Aujourd’hui, je suis d’humeur joyeuse. En ouvrant mon ordinateur, j’ai réceptionné un super message, de ceux qui te mettent du baume au cœur, qui te filent la patate, la niaque, te redonnent l'espoir des lendemains qui chantent.
Dans ma boîte mails, un message. Pas n’importe quel message ! Celui que je n'attendais plus. Une confirmation d’embauche ? Un CDI temps plein à 5.000 euros bruts ? Un plan boulot d’enfer proposé par le copain de la cousine germaine de l’oncle de mon beau-frère ? Mieux que ça.
Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps. Je vous sens à bout de patience.
Son intitulé ? « Chômage… Une solution originale pour rebondir professionnellement ».
Prends ça dans les gencives ! Si tu ne sautes pas de joie, c’est que t’es vraiment plus bon à rien.
Ouvrons vite ce cadeau tombé du ciel virtuel. Quelle est donc cette solution miracle ? Je lis :
« À l’heure de la crise et du nombre croissant de chômeurs, toutes les solutions semblent bonnes à prendre pour rebondir professionnellement. Or, proposer ses services gratuitement pendant un mois : il fallait y penser !
Sur Jemepropose.com, un ingénieur de 49 ans, au chômage depuis peu, a ainsi eu cette idée originale afin de rester actif, d’augmenter son réseau et réapprendre les codes du recrutement. Mais également multiplier les expériences et favoriser une possible reconversion ».
Ah, ça, effectivement, il fallait y penser ! Je poursuis la lecture :
« Monsieur L. (…) a décidé de remettre le pied à l'étrier en déposant une annonce sur Jemepropose. L'intérêt ? "Ça me permet de m'occuper l'esprit et de rester actif dans le monde de l'entreprise."
"Il est difficile de revenir à la recherche d'emploi après 20 ans d'expérience", confie cet ingénieur de formation. Ce Docteur ès Sciences se re-familiarise doucement avec les codes du recrutement. Il lui faut tout réapprendre : mettre à jour son CV, démarcher les entreprises, passer des entretiens.
C’est pourquoi, pour promouvoir son profil, il a opté pour la démarche originale d'offrir ses compétences professionnelles et personnelles, LE TOUT GRATUITEMENT.
Avec déjà 26 likes sur Facebook, son annonce n'est pas passée inaperçue.
Et si Monsieur L. a un profil d'ingénieur chimie des parfums, cosmétiques et arômes, cela ne lui déplairait pas de changer de branche. "Dans l'idéal, j'aimerais travailler dans l'univers de la communication, du Web et du tourisme". D’ailleurs, il administre déjà une vingtaine de sites dans le secteur touristique.
Ainsi, Monsieur L. a déjà reçu plusieurs propositions en 15 jours dont : Une création de site Internet, une aide à la rédaction de brevet, un conseil en référencement.
Monsieur L. a déjà accepté les deux missions orientées Web : la création de site et le conseil en référencement. Il enrichit ainsi ses expériences dans ce domaine, "en attendant les offres en CDI". »
Voilà, vous savez tout. Il s’agit maintenant de décrypter cet attrape-couillons.
Monsieur L. est au chômage mais, nous vante le communiqué de presse, il administre 20 sites Internet. Cherchez l’erreur !
Nous avons donc pris contact avec lui, voici sa réponse :
« Si je me propose de travailler gratuitement pendant 1 mois, c'est pour prouver ma compétence à un éventuel futur employeur, dans le cadre d'un stage non rémunéré par exemple. Dans ce cas, il n'y a aucun travail dissimulé. Par ailleurs, je ne touche évidemment aucune allocation chômage ! Je suis gérant non salarié (donc non éligible aux aides de Pôle Emploi) d'une TPME que je suis en train de fermer. Je cherche juste un emploi en CDI, par tous les moyens possibles. Quant aux 20 sites internet que j'administre, ce sont le mien, celui de mon épouse, ceux de mes enfants, mes blogs, ceux de mon actuelle entreprise et de ses trois marques, les blogs correspondants…, qui sont appelés à disparaître avec la cessation d'activité de ma TPME, fin décembre. Il n'y a donc aucune arnaque, juste un gérant non salarié, au passage surdiplômé (ingénieur, Dr ès Sciences, Expert judiciaire, mais qui a 50 ans…), qui n'a droit à aucune allocation, et qui n'a plus aucune ressource ! Cordialement ».
