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Dans un premier temps, la préfecture des Yvelines s’est voulue rassurante, expliquant que l’homme était brûlé au second degré et que son pronostic vital n’était pas engagé. Mais il est en fait décédé dans la soirée de dimanche. Le 8 août, le cabinet de Marisol Touraine, actuellement en congés, s’est fendu d’un communiqué dans lequel la ministre des Affaires sociales exprimait «sa profonde émotion face à cet acte désespéré d'une personne que les difficultés de la vie ont manifestement conduit à un geste tragique». Dans le même temps, la ministre expliquait qu’une cellule d’écoute et d’assistance psychologique avait été mise en place pour le personnel de la CAF de Mantes-la-Jolie tout en soulignant «le rôle exigeant et attentif joué par les employés de la CAF dans l’accueil d’allocataires souvent en grande difficulté». Au lendemain du décès, le 13 août, Marie-Arlette Carlotti, en charge des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, rappelait pour sa part «qu'il est important d'éviter toute rupture dans le suivi des personnes et qu'il est indispensable d'accompagner chacun de manière continue. Les situations personnelles, aussi complexes que diverses, doivent être prises en compte afin d'apporter un soutien aux personnes en difficultés».
«Un allocataire lambda»
Les communiqués officiels auront donc mis l’accent sur le drame personnel d’un homme, que certains journaux avait simplement baptisé «le désespéré», son nom n’ayant à aucun moment été révélé. Un drame personnel, un cas isolé. Et anonyme. En fait, l’homme, d’origine tunisienne [1] et âgé de 51 ans, était, selon Philippe Castanet, directeur de cabinet du sous-préfet de Mantes, un ex-infirmier au chômage, inscrit au RSA depuis juin 2010, qui alternait quelques missions d’intérim en tant qu’infirmier ou brancardier avec des périodes d’inactivité. Séparé de sa femme, père de deux enfants, il était domicilié chez sa sœur à Mantes-la-Ville, mais vivait depuis plusieurs mois dans une caravane sur un camping de Moisson, une commune voisine de Mantes-la-Jolie.
L’homme était peu connu des services sociaux auprès desquels il ne s’était manifesté qu’en mai dernier pour son RSA, et pas davantage de la CAF de Mantes-la-Jolie où il n’avait pas été reçu depuis 18 mois. Un homme discret, isolé, en grande précarité, qui s’efforçait de survivre à coup de missions d’intérim et à qui la CAF venait de suspendre le RSA. «Un allocataire lambda» comme l’avait expliqué Philippe Castanet, que «des difficultés personnelles inconnues» avaient poussé à commettre «ce geste désespéré».
Pour le directeur de cabinet du sous-préfet de Mantes, il est en effet inconcevable que les seules difficultés administratives et financières de cet allocataire soient à l’origine de l’immolation, un «acte de colère grave. Il devait y avoir quelque chose derrière». Après tout, comme l’affirme notre directeur de cabinet, «c’est un cas courant, les gens à qui on suspend leur allocation puis auxquels on reprend le versement, dès lors qu’ils ont fourni les pièces demandées. Il y a des milliers de gens à qui ça arrive».
Une souffrance occultée
Toute la communication officielle aura donc tourné autour d’un seul leitmotiv : l’immolation d’un allocataire dans une CAF n’est qu’un drame personnel. Volonté de minimiser l’impact social potentiel d’un geste aussi grave ? En tout cas, la communication autour ce de cet évènement tragique n’aura pas brillé par sa clarté. Informations imprécises, voire contradictoires, impossibilité de joindre le directeur de cabinet de Marie-Arlette Carlotti, le Vice-Président du Conseil général des Yvelines chargé de l’exclusion ou la Directrice de la CAF des Yvelines ou Martin Hirsh, créateur du RSA…
L’ensemble des organisations de chômeurs ont en tout cas réagi rapidement. Dans un communiqué, le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) a tenu à préciser que «cet acte dramatique ne peut être interprété comme un cas isolé : service public débordé, règles injustes ou incompréhensibles, difficultés de communication entre agents et usagers sont le quotidien de beaucoup de personnes confrontées au chômage et à la précarité. Des deux côtés du guichet, la pression sociale est devenue insupportable, dans le silence des pouvoirs publics». Virginie Gorson-Tanguy, chargée de la communication de cette association de chômeurs, se dit révoltée par l’asymétrie en matière de communication : «Il y a d’un côté les pauvres salariés en souffrance de la CAF auprès de qui on intervient et de l’autre un type un peu taré. Les allocataires qui étaient à la CAF ce jour-là, ils n’ont pas été traumatisés, eux ? On parle beaucoup de la souffrance au travail, mais pas de celle des chômeurs. Il existe une médecine du travail pour les salariés, mais rien pour ceux qui sont sans emploi».
