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Accueil Social, économie et politique Le chômage des jeunes est une imposture

Le chômage des jeunes est une imposture

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Selon Eric Heyer de l'OFCE, le chômage des jeunes est surévalué : son taux réel serait de 8%. Pourquoi le discours officiel nous serine-t-il donc qu'il s'élèverait à plus de 25% ? Explication.

Voyez le bel économiste de l'Observatoire français des conjonctures économiques affirmer sur Arte, à la 14e minute de l'émission qui en dure 28, que le taux de chômage des jeunes est largement surévalué. Pourquoi ? Parce qu'il prend en compte l'entièreté de la tranche d'âge des 16-25 ans… dont la majorité sont toujours étudiants et non en recherche d'emploi. Du motif et de la persistance de cette remarquable erreur de calcul, Eric Heyer ne dira rien (alors qu'elle n'est pas innocente, comme nous allons le voir…) et, comme d'habitude à la télévision, chacun éludera ce pavé dans la mare. Eric Heyer poursuit, estimant la proportion des actifs sans emploi dans cette classe d'âge à 8%, soit un peu en-dessous de la moyenne européenne, la durée des études ayant tendance à retarder leur arrivée dans le monde du travail. Conclusion : pour lui, le chômage des jeunes n'est absolument pas une particularité française.

Il n'est pas le seul à le dire. Dommage qu'il arrête là sa démonstration...

Un mensonge d'Etat

Cela fait des années que l'économiste et sociologue Bernard Friot conteste la véracité du phénomène, et va plus loin. Bernard Friot considère que le chômage des jeunes est un «bobard démographique» qu'on nous martèle depuis trente ans en vue d'instaurer un abaissement continu du salaire d'embauche (il a en effet diminué de moitié depuis la fin des années 80) qui participe à l'interruption de la progression salariale, et donc à la baisse généralisée des salaires et des droits de tous => Écoutez-le ici chez Daniel Mermet (6/11)

Pour lui, 70% des 16-25 ans qui ne sont pas au travail sont toujours à l'école et seuls 30% des jeunes actifs sont véritablement au chômage. Donc, 30% de 25%, ça fait 7 à 8% : des propos qui corroborent ceux d'Eric Heyer.

Bernard Friot dénonce le «chômage des jeunes» en tant que mensonge d'état, construit de toutes pièces selon une dynamique propre au capitalisme. Cette imposture a patiemment visé au nivelage par le bas du salaire d'embauche grâce à l'invention d'un «problème des jeunes» sur le marché de l'emploi et à diverses manières de le «résoudre» via des dispositifs d'insertion professionnelle au rabais (comme les "emplois jeunes" successifs, le récent "service civique" ou les scandaleux stages en entreprise…), censés sauver cette génération de l'inactivité tout en la jetant dans l'exploitation, la précarité et la pauvreté. De la même façon que d'innombrables dispositifs ont été créés pour l'ensemble des chômeurs au nom du «c'est mieux que rien» (PPAE et ORE, contrats aidés, EMTPR…) afin de réduire leurs prétentions et leurs droits.

Car, on le rappelle, le chômage de masse (et son corollaire, la précarisation de l'emploi) est un fabuleux outil économique visant à tirer vers le bas l'ensemble des rémunérations — les chômeurs en savent quelque chose, puisque rares sont ceux qui réussissent à retrouver un boulot offrant le même niveau de salaire que celui qu'ils ont perdu tandis que le Smic est devenu la norme… —, sans oublier la dégradation généralisée des conditions de travail et des acquis sociaux. C'est pourquoi on le redit : en réalité, le chômage est une aubaine, il est voulu et organisé, et les solutions proposées pour faire semblant de lutter contre lui n'ont eu pour objectif que de dévaloriser le travail et affaiblir le salariat.

Le chômage des seniors devient, lui, un véritable fléau

Les chiffres sont têtus. Alors que, fin août, le nombre des moins de 25 ans inscrits dans les catégories ABC de Pôle Emploi s'éleve à 677.100 (+8% sur l'année) et que leur durée moyenne d'inscription est stable à 144 jours, celui des plus de 50 ans inscrits dans ces mêmes catégories s'élève à 946.300 (+16% sur un an), sans oublier les 111.500 seniors "dispensés de recherche d'emploi" (DRE) non catégorisés, tandis que sur un an, leur durée moyenne d'inscription a augmenté de 26 jours pour atteindre 412 jours. Selon la Dares, 60% des chômeurs de 55 à 64 ans sont sans emploi depuis un an et plus, et leur nombre a explosé depuis 2008 (+84%).

