Alors que j'étais chômeur depuis 18 mois, ma conseillère, ne "comprenant pas pourquoi je ne trouve pas d'emploi" — argument de vente plus que risible dans le contexte actuel —, a insisté, entre mai et juin derniers, pour m'envoyer faire une prestation Cible-emploi.
Refroidi par la triste expérience de ma femme qui en a suivi une, je lui ai dit et re-dit que je ne pensais pas que cette prestation serve à quoi que ce soit. D'autant que ma conseillère, avant de songer à me la prescrire, n'a eu de cesse de me répéter que "toute ma démarche de recherche d'emploi était parfaite". Mais on n'est pas à une contradiction près quand il s'agit de nous occuper, sachant qu'un chômeur en prestation n'est plus convocable et qu'un conseiller qui a 400 demandeurs d'emploi en portefeuille peut ainsi réduire sa charge de travail.
Las de cette insistance, j'accepte donc pour éviter d'être radié par "mauvaise volonté" et me rends au premier entretien (il en faut six au minimum).
Premier rendez-vous. J'attends avec deux dames mon "entretien personnalisé". Avec 15 mn de retard — alors que ce type d'indélicatesse, lors d'une convocation à Pôle Emploi, peut entraîner une sanction —, nous sommes pris ensemble dans une salle par une femme qui, devant chaque autre chômeur, remplit un dossier en demandant des informations personnelles pouvant être embarrassantes (pourquoi vous avez perdu votre dernier emploi, situation familiale, etc).
Après avoir fait le tour des trois personnes en 15 mn, elle nous explique brièvement que la prestation vise à nous aider à trouver un emploi (sans plus de détails), nous fixe à chacun un rendez-vous (nous ne pouvons pas choisir la date, juste sélectionner une heure parmi deux proposées). Elle insiste lourdement sur le fait que nous sommes OBLIGÉS de venir, quoi qu'il arrive, sinon gare à nous.
Anecdocte : une des chômeuses présente indique ne pas pouvoir venir le jour imposé, ayant… un entretien d'embauche avec une agence d'intérim. Ton énervé de la prestataire : "Ce n'est pas notre problème, nous on ne décale pas, vous vous débrouillez". Suite à l'insistance de la concernée qui ne s'est pas laissé faire, elle lâchera un "Bon, bah, débrouillez-vous avec Pôle-emploi pour décaler"...
Deuxième rendez-vous. A la date et heure convenues, me voici devant ma "référente". Sympathique et avenante, je me dois de le reconnaître. A sa demande, je lui décris oralement mon CV de façon détaillée, description qu'elle trouve plutôt intéressante, propice à l'emploi et adapté à ce que je cherche. Nous en venons ensuite à mes "outils" de chercheur d'emploi, question de voir ce que "nous devons travailler". Mon CV est impeccable "mais on le reverra quand même", mes lettres de motivations parfaites, ma méthodologie parfaitement adaptée, je connais les "réseaux cachés", je fais de la candidature spontanée, mon profil est adapté, etc etc. Bref, je cite : "Bah, je ne vois pas le moindre souci, vous maîtrisez tous les outils". C'est la troisième professionnelle à me le dire en six mois, je suis bientôt en fin de droits et je galère depuis deux ans. Ça m'aide beaucoup d'entendre ça, y'a pas à dire...
Durée de l'entretien : 50 mn. Rendez-vous est pris pour la semaine suivante, avec "un CV avec les compétences avant les expériences" à faire en devoir à la maison.
Troisième rendez-vous. Nous regardons mon "nouveau CV", elle est ravie. Je lui indique que je n'obtiens pas plus de réponses avec celui-ci qu'avec le précédent. Nous discutaillons des très rares entretiens d'embauche que j'ai eus, elle n'y voit rien à redire et répète que je maîtrise tous les outils. Elle me demande si j'ai envisagé de changer de filière, je lui répète que oui, j'ai essayé de me lancer sérieusement dans trois autres voies (chose que je lui avais déjà précisée lors de notre entretien d'avant), que j'avais trouvé une école pour l'alternance mais aucun employeur.
Elle me répond qu'elle doit cibler un métier précis car "la prestation sert à être embauché dans LE métier que je cherche", mais elle a un bug quand je lui répète pour la dixième fois que je cherche plus largement afin, tout simplement, de gagner de quoi payer mon loyer.
Elle finira par noter, contre mon avis, l'intitulé de mon ancien métier que je souhaite éviter plus que tout, vu qu'il m'a foutu la santé et le moral en l'air. Rendez-vous la semaine suivante, mais par mail, car "ça sert à rien de se voir chaque semaine vu que ce que vous maîtrisez les outils". On se fixe un rendez-vous physique 15 jours après, en précisant qu'en août elle sera en vacances. Elle me demande aussi de remplir un tableau avec TOUTES mes candidatures, références à l'appui (j'adore être fliqué et infantilisé, mais je n'ai pas le choix). Durée de l'entretien : 25 mn environ.