Dont acte. La situation de Monsieur L. semble effectivement délicate… et un peu confuse puisque son entreprise est toujours en activité. C'est un détail !
Pour autant, APNÉE/Actuchomage, association dont l'objet est la Défense des Droits des Actifs avec ou sans emploi, ne peut cautionner une initiative consistant à travailler GRATUITEMENT pour un patron. Même le Medef n’y a pas (encore) pensé.
Si les trois millions de Chômeurs de catégorie A (ou les 5 millions d'inscrits à Pôle Emploi, toutes catégories confondues) agissaient de la sorte, l'ensemble du marché (déjà gangrené par la précarité et les statuts professionnels au rabais) s'en trouverait déstabilisé.
Yves Barraud pour Actuchomage.org
Précision : Les sites Internet diffusant des offres de collaborations gratuites prennent le risque de favoriser le « travail dissimulé » (aussi appelé « travail au black »). Rien ne dit, en effet, qu'au terme de la mission, le collaborateur bénévole ne sera pas récompensé de quelques billets.
Ne dit-on pas que tout travail, même gratuit, mérite salaire ?
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Commentaires
Chez Pôle Emploi, sur la base d'un volontariat plus ou moins tronqué, on vous propose des EMT/EMTPR qui sont du travail gratuit : véritables trous noirs du code du travail, ces dispositifs remplacent une période d'essai dûment rémunérée. Des employeurs peu scrupuleux n'hésitent pas à y recourir à foison.
Sinon, il y a les divers dispositifs de travail forcé instaurés par nos voisins (UK, Pays-Bas…) en contrepartie du versement d'allocations qu'il faut désormais mériter.
Du côté des chômeurs, le travail gratuit fait son chemin au nom du "c'est mieux que de rester à la maison sans rien faire" et du "on ne sait jamais" (la carotte d'une embauche à la clé). Du côté patronal, le travail gratuit fait aussi son chemin grâce au discours éhonté sur le coût du travail qui briderait notre compétitivité; il est même encouragé par les allègements de "charges" et autres niches consentis par l'Etat, complice de cet assistanat d'un autre genre qui habitue les employeurs à ne plus payer le travail.
Tout ça mélangé, consciemment ou non, on se rapproche d'une régression sociale et civilisationnel le. Répondre | Répondre avec citation |
Travailler gratos c'est IMMANQUABLEMENT donner de TRÈS MAUVAISES habitudes aux entreprises.
Si tout le monde s'y met, les employeurs peu scrupuleux (si si il y en a !) passeront d'une collaboration gratuite à une autre.
Nous atteindrons alors le summum du travailleur Kleenex !
Ces abus sont déjà très (trop) répandus, avec les stagiaires ou par l'entremise des EMT/EMTPR évoquées plus haut.
Si à cela on ajoute les exonérations de cotisations sociales (qui se chiffrent en dizaines de milliards par an), le travail n'aura plus qu'une valeur : Celle du BÉNÉVOLAT ! Répondre | Répondre avec citation |
Dans une asso comme celle qui m'emploie (en CDI temps plein), tous les postes sont doublés par un bénévole (souvent des retraités, à raison de 2 jours par semaine et qui ne fait pas le même boulot que nous). Si on devait payer les gens, on coule.
Le dilemme est donc difficile.
Des chômeurs nous sollicitent pour faire du bénévolat (toujours base 2 j/sem) et jusqu'ici on ne les refuse pas… Répondre | Répondre avec citation |
Ne mélangeons pas tout. Même si certaines associations abusent des bénévoles.