Aujourd'hui, au faux «problème des jeunes» succède symétriquement un vrai «problème des vieux», à qui on a aussi proposé des emplois au Smic exonérés de cotisations sociales (contrats aidés, contrats de professionnalisation "adulte", "CDD senior", "zéro charges senior"…) — car il vaut mieux se faire exploiter dans un petit boulot que de rester au chômage, n'est-ce pas ? — afin d'arriver péniblement jusqu'à la retraite, sans cesse repoussée. Mais, pour l'instant, François Hollande semble ne pas se focaliser sur eux, ce qui, quelque part, est un mal pour un bien : toute nouvelle action publique prétendue en leur faveur consisterait à aggraver leur cas, et celui de tous.

En instaurant un problème générationnel sur le marché de l'emploi (jeunes, vieux) et en y segmentant les populations exclues (handicapés, chômeurs de longue durée…) afin d'initier pléthore d'actions publiques de «réinsertion professionnelle» qui ne profitent qu'aux employeurs, nos gouvernements successifs ont participé à la généralisation de la modération salariale entrée en vigueur depuis les années 80, quand la part des salaires dans le produit intérieur brut a chuté de 10 points au bénéfice du pouvoir actionnarial.

Depuis, le «coût du travail» est devenu LE problème récurrent d'un patronat insatiable, drogué aux allègements de "charges" et autres exonérations généreusement prodiguées par l'Etat. Tout autant drogué à une précarisation de l'emploi dont l'Etat est complice, «plus de flexibilité» est devenue son autre exigence majeure.
Tout se tient.

SH


Post-scriptum : Si le taux de chômage des jeunes est contestable, celui de la pauvreté (23%) ne l'est pas. Rendons à César ce qui lui appartient : la pauvreté des jeunes est beaucoup plus inquiétante que celle des seniors.



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Mis à jour ( Samedi, 16 Mars 2013 14:10 )  

Commentaires 

 
0 # dominominus 2012-09-29 08:46 30 ans que j'ai arrêté l'école, 30 ans que c'est le même cinéma… Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # noiraude666 2012-12-07 10:14 j'ai bientot 31 ans, et donc je ne suis plus ce que l'on appelle une "jeune". Malgré ça, je n'ai pas d'emploi .J'ai eu mon diplome d'éducatrice spécialisée avec les honneurs en 2009, et depuis je n'ai "utilisé" mon diplome que 3 mois à temps plein en mettant bout à bout les minables cdd à temps partiel que j'ai accepté à 50 min de chez moi… A mon age, mes parents étaient installés, avaient acheté une maison, et ma mère se payait même le "luxe" de ne pas travailler car mon père éducateur gagnait assez pour faire vivre notre famille! Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2012-09-29 12:50 Vous noterez que pour ce qui concerne le comptage des chômeurs ils appliquent des règles strictes mais quand il s'agit d'évaluer le taux de chômage des jeunes il n'y a plus de règle.

Sauf erreur, on ne peut pas être étudiant, lycéen et être compté comme chômeur puisqu'on n'est pas disponible pour la recherche d'emploi.

Ceci dit, si tous les jeunes de plus de 16 ans arrêtaient leur études et décidaient de chercher un emploi, on peut supposer qu'ils auraient du mal (plus de mal que d'autres salariés?) à en trouver un tous.
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0 # tristesir 2012-09-29 13:01 Citer:
Mais, pour l'instant, François Hollande semble ne pas se focaliser sur eux, ce qui, quelque part, est un mal pour un bien : toute nouvelle action publique prétendue en leur faveur consisterait à aggraver leur cas, et celui de tous.


C'est ça l'austérité ! Le gouvernement devait choisir entre "aider" les jeunes ou "aider" les "vieux" et pas les deux en même temps pour cause de budget absent.

