Entre 1995 et 2003, le patrimoine national (détenu par les ménages, entreprises et administrations) a augmenté de 73% alors que le produit intérieur brut ne progressait que de 33%. Les trois quarts de cette hausse s'expliquent par l'augmentation de la valeur des terrains bâtis et des logements. Parallèlement, sur la même période, la valeur des actions a été multipliée par 2,5, rappelle l'INSEE.Enfin, cette évolution coïncide avec une augmentation du nombre de ménages payant l'impôt de solidarité sur la fortune, qui concernait près de 300.000 foyers fin 2003, soit 70% de plus qu'en 1995.
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Commentaires
Entre début janvier et octobre 2005, l'endettement des Français avait progressé de 11% ! Rien que ça ! Et le grand coupable, vous le connaissez tous, l'immobilier qui gonfle ses prix et fait tout exploser au passage. A titre de comparaison, en 2002, il était en hausse de 7,1%.
Désormais, les crédits immobiliers représentent 70% des crédits, les crédits à la consommation 17,7%. 26 à 27% des ménages français ont un crédit à la consommation en cours. Dans certains pays européens, la situation est bien pire.
La majorité des prêts immobiliers est contractée à taux fixe. Mais on constate le même phénomène partout en Europe, la part des crédits à taux variable augmente. Elle représente près d'un tiers des crédits consentis en 2005. Contre un quart il y a 3 ans à peine.
Si les ménages contractent des prêts immobiliers pour une durée moyenne de quinze à vingt ans, celle-ci tend à s'allonger, constate la Banque de France. Après vérification, le en France la durée moyenne d'un crédit était de 17,8 il y a un an, mais elle progresse rapidement.
Il est tout de même très inquiétant de constater que le prêt immobilier moyen en France avoisine désormais les 20 ans. Aucun, absolument aucun journal ne rappelle en ce moment que nos trentenaires, approchant la quarantaine, empruntaient encore, il y a une douzaine d'années, au moment de leur entrée dans la vie active, sur des durées allant de 8 à 12 ans, le prêt remboursable sur 15 ans étant une exception au milieu des années 90. La Banque de France a émis un avertissement, et tire la sonnette d'alarme, et on s'étonne que Bercy ne les entend point.
Le prêt n'évolue pas dans le bon sens, la durée s'allonge dangereusement et le phénomène s'accélère à la vitesse grand V, le crédit à taux variable progresse, or c'est un taux à manier avec précaution. Il est temps que l'immobilier baisse, la machine infernale du crédit n'est que trop emballée.
(Source : www.leblogfinance.com) Répondre | Répondre avec citation |