Dans une entreprise commerciale, le bénévolat, c'est du "travail dissimulé".
En cas de contrôle, l'URSSAF l'entendra de cette oreille, croyez-moi.
Le "travail gratuit", l'URSSAF n'y croit pas - PAR PRINCIPE (comme l'Inspection du Travail).
Toute entreprise employant une personne "gratuitement" sera automatiquement redressée ou invitée FERMEMENT à stopper cette pratique.
+++++
Par ailleurs, on ne peut faire l'apologie du travail gratuit pour retrouver un emploi.
Le site Jemepropose.com présente cette initiative comme une idée originale (qui a déjà été expérimentée par d'autres), quasiment miraculeuse.
Mais c'est une idée perverse. La preuve :
Le travailleur GRATUIT peut satisfaire son "employeur"… qui ne l'embauchera finalement pas !
Le travailleur gratuit initiera un projet, le mettra sur les rails, et son "employeur" le confiera à une petite main rémunérée au SMIC (ou à un autre "travailleur gratuit").
Voilà ce qui pend au nez de Monsieur L.
Voilà ce que nous dénonçons ! Répondre | Répondre avec citation |
Les soumis individualistes sont des traîtres. Et le Pôle qui fait encore pire en payant (!) les employeurs. Et c'est à nous d'expliquer aux "conseillers" qu'on a bien compris les nouvelles règles, qu'on est leur "raison sociale", mais que ce sont eux qui doivent travailler pour nous et non l'inverse.
Comment s'étonner de la massification du travail gratuit et de son corollaire, le travail forcé, qui nous pendent au nez. Répondre | Répondre avec citation |
Voici un extrait d'un message que j'ai adressé à Monsieur L. :
"Je ne pense pas qu'entamer une collaboration sur la base de la gratuité soit très prometteuse.
Vous pourriez par exemple (puisque vous êtes Gérant de société) proposer un "pack essai" pour une somme attractive (genre 1.000 euros par mois).
Ce serait une démarche plus pertinente, plus accrocheuse que la gratuité." Répondre | Répondre avec citation |
Nous ne parlons pas ici de salaire mais de facture.
Rien ne s'oppose (légalement) à ce que Monsieur L. - gérant de société - tarifie ses services 1.000 euros HT (pour une période d'essai). Ou plus ou moins, c'est son affaire.
1.000 euros, c'est quand même "mieux" que zéro. Répondre | Répondre avec citation |
Vous ne me croyez pas?
Je vous explique, quand vous allez dans une poste et que vous mettez votre argent dans un robot pour affranchir, vous faites du travail gratuit, même chose quand vous mettez de l'essence vous même dans votre voiture.
Et plus récemment, on a vu apparaître des caisses automatiques dans les supermarchés, qui sont très populaires auprès d'un certain nombre de gens. C'est du travail gratuit, c'est vous qui faites un travail de caissier sans être payé un sou.
(dans certains supermarchés, une personne en vient à s'occuper de 4 caisses automatiques! C'est tout bénéfices pour l'actionnaire qui rêve du jour où il pourra virer toutes les caissières pour les remplacer toutes ou presque par des machines) Répondre | Répondre avec citation |
Rien à redire ! Répondre | Répondre avec citation |
Il faut pas oublier certaines banques où les opérations d'espèces (+chèques) se font sur bornes auto uniquement ("la sécurité, vous comprenez monsieur…").
Je me fais un devoir d'ignorer les caisses automatiques, quitte à faire la queue, et j'ai l'impression qu'une partie des gens ont compris… ou alors je me fais un film. Cela dit, c'est vrai que ça cartonne dans une certaine enseigne nordique et là, bah les gens ils ont rien capté visiblement.