Quatrième rendez-vous. J'envoie par mail mon tableau des candidatures sur format Excel, elle me remercie en retour. Durée de l'échange : 1mn30, le temps d'écrire le mail.
Cinquième rendez-vous. J'arrive, je lui redonne mon tableau, elle jette un œil aux candidatures qu'elle est "obligée de noter, c'est Pôle-emploi qui l'exige". Elle me répète qu'elle sera bientôt en vacances, rigole quand je lui dis que j'aimerais bien aussi en avoir, et me signale que pendant ses vacances on communiquera par mail. Car "en tant que prestataires, me dit-elle, ils sont tenus de me voir chaque semaine, sinon ils ne seront pas payés par Pôle-emploi". Elle me demande donc de signer la feuille de présence par avance "pour être tranquille", ce que je refuse. Je remarque au passage que les dates sont notées au crayon à papier et que l'envoi d'un mail est considéré comme un "entretien personnalisé" et, de ce fait, facturé. Durée du rendez-vous : 8 mn (montre en main).
Interlude. Devant ces faits, je me rends à Pôle Emploi pour leur demander le but de la prestation, et l'intérêt de la poursuivre. Je précise que les rendez-vous consistent en "papotages" sans intérêt ni but, et signale certains dysfonctionnements. Le conseiller de l'accueil me dit qu'il faudra que je l'indique à la fin de la prestation, sur le papier à signer. C'est important pour "leurs retours". J'insiste sur l'inutilité totale de cette prestation, acceptée (à tort) pour faire plaisir à sa collègue : disque rayé, "faut la faire jusqu'au bout". J'ai beau mentionner le gâchis financier pour Pôle Emploi, disque rayé. Super !
Sixième et septième rendez-vous : mail avec le fichier des candidatures (tableau Excel), aucune réponse (elle est en vacances). Je ne l'ai pas revue depuis début août et la retrouverai cette semaine. Je trépigne d'impatience...
Tout ce gâchis de temps et surtout d'argent public, ça m'écœure.
J'ajoute que je ne mets pas en cause des individus, mais un système complètement vicié qui les oblige à suivre des consignes aussi ubuesques que vaines.
Un chômeur en fin de droits (qui tient à rester anonyme - ndlr)
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Commentaires
J'ai eu à faire au même genre d'incapable à l'automne 2010.
Faut mieux pas se laisser détruire psychologiqueme nt par ces sales choses, le tout est de bien comprendre que l'on n'est ni coupable ni responsable de rien. On vit mieux une fois que l'on a intégré cela.
D'autre part, j'y ai mis les pieds trois fois avant de rester chez moi et trouver de plus utiles occupations. Pôle-emploi a fait semblant de ne rien remarquer, pas de radiation, pas de convocation, l'entretien mensuel qui a suivi, le conseiller n'a même pas évoqué le sujet.
Donc : soit pôle emploi admet implicitement que ces minables ne servent à rien et ne m'en ont pas "voulu" d'avoir été lucide, soit Solys pour toucher son fric (aucune autre finalité de ce genre de boîte) à falsifier les feuilles d'émargement d'une manière ou d'une autre, et pôle-emploi à fait plus ou moins volontairement le pigeon. Répondre | Répondre avec citation |
Voici, en gros, mon profil (non pas pour me vanter, mais pour me situer) : bac +5, j'ai travaillé, entre autre, comme prestataire de Bilan de Compétences au Service d'Orientation Professionnel de l'AFPA, et dans une autre grosse structure de formation (de l'Education Nationale) dans laquelle, pendant plusieurs années, j'ai "enseigné", entre autre, la TRE (à l'aide d'une procédure que j'ai mis entièrement en forme et en place).
Dans le cadre des "Cible Emploi" et consorts, je me retrouve face à de très jeunes "conseillers" (j'ai 50 ans) qui se présentent tout d'abord en précisant qu'ils possèdent, qui un master 1 en gestion des entreprises, qui un DUT en Commerce, et même, un homme titulaire d'un bac pro en infographie !
Lorsque je me présente avec ma formation (DESS en Psychologie du Travail) et mon parcours professionnel (Conseiller d'orientation à l'Education Nationale puis, après démission, prestataire de bilan de compétences, formateur, coordinateur pédagogique, psy à l'AFPA et - hé oui ! - conseiller en insertion), un (très) long silence s'installe. Ces "conseillers" se sentent comme pris au piège. Et je lis dans leur regard leur désarroi et leur envie de se transformer en (toute) petite souris !
