compris de très courte durée, qui ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).
Enfin, les seniors en DRE («dispensés de recherche d’emploi») ne sont classés dans aucune catégorie.
A cela, il faudra rajouter les 600.000 futurs bénéficiaires du RSA (allocataires du RMI et de l'API, actuellement suivis par les services d'insertion-emploi de la CAF) qui, comme n'importe quels chômeurs, devront s'inscrire à l'ANPE l'été prochain. Et les nombreux salariés qui seront victimes de licenciements et autres plans sociaux dans les mois à venir.
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Commentaires
J'ignore pourquoi le nombre de 600 000 aspirants au RSA est souvent avancé alors qu'avec cette contre-réforme c'est plus d'un million de gens (ex-érémistes, API?, ASS?…) qui sont concernés par ce dispositif. Répondre | Répondre avec citation |
On sait qu'environ 63% des RMIstes ne sont pas inscrits à l'ANPE : cela fait environ 750.000 personnes qui échappent aux chiffres officiels du chômage. Mais on sait que la moitié des RMIstes est considérée comme "inapte au travail" parce qu'ils ont, avant tout, de gros problèmes de santé, de logement ou de famille. Une infime proportion des 217.000 bénéficiaires de l'API a aussi les mêmes problèmes.
Les 600.000 RMIstes et APIstes évalués par Martin Hirsch comme "aptes au travail" et qui seront obligés de s'inscrire à l'ANPE dans le cadre du RSA ont tous signé avec la CAF un contrat d'insertion "emploi".
Enfin, pour l'instant, les 386.500 chômeurs à l'ASS ne sont pas concernés par le RSA. Répondre | Répondre avec citation |
Même si des départements consacrent de l'argent pour la réinsertion en faisant appel à des entreprises privées, c'est l'ANPE, le service public de l'emploi, qui est le plus souvent sollicité pour cette tâche.
Dans mon contrat d'insertion, dans la rubrique "mes engagements" (ce n'est peut être pas l'intitulé exact mais il s'agit bien de cela), il est indiqué que je dois être inscrit à l'ANPE. (Je suppose que si je ne respecte pas cet engagement je m'expose à une suspension du paiement du RMI voire à la perte pure et simple de ce droit car il s'agit bien d'un droit et non pas de l'aumône.)
D'ailleurs, à chaque fois que je renvoie à la CAF les formulaires de déclaration de ressources tous les trois mois, ces derniers comportent une rubrique pour déclarer si je suis inscrit à l'ANPE ou pas et ce depuis combien de temps.
(La CAF recoupant toutes les informations fournies avec les informations déclarées aux ASSEDIC le cas échéant.) Répondre | Répondre avec citation |
Sauf erreur, c'est justement le RSA qui va colmater cette faille en officialisant cette obligation. Répondre | Répondre avec citation |
Mais, il y a des moyens de la rendre "obligatoire". Le contrat d'insertion est établi bien souvent en un seul rendez-vous (on ne m'a jamais proposé de le lire à tête reposé chez moi) avec quelqu'un qui te reçoit, que tu ne connais pas, bien souvent, dans son bureau qui est localisé dans une administration. La personne remplit le contrat pour toi.
Concrètement, c'est bien souvent elle (mais pas toujours, certain intervenant ne pratique pas l'abus d'autorité de la sorte ou ne le pratique pas du tout) qui le remplit en effet. A aucun moment, elle ne te met le formulaire du contrat à portée de la main, à portée de tes yeux pour que tu le lises attentivement, sauf pour la signature, à la fin mais tu as l'impression que tout a déjà été décidé et tu signes pour être libéré (provisoirement ) du malaise qui te tient depuis que tu es entré dans ce bureau afin de te lever et sortir.
Ce qui fait que la pression est importante, surtout que cette personne prétend vouloir t'aider.
Est-il facile de dire "non" à quelqu'un qui prétend t'aider?
Dans mon département, il suffit de cocher une petite case sur le formulaire et tu te retrouves avoir souscrit à l'obligation de t'inscrire, de rester inscrit à l'ANPE sous peine de sanctions probables si tu ne respectes pas cet engagement.
(suspension du RMI?, perte du droit au RMI?)
Il faut imaginer la pression que tu ressens quand tu entres dans un tel bureau.
Tu es mal à l'aise (le RMI est vécu comme l'avant-dernière marche vers l'exclusion, l'étape suivante pourrait être se retrouver sous un pont)
Tu as l'impression que la personne qui est en face de toi à un pouvoir sur ton avenir…Bref, il y a un déséquilibre évident dans l'établissement du contrat qui est censé être établi librement.
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Vous pouvez imaginer l'afflux considérable de gens dans les ANPE que va entraîner l'obligation pour les ex-érémistes, en particulier (qui est prévue par la contre-réforme de Mr Hirsch, sauf erreur), de s'inscrire sur les listes de demandeurs d'emploi.
Je pressens que la grève de l'ANPE du 1er décembre n'est le prélude qu'à d'autres en 2009 avec la détérioration des conditions de travail que va entrainer ce surplus de travail, qui est lui-même amplifié par la crise qu'on nous fait subir et qui va faire exploser le nombre de "plans sociaux" qui sont plutôt antisociaux. Répondre | Répondre avec citation |
L'INSEE, qui devait publier initialement des chiffres définitifs sur l'emploi salarié au troisième trimestre, a décidé de repousser la diffusion de ces statistiques à mardi prochain, "en raison d'un mouvement social" des statisticiens, a indiqué mercredi soir l'institut dans un communiqué. Dans son estimation provisoire communiquée mi-novembre, l'INSEE avait fait état de 10.800 emplois en moins (- 0,1%) au troisième trimestre dans le secteur principalement marchand, après 27.500 destructions d'emplois au deuxième trimestre.
L'Unedic, au champ statistique plus étroit que celui de l'INSEE, a de son côté fait état de 12.800 pertes nettes d'emplois au troisième trimestre (- 0,1% comparé au trimestre précédent, soit 0,8% sur douze mois) après - 32.000 au deuxième trimestre (- 0,2%). "Si l'on fait une analogie avec le PIB, l'emploi salarié est entré en récession technique, puisqu'il y a eu deux trimestres consécutifs de baisse. La dynamique de créations d'emploi à l'œuvre depuis quatre ans est rompue", a-t-on commenté à l'assurance-chômage. Fin septembre, le nombre de salariés dans des établissements qui lui sont affiliés atteignait 16,73 millions.
L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS), qui fédère les URSSAF et dont le champ est encore différent, a annoncé pour sa part 71.000 destructions d'emplois (- 0,4%) après une stagnation au deuxième trimestre (0%). "Il faut remonter à 1993 pour retrouver une baisse aussi importante sur un trimestre", écrit l'ACOSS dans un communiqué. Elle a comptabilisé 18,2 millions de salariés fin septembre.
(Source : Les Echos) Répondre | Répondre avec citation |