Autour de 50 milliards du budget de l'Etat plus que toutes les sommes prélevées au titre de l'impôt sur le revenu sont allouées pour payer "la dette". C'est à dire que cet argent retourne essentiellement dans les poches des riches et des banques sans aucun doute.
Le gouvernement se prive d'au moins 50 milliards chaque année (et cette somme ne va faire que croître). Vous imaginez avec tout cet argent ce que pourrait faire le gouvernement s'il n'était pas aspiré par des gens qui n'en ont pas besoin pour vivre?
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+1 # Atila59 2012-10-01 18:53 Ce qu'il faudrait DEJA c'est arrêté de segmenter les gens entre, les jeunes, Les séniors, les précaires, les gens au RSA etc…

Il faudrai d'abord se demander POURQUOI ce chômage, les chômeurs savent-ils ce qu'ils veulent faire, sont-il suffisamment formés, y-a-t-il suffisamment de formation QUALIFIANTE, que se passent-il pour une personne au RSA ou au ASSEDIC lorsqu'il souhaite reprendre des études pour justement faciliter la sortie du chômage…

La segmentation entre chômeur est juste une histoire pour parler des chômeurs sans vouloir faire quelque chose de constructif
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0 # tristesir 2012-10-02 00:44 Je pense qu'il y a une liste de ce que je considère comme des mythes sur lesquels il faudrait se pencher, au lieu de les répéter comme une rumeur.

Si les gens ne trouvent pas de travail c'est parce qu'ils n'ont pas la bonne formation.
Tout d'abord le sens qui est donné à formation ne s'oppose pas à déqualification professionnelle .

Il y a plus de 3 millions de chômeurs rien qu'en catégorie A et on nous fait croire que tous ces gens seraient quasi-illettrés, pas formés, mal formés et que cela seraient les raisons de leur chômage.
Je suppose qu'on trouve tous les métiers représentés parmi les chômeurs, c'est l'hypothèse la plus probable.
C'est ce qui me douter que la vraie raison du chômage des gens serait leur manque de qualification.
La raison de leur chômage est le manque d'emplois mais chut il ne faut pas l'ébruiter feignons de croire que c'est parce que tous les chômeurs sont des crétins.

Vous ne vous rappelez pas qu'à une époque on nous avait vendu une autre légende pour faire accepter (à une partie de la population) la mondialisation capitaliste:
"ne vous inquiétez pas, la recherche et le développement vont rester en France."
Sous-entendu, ailleurs ils bossent pour pas cher mais ils sont trop c… pas assez instruits pour rechercher et développer.
La vérité est que tout est délocalisable ou presque, et aucun secteur n'y échappe parce qu'ailleurs ils ne sont pas plus c.. ou moins bien formés qu'ici.
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0 # Paulina1 2012-10-06 13:46 [La vérité est que tout est délocalisable ou presque, et aucun secteur n'y échappe parce qu'ailleurs ils ne sont pas plus c.. ou moins bien formés qu'ici.

Bien sûr si on veut vendre nos avions, bateaux… produit à forte valeur, il faut les fabriquer dans ces pays et former le personnel, donc transmettre notre savoir-faire. C'est ce qu'ont fait.
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0 # tristesir 2012-10-06 19:55 Et vous croyez qu'on va occuper 20 millions de gens de la sorte? Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # Paulina1 2012-10-07 11:02 Multi-citer tristesir:
Et vous croyez qu'on va occuper 20 millions de gens de la sorte?


Vous n'avez pas compris : Quelques personnes françaises en emploi en France sont détachées temporairement en Chine ou autres pays d'Asie pour former le personnel local. C'est connu cette pratique de transfert de savoir-faire.
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0 # superuser 2012-10-02 07:51 Il faudrait d'abord se demander POURQUOI ce chômage…

Un bout de réponse :

www.actuchomage.org/Les-dossiers/la-lutte-contre-le-chomage-une-escroquerie-intellectuelle.html
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0 # Atila59 2012-10-02 14:20 Ce n'était pas une question en tant que tel

En écrivant cette phrase je pensais, biensur à la mondialisation, à la phynanciarisation de l'économie, au libéralisme économique, aux patrons qui s'enrichissent en faisant du chômage pour mieux exploiter leurs salariés…

Merci pour le lien
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0 # superuser 2012-10-10 09:44 Les emplois d'avenir définitivement votés

Le Parlement a adopté définitivement mardi 9 octobre le projet de loi créant les emplois d'avenir, dans l'espoir d'inverser la courbe du chômage.