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Pour Virginie Gorson-Tanguy, le dispositif-même du RSA entraîne avec une gestion administrative lourde et kafkaïenne. «Le RSA a été introduit alors qu’on renforçait cette notion très contestable et culpabilisante des droits et devoirs. Quant au RSA activité, c’est une véritable usine à gaz. Tu déclares un boulot, on te réclame une pièce, tu la renvoies trois fois, ta situation change entretemps et tu n’as plus de travail, ce qui entraîne un décalage dans le temps dans le versement des prestations, puisqu’ils ont pris en compte ta situation du trimestre précédent. A vivre en tant qu’allocataire, c’est l’horreur».
Il est plus simple administrativement, souligne la jeune femme, de percevoir le RSA-socle qui a remplacé l’ancien RMI (475 € pour une personne seule sans allocations logement, 418 € avec). Un paradoxe puisque le RSA activité, qui complète les revenus liés à un travail, est censé faciliter le retour à l’emploi alors que le RMI était critiqué sur ce point. Seuls les associations de chômeurs avaient dénoncé en 2008, lors de la mise en place du RSA, un «dispositif ingérable, mélange des genres entre chômage et activité, entre CAF et Pôle Emploi, qui est tout sauf un progrès», pour reprendre le mot de Robert Crémieux, ex-Président du MNCP. L’une des conséquences de cette complexité administrative, c’est le non-recours au RSA : plus du tiers des bénéficiaires potentiels ne le demanderaient pas, soit une économie de 5,2 milliards d’euros pour les pouvoirs publics.
Des effectifs en chute libre dans les CAF
Pour les syndicats, la complexité à gérer le RSA est renforcée par la réduction des effectifs aggravée par le gouvernement précédent. La situation de la CAF des Yvelines, dont l’ensemble des sites sont fermés tous les après-midi depuis deux ans afin de permettre un «rattrapage» dans le traitement des dossiers, en témoigne. Certaines antennes, comme Limay, ont même fermé. «Nous avons perdu 50% de nos effectifs», explique Christine Malinowsky, Responsable CAF CGT au niveau des Yvelines. «En 1991, lors de la départementalisation, nous étions 1.391 salariés, en 2012 nous ne sommes plus que 653, avec une moyenne d’âge de 47/48 ans». Les techniciens CAF, salariés de droit privé, s’estiment déconsidérés, avec un salaire d’embauche de 1.100 € après deux années d’études. Au bout de 36 ans de métier, cette technicienne-expert qui se déplace sur toutes les Yvelines pour boucher les trous, gagne pour sa part 1.800 €. «Je ne suis pas étonnée par ce qui s’est passé, dit-elle, car nous sommes confrontés depuis plusieurs années à une montée d’une misère sociale insupportable. Aujourd’hui, nous instruisons des dossiers RSA pour toutes les catégories sociales».
Après la tenue d’un CHSCT (Comité d’hygiène et de sécurité) entre les organisations syndicales et la direction de la CAF des Yvelines, la représentante syndicale CGT a cependant préféré ne plus répondre aux demandes d’interviews. Une interview sur France Info de Elodie Clair, Directrice de la CAF des Yvelines, donne cependant quelques indications sur les décisions prises. Plus de personnel ? Plus d’écoute des «usagers», moins de tracasseries administratives, comme le demandait l’APEIS (Association pour l’emploi, l’information et la solidarité entre les chômeurs et les travailleurs précaires) ? Elodie Clair explique simplement qu’un troisième vigile sera recruté et que des personnels de la police municipale et de la police nationale seront présents afin d’intervenir rapidement en cas «d’incivilités».
Un manque de représentation des allocataires
Cette réponse sécuritaire n’est en tout cas pas du goût des associations de chômeurs, ni de «La maison du RSA», seul exemple de collectif organisé d’allocataires du RSA, semble-t-il. Basée en Isère, à Grenoble, ses militants envisagent même de porter plainte contre la CAF pour «mise en danger de la vie d’autrui». Ils ont mené le forcing pour être représentés dans les Equipes pluridisciplinaires (EP) mises en place par les Conseils généraux. Ces équipes, qui doivent d’après la loi de 2008 compter deux représentants des allocataires de la CAF, statuent notamment sur l’ouverture des droits et la suspension des allocations. Dans de nombreux départements, ce sont les CAF qui désignent ces représentants, dans d’autres ils sont carrément tirés au sort. En Isère, ce sont les militants de La maison du RSA qui siègent dans les EP. Ils ont co-écrit avec la CAF l’ensemble des imprimés destinés aux allocataires du RSA. Alain Guézou, qui s’est présenté aux législatives sous l’étiquette RSA («Réussir sans avenir»), explique comment La Maison du RSA a également obtenu le rétablissement des avances sur droits supposés des Conseils généraux, supprimés avec l’entrée en vigueur du RSA.
