Actu Chômage

La ministre des Affaires sociales Elsa Fornero, considérée comme l'une des principales expertes en matière de retraites, a éclaté en sanglots en annonçant la fin de l'indexation des pensions sur l'inflation, sauf pour les deux plus basses tranches de revenus.

En Italie, les banquiers sont venus à bout de Berlusconi. Sous la houlette de Mario Monti, ex conseiller international de Goldman Sachs, le nouveau gouvernement vient d'adopter une cure d'austérité draconienne visant à économiser 20 milliards d'euros sur deux ans pour rassurer les marchés. Au menu : report de l'âge de départ à la retraite et durcissement du régime, hausse de la TVA, rétablissement de la taxe foncière et coupes dans les dépenses publiques.

Mario Monti a beau assurer qu'il ne réclame pas aux Italiens des sacrifices "parce que l'Europe nous le demande" et qu'il ne se sent pas soumis à la pression du couple franco-allemand, qui le croit ?

Lors de la présentation de ce "plan anti-crise" (qui va bien évidemment l'aggraver…), en direct devant les caméras de nombreuses télévisions nationales, la ministre des Affaires sociales Elsa Fornero a fondu en larmes au beau milieu d'une phrase où elle soulignait combien le durcissement du système actuel lui avait "coûté psychologiquement" :

Adobe Flash Player non installé ou plus vieux que 9.0.115!

Mario Monti a, lui, gardé le sourire. Prononcer le mot "sacrifices" est pour lui une délectation. Il est bien parti pour être le lauréat du prochain prix Pinochet.

Faut-il à ce point être masochiste ? Mme Fornero n'a pas eu le courage de démissionner de ce gouvernement d'illuminés sadiques qui mènent les Italiens droit dans le mur. Elle s'est tapé le sale boulot et en pleure.
Faut-il s'émouvoir des larmes des collabos ?

Mme Fornero est née en 1948 : quelle se console, l'heure de la retraite est proche.

SH