Les premiers contrats pourront être signés dès le 2 novembre. Largement subventionnés par l'Etat, ils seront proposés, généralement dans des collectivités locales et des associations, pour trois ans, à des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés vivant dans des zones urbaines ou rurales défavorisées, ou en outremer, ainsi qu'à des handicapés peu qualifiés de moins de 30 ans. Le dispositif sera ouvert aux jeunes post-bac, mais limité aux jeunes ayant engagé des études universitaires.

Le gouvernement prévoit d'en créer 150.000 d'ici 2014, dont 100.000 dès l'an prochain, pour un coût de 1,5 milliard d'euros par an lorsque le système fonctionnera à plein régime.

Le texte crée aussi, sur un modèle comparable, des emplois d'avenir de professeur dont devraient bénéficier, d'ici 2015, environ 18.000 étudiants boursiers venant aussi de zones défavorisées.

"Signe politique fort", ce projet de loi "répond à des situations d'urgence" et "offre des emplois de qualité pour avoir un premier pied sur le marché de l'emploi" alors qu'un jeune actif sur quatre est au chômage et que 150.000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification, a souligné Christophe Sirugue au nom des socialistes. Isabelle Le Callenec, pour l'UMP, a critiqué un "leurre" et "un énième dispositif pour l'emploi des jeunes" qui concernera "à peine un jeune sur cinq".

lexpansion.lexpress.fr/economie/les-emplois-d-avenir-definitivement-votes_345939.html
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0 # tristesir 2012-10-10 17:28 Citer:
Les premiers contrats pourront être signés dès le 2 novembre. Largement subventionnés par l'Etat, ils seront proposés, généralement dans des collectivités locales et des associations, pour trois ans


3 ans ! L'avenir ne dure pas longtemps pour les politiciens.
Et dans 3 ans, ils vont faire quoi de ces anciens jeunes? Un voyage en première classe chez Pôle emploi?

Des "contrats d'avenir" de 40 ans, cela existe, cela s'appelle des emplois de fonctionnaires.

Emplois que droite+gauche+t roïka ne veulent plus voir, c'est pas bon pour les affaires des très riches.
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0 # Paulina1 2012-10-10 20:29 Avoir un emploi garanti 3 ans c'est un privilège aujourd'hui. Qu'est ce que ça veut dire avoir un CDI aujourd'hui ? On peut lire tous les jours dans la presse des suppressions d'emplois, des liquidations judicaires. Il ne faut pas cracher sur ces emplois. Ces jeunes sans qualifications pourront, on l'espère, acquérir des compétences pour ensuite être plus employable. Il n'y a pas de travail, c'est vrai, mais les personnes non qualifiées galèrent davantage. Donnons leur une chance.
Si le gouvernement ne propose rien, on dira il n'a rien fait. Il ne peut pas non plus créer des milliers de postes de fonctionnaires. Je travaille en ce moment dans le public en tant qu'intérimaire et je vois la lenteur administrative, la non responsabilité, le je m'en foutisme, cool raoul, le gaspillage, le sur-effectif… Une entreprise privée coulerait rapidement si elle fonctionnait de la sorte.
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+1 # superuser 2012-10-11 11:37 Pourquoi dire qu'avoir un CDI est un "privilège" ? Pouvoir se projeter dans la vie serait-il un "privilège" ? C'est fou comme, pour une partie de la population, on finit par croire que ce qui est normal est devenu un "privilège" !

Pour moi, un privilège, ce n'est pas ça.
Par contre, ce que je note, c'est que sont les vrais privilégiés, ceux qui nous dirigent et nous volent notre vie, qui passent leur temps à nous faire croire que nous avons trop de "privilèges" et qu'il faut les réduire. Paulina, de grâce, ne tombez pas dans ce panneau !
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0 # Paulina1 2012-10-11 20:28 Parce que le monde a changé.
Les privilégiés pour moi sont les financiers. C'est eux qui ont la main.