Pour l'essence, c'est simple : je vais chercher le pompiste dans sa boutique : "j'vais pisser. Faites moi le plein en attendant, mon brave!" :) Sérieusement, je me faisais récemment la réflexion concernant les milliards de bénef' des Cies pétrolières et le nombre de boulots qu'on pourrait (re)créer rien qu'avec les services en station. Répondre | Répondre avec citation |
aujourd'hui c'est "il faut être prêt à ne rien demander"
Je ne me lèverai pas demain, ayant trop peur que cela soit " combien es-tu prêt à donner" Répondre | Répondre avec citation |
Au fond, y sont d'accord entre eux ! Les deux ensemble, ça se tient ! Répondre | Répondre avec citation |
Vous imaginez ce que c'est de ne de rien foutre comme vous dites pendant des décennies? 7h de votre vie, 5 jours sur 7, à ne rien faire? Répondre | Répondre avec citation |
Etre "payé à rien foutre" est une expression expéditive. "Ne rien foutre", pour moi, ça veut dire ne pas bosser au Smic pour un patron et, malgré ça, je trouve toujours plein de choses utiles à faire dans ma journée… Pour m'épanouir, je n'a pas besoin d'avoir un emploi. C'est pourquoi je plaide pour un revenu universel où chacun aura le choix de s'employer à ce qu'il souhaite sans être exclu de la vie économique et sociale.
Sont payés à rien foutre ceux qui font de l'argent avec de l'argent et, indirectement, avec la sueur des autres. Ceux-là sont les vrais parasites. Répondre | Répondre avec citation |
Tout à fait !!
Spéculateurs et autres boursicoteurs/actionnaires sont les Algues vertes de l'économie… et au final du bien-être de toute la société ! Répondre | Répondre avec citation |
Dans un monde ou prime l'individualisme et la compétition le revenu ou salaire pour tous, cela se fera peut-être dans deux ou trois générations éventuellement et je suis optimiste. Répondre | Répondre avec citation |
Non, ce qui me gonfle, c'est le bourgeois qui me dit comme ça : Avec tout ce que tu sais faire, Polo, tu devrais faire bénévole, y des vieux qu'on besoin.
C'est vrai, mais j'en ai déjà assez à m'occuper avec mes plus proches, et puis comme je suis pas payé à rien foutre, faut bien que je pense à glaner quelques pépettes.
Le dernier qui m'a dit qu'il avait du boulot à faire chez lui, j'y ais dit tiens, tu tombes bien, j'moccupe de ton jardin et tu vas me faire le plein de ma bagnole et les courses à Leclerc.
Le con, je l'ai pas revu! Répondre | Répondre avec citation |
A croire que le travail gratuit serait la solution miracle pour réduire le chômage ? Le monde ne tourne pas très rond !
Ce type de proposition n'est pas nouveau, complètement démagogique car il conduit directement au chômage des uns et à l'esclavage des autres, et met encore une fois les gens et les autorités devant la contradiction de la pensée…
Ainsi, on foule aux pieds les conventions Internationales , qui sont-là pour nous protéger, et nos droits sociaux acquis dans la douleur, pour notre bien ? Dire que la convention 105 C de l'OIT sur l'abolition du travail forcé du 25 juin 1957 existe et que tout est fait pour la violer en permanence, c'est un peu se mordre la queue et renier les avancées sociales depuis la seconde guerre mondiale.
L'Angleterre fait déjà cela (ce qui provoque un chômage déguisé), la Hollande permet aux collectivités de le faire…Tout cela en violant les droits fondamentaux. Absurde et cynique ! Répondre | Répondre avec citation |
Paulina1 et Yves plus bas ont bien résumé l'absurdité de ce système. Mais c'est une démarche dynamique que les fous ont adoptée, c'est à dire qu'ils croient pouvoir profiter de cette tendance à la baisse (pression sur les salaires, les conditions de travail, la protection sociale) à l'infini en en sortant toujours gagnants.