«Ce type d’aide aurait peut-être été utile pour cet homme qui s’est immolé, mais elles ont été supprimées sous prétexte qu’il y avait trop d’indus. Pourtant, lorsque nous avons demandé les éléments au Conseil général de l’Isère, il est apparu qu’il y avait moins de 1% d’indus et qu’au nom de cela on pénalisait 99% des gens».
Etre représentés dans les CAF, c’est aussi ce que souhaitent les associations de chômeurs. «Nous avons réussi à mettre un pied à Pôle Emploi», explique Virginie Gorson-Tanguy. «Nous sommes représentés dans les comités de liaison avec Pôle Emploi, qui sont des lieux d’échange. Nous aimerions aussi être présents et entendus dans les CAF, tout comme les syndicats ou les associations familiales».
A l’issue d’un hommage à l’homme décédé rendu par le MNCP et AC! (Agir contre le chômage et la précarité) lors de la réouverture de l’agence CAF de Mantes-la-Jolie ce jeudi 16 août, deux militants du MNCP ont été reçus par la Directrice de la CAF des Yvelines en compagnie des délégués syndicaux du CHSCT. Une première importante pour Robert Crémieux, l’ex-président du MNCP, qui espère que les portes finiront par s’ouvrir…
Véronique Valentino
[1] Comme on peut le voir ci-dessous, l'information fournie par le directeur de cabinet du sous-préfet de Mantes est totalement fausse. Ce pauvre homme s'appelait Jean-Louis Cuscusa :
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Commentaires
Sur la CAF, sont fonctionnement, sa logique et des moyens de s'y opposer :
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www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5024
• L'action collective : CAF Nationale : 8 cars de CRS, 10 policiers en civil (im)mobilisés, 2000 euros de "trop perçu" RMi récupérés
www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4570
• Se défendre : Guide : Comment faire face à un des 300 000 contrôles domiciliaires de la CAF ?
www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5808 Répondre | Répondre avec citation |
un poste supplémentaire de vigile créé (ils auraient plutôt du payer les services d'un pompier) et des honoraires dépensés pour une assistance psy.
Sans compter qu'on ne verse plus de RSA aux morts.
Vigile et psy métiers d'avenir? Répondre | Répondre avec citation |
Sur le trottoir de la rue La Fontaine, les allocataires qui patientent avant d’entrer par petits groupes de dix abondent en ce sens : «Il y a de quoi péter les plombs, s’agace une jeune femme. Je ne touche plus le RSA depuis deux mois et je dois revenir sans cesse présenter de nouvelles pièces. Mes impayés de loyers s’accumulent. C’est invivable.» Près d’elle, Frédérique acquiesce : «L’attente et les délais de règlement sont insupportableme nt longs. Il faudrait davantage d’agents. L’hiver, on est obligé d’attendre dehors, dans le froid, sous la pluie.»
www.leparisien.fr/mantes-la-jolie-78200/hommage-a-l-allocataire-qui-s-est-immole-par-le-feu-17-08-2012-2127983.php Répondre | Répondre avec citation |
Félicitations à Véronique Valentino, auteure de cet article qui confirme la nécessité ABSOLUE de simplifier les "dispositifs d'accompagnement et de soutien" existants, et de mettre en place un "Revenu d'Existence".
Tant qu'il y aura 5 millions d'inscrits à Pôle Emploi, il est stupide de "concevoir" des dispositifs d'accompagnement autour d'une hypothétique reprise d'activité professionnelle .
Cette approche ne vise qu'à culpabiliser les "allocataires" et à leur compliquer la vie.
Par ailleurs, la gestion administrative de ces dispositifs "usines à gaz" engendre des coûts faramineux (dans les CAF, les Pôle Emploi, les Conseils généraux…). Ces budgets énormes ne bénéficient pas aux personnes en grande difficulté matérielle.
Tout est donc à revoir.
Et il serait, effectivement, "utile" que les associations de Chômeurs et Précaires soient impliquées dans les décisions prises.
Une revendication que nous portons - avec d'autres - depuis 8 ans. Sans succès !