Alors, pour passer le temps (30 à 45 minutes à chaque rencontre), par exemple, j'aidais ma dernière "prestatrice" à rédiger des courriers professionnels pour d'autres de ses "clients", je donnais un second avis pour les CV des autres personnes suivies par elle, je corrigeais ses innombrables fautes de grammaire et orthographe ainsi que ses "divagations" lexicales et syntaxiques, etc. Ou alors, elle me parlait de son mari, son fils et sa famille.
Quant au typographe, il voulait absolument que je m'engage dans une formation de Conseiller en Insertion. à l'AFPA !!!
Et moi, pauvre hère, je postule et repostule dans tout ce secteur pro… sans résultat. Mais vivant royalement avec mes ASS… Répondre | Répondre avec citation |
Nous avons aussi une fidèle de nos forum (Maguy), chômeuse à l'ASS de 57 ans, qui s'est déjà vu prescrire au total 14 de ces prestations inutiles via l'Apec et Pôle Emploi !
Comme vous, alors qu'elle a de la bouteille (elle était cadre et a même recruté du personnel), elle a affaire à de jeunes interlocuteurs formatés et parfois incompétents. Contre mauvaise fortune bon cœur, elle y va et prend la chose avec ironie. Elle recadre les plus arrogants, se fout poliment de leur gueule et ne loupe aucune occasion de leur mettre le nez dans leur caca.
Ces prestations devraient être mieux ciblées et réservées aux personnes qui en ont vraiment besoin.
De toutes façons, tant qu'il n'y aura pas suffisamment d'emplois pour tout le monde, ces prestations prescrites à tire-larigot sont parfaitement vaines. Vu leur coût (de 700 à 1.700 €), c'est une intolérable gabegie ! Répondre | Répondre avec citation |
Sauf que la logique de tout ça c'est d'entretenir le théâtre de la "recherche d'emploi", du pipo, mais qui exige tout un tas d'instruments. Parmi eux le langage, on était des "usagers", puis des "clients", maintenant on est des "candidats", chargés de s'éliminer les uns les autres, et que les meilleurs gagnent. S'agit de nous greffer la concurrence dans le cerveau, le corps, la parole.
Un autre témoignage, avec des éléments d'analyse : STratégie de Recherche d’emploi (STR), l’usinage sémiotique des chômeurs par Pôle emploi et ses prestataires
www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4992 Répondre | Répondre avec citation |
Réservées à ceux qui les demandent.
J'ai du en en faire 4 ou 5 depuis 2001, pour un résultat nul.
Ces prestations sont des pompes à fric et ne sont utilisées, bien souvent, qu'à diminuer le nombre de demandeurs d'emploi dont a la charge un agent de Pôle-emploi.
Par ailleurs, pourquoi dans ces prestations seul le prestataire remplit des documents transmis à Pôle-emploi et que le demandeur d'emploi, lui ou elle, ne puisse pas remplir un document qui servirait à l'évaluation de la prestation? Répondre | Répondre avec citation |
Jamais vu un tel document depuis que je suis en recherche d'emploi et que je subis ces prestations. Par contre durant toute ma pratique professionnelle , je faisais remplir, anonymement, des document similaires et qu'on envoyait a l'ANPE (à l'époque) et aux services de la Région où j'habite. De plus, j'avais (mais c'était avant 2006 !) droit à deux visites en cours de prestation de la part de la représentante de la Région, dont une rencontre collective ET individuelle avec chacune des personnes que je "formais" à la TRE !!! En plus de nombreux contacts directs ou téléphoniques avec la référente ANPE. Nous pouvions ainsi affiner au mieux la prestation. Mais, je l'avoue, les résultats n'étaient (déjà) pas vraiment au RDV. Mais, par contre, avec ma collègue ANPE, nous redynamisions vraiment un beaucoup de gens. Répondre | Répondre avec citation |
Dans les grandes entreprises en générale, il y a des informations descendantes mais pas d'informations remontantes. La direction ne s'intéresse pas à la base. Elle met en place une organisation, des moyens, exige des objectifs à atteindre et on doit faire avec. Par contre la différence à PE, c'est l'argent public. Répondre | Répondre avec citation |
C'est un questionnaire à remettre au prestataire qui le joint aux documents qu'il doit fournir à Pôle emploi? 8-) Répondre | Répondre avec citation |
Si sur le questionnaire il apparait que tu n'es pas satisfait de la prestation tu crois que le prestataire va le renvoyer à Pôle emploi?
Et franchement, qui a le temps à PE de s'occuper de ces questionnaires?
C'est du vent, rien que du vent comme tout le reste Répondre | Répondre avec citation |
Si le questionnaire de satisfaction n'est pas donné à la fin de la prestation, on est en droit de se poser la question si c'est juste un "hasard".