Le cas de la Corée du Sud est emblématique de cette stratégie. Je crois (me rappelle un article lu il y a des années) que les CDI là-bas ne concernent que 15% des salariés. Le reste, c'est du précaire. Les fous pensent pouvoir généraliser un tel système et y survivre alors que c'est impossible (la Corée du Sud exporte énormément). Ca rappelle un pays voisin, non? Répondre | Répondre avec citation |
Voici la prochaine étape, (quoique là, il y en a quelques unes qui ont été sautées) :
Citer:
fr.news.yahoo.com/mieux-travailler-paye-quelquun-gifle-%C3%A0-chaque-fois-095604494.html
Citer:
… Répondre | Répondre avec citation |
• Pas de cotisations sociales.
• Pas de cotisations chômage et retraite.
• Pas d'impôt.
Donc creusement des déficits (sécu, assurance-chômage, caisses de retraite, budget général…). Répondre | Répondre avec citation |
Si je travaille, c'est uniquement pour de l'argent, point barre et je VEUX que l'employeur paie sa part de cotisations.
Tous les employeurs seront contents de voir un abruti travailler pour rien, ne le respecteront jamais et le renverront après son mois gratos.
Pour tester les capacités d'une personne, il existait un truc qui s'appelait "période d'essai", ça n'existe plus ???? Répondre | Répondre avec citation |
Les actifs étaient déjà suffisamment engagés dans une concurrence par le bas et devaient accepter des salaires et des postes non conformes à leurs profils respectifs. Mais là c'est pire. Et on ne me fera pas croire que ce n'est pas volontaire, cette situation arrange bien les entreprises.
Si tu prives quelqu'un de nourriture pendant plusieurs jours, il prendra le premier truc que tu lui donneras. Du caviar, du pain ou de la fiente de pigeon.
On en est là. C'est à celui qui fayottera le plus.
- Moi je travaille au black !
- Moi je travaille au black mais moins cher !
- Moi je travaille au black mais moins cher et plus longtemps !
- Moi je demande pas de salaire !
Bravo, on a un vainqueur.
Bientôt ce sera quoi ? Payer pour travailler ? Faire des extras pour son "employeur" du style faire le ménage ou garder les mômes ? Bon j'exagère volontairement, évidemment.
Après, je comprends la situation de ce monsieur et son besoin de retrouver du travail. Mais c'est irresponsable. Répondre | Répondre avec citation |
C'est surtout stupide. Encore un qui va venir pleurer en expliquant sa bonne volonté, ses sacrifices !
On avait ouvert un topic sur le forum qui s'appelait "le crétin du jour", il mérite d'y figurer. Répondre | Répondre avec citation |
Je suis à peu près certaine qu'il existe des assurances chômage pour les indépendants. Ben, d'accord il faut payer !
Que s'imagine-t-il ce brave homme ? Que les chômeurs indemnisés le sont par magie ou par philanthropie ? Non, ils le sont grâce aux assurances qu'ils ont payées des années et sans même qu'on leur demande leur avis !
C'est plutôt mal pensé pour un ex-entrepreneur.
Quel Caliméro ! Répondre | Répondre avec citation |
Le travail gratuit est une inaptitude des dirigeants à mettre en oeuvre une rétribution libérale, comme fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle
Pour celui qui est hors du circuit de l'employabilité, le travail gratuit est une arme qui pallie au manque de solidarité des travailleurs entre eux, et qui permet de révéler dans bien des cas certaines formes de talents. Le travail gratuit est une réponse mal exploitée par les dirigeants, par les entreprises. C'est certain que lorsqu'on a pas soi-même expérimenter des années de trahisons, on ne peut que tirer à boulet rouge sur le travail gratuit qui détruirait la valeur du travail, l'exploitation des salariés par l'usure pour faire de la marge, de la valeur ajoutée. Il y a aussi dans toute forme de travail gratuit une habilité des hommes à transformer sa condition, par l'indépendance et l'innovation. Il y a une plus forte corrélation entre libre et gratuit qu'entre liberté et salarié, non ? Répondre | Répondre avec citation |