Yves Barraud - Pour Actuchomage.org Répondre | Répondre avec citation |
Pour ceux que cela intéresse, un mouvement se lance en France pour défendre l'idée : http://revenudebase.info/
Peut être d'ailleurs que Actuchomage pourrait être impliqué dans nos activités ? A votre disposition pour en discuter en privé. Répondre | Répondre avec citation |
Nous nous y intéressons au revenu de base, d'existence, mais aussi au salaire à vie etc…,
www.dailymotion.com/playlist/x21vui_Actuchomage_debat-revenu-salaire-universel/1#video=xqd997
Pili d'Actuchomage.org Répondre | Répondre avec citation |
Il ne touchait plus son RSA depuis quatre mois. On insiste beaucoup sur le fait que c'était une suspension et pas une fin de droit, comme si le résultat était différent, comme si ça ne voulait pas dire que tu devais te démerder sans les 400€ et quelques qui te permettaient de ne pas couler totalement. Suspendu parce qu'il manquait des papiers. À l'heure où les caisses sont vides, faut savoir que t'as intérêt à tous les avoir, les papiers, les photocopies, le dossier standardisé complété tant bien que mal, les attestations sur l'honneur que, les justificatifs de, pour gratter les gravillons de solidarité qu'on consent encore à te jeter à la gueule, à toi l'assisté qu'est bien moins à plaindre que ceux qui vont au turbin…
…
le-salaire-de-la-peur.blogspot.fr/2012/08/brule.html Répondre | Répondre avec citation |
et si tu vis en camping, faut les avoir dans ta caravane, tes bulletins scolaires de CM2 et tes récépissés de dépôt de demande de rendez-vous, pas dans la cave de la frangine ! Répondre | Répondre avec citation |
L'obsession de la fraude, l'objectif de la diminution du taux d'indus dans les conventions d'objectifs et de gestion avec l’État conduisent à bloquer des prestations souvent en dehors des dispositions légales du fait de l'absence de pièces non nécessaires. Quand on est dans un organisme, on considère que c'est compliqué de faire un indu. On préfère donc bloquer la prestation … "pour le cas où". Répondre | Répondre avec citation |
Et attention, toute divergence entre ce qui est déclaré à Pôle emploi et ce qui est déclaré à la CAF va générer une lettre automatiquement qui t'informe de la suspension de ton RSA parce qu'il y a divergence et on te demande de faire la lumière sur cette différence de déclaration.
(tant que tu ne le fais pas, pas de RSA évidemment)
J'ai l'impression de faire la comptabilité d'une TPE à chaque fois que je fais ma déclaration à Pôle emploi et à la CAF. Répondre | Répondre avec citation |
Qui avez dit que le changement pouvez changer les choses , voilà maintenant plusieurs mois que le ps gouverne le pays , et pourtant les lois et les décrets , mis en place par L’UMP pour massacrés les plus fragiles sont toujours en place , et leurs application s’accélèrent de jour en jour le PS ferme les yeux , même la mort atroce d’un homme qui s’est immolé par le feu ne les a pas faits réagires , vous parlers d’un changement . Répondre | Répondre avec citation |
info.france2.fr/complement-denquete/
www.dailymotion.com/video/xtlc8m_complement-d-enquete-crise-quand-la-france-craque-du-13-09-12_tv Répondre | Répondre avec citation |
Il est indispensable que tous les partenaires sociaux, associations et syndicats se mobilisent afin de défendre avec vigueur les droits les plus basiques des travailleurs et des personnes en situation précaire. Répondre | Répondre avec citation |
Plutôt que d'attendre des solutions d'on ne sait quelle intervention bienveillante (les syndicats se foutent des précaires, il n'en sera-peut-être- autrement que si ils y sont contraints), il serait pllus logique de s'y coller pour son compte !
C'est quoi le "manque d'humanité" de la CAF ? C'est le règne d'une logique bureaucratique, comptable et managériale, d'une défense acharnée et brutale de l'économie, qui est la politique du capital.
Comment ça marche ? sur quelles failles et quelles contradictions peut-on s'appuyer pour s'y opposer ? Des éléments de réponse : Salariés de la caisse d’allocations familiales, chômeurs, précaires résistons à l’entreprise CAF !
www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5024 Répondre | Répondre avec citation |
A ceux qui désespèrent à raison face à ces saloperies : on peut et doit faire des recours, on a le droit de se faire accompagner par la personne de son choix lors de ses démarches administratives (ne pas être seul cela change beaucoup de choses…), on peut même y aller à plusieurs pour faire valoir ses droits (voir ce récit d'action contre un "indû" www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4570).
Ne nous laissons pas faire ! Répondre | Répondre avec citation |
http://www.youtube.com/watch?v=fQf6bpbKOSY
Peace! Et que l'homme revienne au centre! Répondre | Répondre avec citation |