Pour des prestations aussi absurdes qu'inutiles, ne pourrait-on pas envoyer une lettre de satisfaction au directeur de pole emploi ?
Citer:
J'adore. C'est la preuve même que le but recherché n'est pas d'aider le demandeur d'emploi à retrouver un emploi. Répondre | Répondre avec citation |
Pourquoi pas? Les prestataires peuvent très bien falsifier notre évaluation (après tout, ils ne sont pas à cela près!), ou en remplir une à leur sauce pour la balancer à Pôle.
On peut aussi très bien dénoncer ces pratiques auprès de notre conseiller dès le retour dans les pattes de Popôle mais… à quoi bon? En face on aura droit à un petit sourire mi-ironique mi-désolé assorti d'un "on sait bien, on nous l'a dit, on fait ce qu'il faut pour faire remonter l'info", etc, mais ce même conseiller se gênera-t-il pour envoyer nos doléances à la corbeille et d'autres DE dans ces mêmes prestations?
Pourtant il faut bien dénoncer haut et fort ces usines à faire du fric sur le dos des chômeurs!
(En presta Trajectoire je viens de re-signer toutes les feuilles d'émargement: 22 RV à ce jour… dont 14 totalement fictifs.) Répondre | Répondre avec citation |
Si oui, c'est vers les députés qu'il faut se tourner pas vers PE. Répondre | Répondre avec citation |
Vous y trouverez dans tous les "cahiers de charges fonctionnel et technique" des prestations la phrase "préconisation de Pôle emploi avec l'accord du privé d'emploi" : Pas d'accord, pas de prestation. Répondre | Répondre avec citation |
En fait un autre mouroir économique.
Aux armes. Répondre | Répondre avec citation |
Il y en a une qui doit toujours exister et qui s'appelle BCA (à ne pas confondre avec DCA quoique)
Bilan de compétences approfondi (tout est dans le mot approfondi)
Il peut être une arme redoutable afin d'"officialiser" le déclassement professionnel.
Vous cherchez un emploi d'ingénieur, de cadre, hélas depuis très longtemps, le prestataire peut essayer de vous convaincre que vous avez la vocation pour être jardinier, homme-femme de ménage.
Et hop, au retour de la presta' votre code ROME a changé et vous voilà fin prêt à accepter les annonces d'offre d'emploi correspondantes à votre nouveau code ROME et qu'il vous sera difficile de refuser. Répondre | Répondre avec citation |
De toute manière le conseiller est légitimement fondé, au vu des textes, à amener le DE à élargir son champ de recherches en vue d'accroître ses perspectives de retour à l'emploi.
Heureusement que l'ORE doit être "en CDI" sinon bonjour les dégâts; Répondre | Répondre avec citation |
www.actuchomage.org/Utiles-et-indispensables/ppae-et-ore-la-circulaire-officielle/III.-OFFRE-RAISONNABLE-D-EMPLOI.html Répondre | Répondre avec citation |
A priori ne pas se laisser amener à modifier le contrat de travail ne devrait pas être sanctionnable.. Répondre | Répondre avec citation |
«Néanmoins, le demandeur d'emploi et son conseiller conservent la possibilité de modifier le PPAE pour élargir le champ de la recherche d'emploi aux contrats à durée déterminée ou aux contrats à durée indéterminée. Dans ce cadre, il appartient au conseiller du demandeur d'emploi de l'amener à élargir le champ de sa recherche en vue d'accroître ses perspectives de retour à l'emploi. Il en est de même pour les contrats d'intérim.» (article 21)
Même chose pour le salaire (article 32) :
«Ainsi, après 3 mois d'inscription, le PPAE du demandeur d'emploi sera obligatoirement aménagé pour modifier le niveau de salaire opposable au demandeur d'emploi : est raisonnable une offre d'emploi rémunérée à hauteur de 95% du salaire horaire antérieurement perçu.
Après 6 mois d'inscription, le niveau de salaire devra être à nouveau modifié, ainsi que la zone géographique de recherche d'emploi. Est raisonnable une offre d'emploi rémunérée à hauteur de 85% du salaire horaire antérieurement perçu et situé à trente kilomètres au plus ou à une heure en transport en commun du domicile de la personne.
Après 12 mois d'inscription, une dernière adaptation du salaire servant à déterminer l'offre raisonnable d'emploi doit être opérée. Est raisonnable une offre d'emploi rémunéré à hauteur du revenu de remplacement de la personne.» Répondre | Répondre avec citation |
Pour la nature du contrat de travail recherché. Le législateur n'a pas écrit que le DE qui refuse la modification de ce point est automatiquement sanctionnable. C'est à chaque DE de résister ou de se laisser "amener à" ;
Je suis surpris de ne pas voir plus réclamé l'abrogation de cette loi Répondre | Répondre avec citation |