PS : cela fait 8 ans que j'ai perdu mon cdi.
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0 # superuser 2012-10-11 21:45 Nous sommes d'accord : le monde a changé, et en mal (ça s'appelle une régression, elle est sociale et civilisationnel le). Le CDI n'est pas un "privilège" et doit rester la norme. Il faut refuser la généralisation de la précarité. Il faut se battre contre la régression. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # tristesir 2012-10-10 22:31 Citer:
Il ne peut pas non plus créer des milliers de postes de fonctionnaires. Je travaille en ce moment dans le public en tant qu'intérimaire et je vois la lenteur administrative, la non responsabilité, le je m'en foutisme, cool raoul, le gaspillage, le sur-effectif


Ce que j'aime dans la fonction publique est que tu as le temps, bien souvent (je ne sais pas si c'est partout le cas je ne m'avancerais pas catégoriquement sur le sujet) , de faire ton travail correctement avec conscience professionnelle (si tu en as une) et respect vis à vis des usagers du service public.

Je travaille parfois (trop rarement) pour une administration qui me recrute directement. A une époque, ils embauchaient des intérimaires (payés par une entreprise d'intérim) pour quelques jours (1 à 3). Le travail, pour ce que je pouvais voir, était mal fait, approximatif pourtant la tâche était simple.

Quand tu ne fais que passer quelque part , tu n'as pas envie obligatoirement de t'appliquer.
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0 # Paulina1 2012-10-11 20:21 Oui j'ai le temps de bien faire mon travail car je n'ai pas la pression. J'en profite pour comprendre les tenants et aboutissants de mon travail. J'ai toujours été comme cela que ce soit en cdi, en cdd ou en interim et peu importe le taux horaire.
Quand tu ne fais que passer quelque part , tu n'as pas envie obligatoirement de t'appliquer. Pas pour tout le monde. J'ai envie que mon travail soit apprécié pour qu'on me rappelle pour d'autres missions. Si mauvais travail, mauvaise note par l'entreprise utilisatrice qui remonte à l'agence d'interim et grillé.
Par contre les personnes permanentes montrent beaucoup de désinvolture par rapport à leur travail. Ca me choque. Elles sont indéboulonables . Elles ont un emploi garantie à vie.
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0 # tristesir 2012-10-10 22:35 Citer:
Il ne peut pas non plus créer des milliers de postes de fonctionnaires.


Pourquoi pas?

Ce qui l'empêche est que ceux qui nous gouvernent sont des néolibéraux: ils sont adeptes du "tout au marché".

Et comme ils se sont liés les mains avec la dette (c'est un choix politique pas une malédiction divine) ils s'assurent qu'ils ont des excuses pour ne pas développer le service public et embaucher du personnel pour le faire fonctionner.
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0 # Paulina1 2012-10-11 20:25 Par rapport à mes expériences, je constate que les entreprises du secteur privé travaillent en sous-effectif et celles du public en sur-effectif. Question de rentabilité. Si les entreprises du privé tournaient avec un effectif normal, il y aurait une sacré baisse de chômage. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # velka 2013-01-30 18:49 1) Peu être la tendance des pouvoirs politiques à vouloir jouer les pompiers, quitte à créer des problèmes eux mêmes.
2) Cela entretient les emplois précaires et autres stages peu rémunères. De la main d’œuvre à bas coût, également disponible pour les services publics et autres institutions.
3) De toute manière toutes ces gesticulations déstabilisent le marche de l’emploi, provoquant aussi de la concurrence déloyale à travers des effets d’aubaine pour les plus opportunistes. Donc des mesures parasitant l’économie.
Les contrats en alternance semblent plus utiles pour intégrer dans la vie active, mais le niveau de qualification est t’il assuré ? Aussi bien côté écoles, que côte entreprises. Parfois du pingpong stérile.
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0 # Michel Abhervé 2013-03-15 10:41 Les chiffres publiés, représentent le taux de jeunes demandeurs d'emploi au sens du Bureau International du Travail (comme partout dans le monde)
Ce sont des personnes qui
- sont sans travail;
- sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux semaines;
- et ont activement recherché un emploi pendant les quatre semaines précédentes.

Les étudiants qui poursuivent leurs études ne sont donc pas décomptés comme demandeurs d'emploi, ce qui est logique

Le raisonnement de Bernard Friot est surprenant, pusiqu'il inclut dans le taux de chômage des jeunes qui, pour le moment, ne cherchent pas de travail, et on voit mal ce qu'apporte cette polémique !
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0 # superuser 2013-03-15 11:34 Bernard Friot, Eric Heyer de l'OFCE et même récemment Marc Landré (Le Figaro) sur Twitter disent pourtant la même chose… Répondre | Répondre avec citation |
 

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