Effectivement, recul symbolique d'environ 10.000 chômeurs - une paille ! -, portant leur nombre à à 2.316.900 demandeurs d'emplois de catégorie 1 (qui eux-mêmes ne représentent que 59% du total des inscrits à l'ANPE, ne l'oublions pas).
L'honneur est sauf ! Car en janvier, le nombre de demandeurs d'emploi avait remonté de 0,7% (+ 16.300), portant notre taux de chômage à 9,6% de la population active. Il s'agissait de la première hausse après neuf mois de recul consécutifs.
On se demande toujours comment fait Le Parisien pour avoir des chiffres dont la publication officielle n'est attendue que demain.
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Commentaires
Oui c'est cela le chomage a baissé!
On entend parler de fermetures de sites, de plans sociaux et de non remplacements des partants dans le public ou parapublic et bien sur le chomage a baissé!!!
En tout cas, je peux vous dire que si je suit les infos contenues dans la chronique figurant sur votre site de l'ouvrage ANPE MON AMOUR, au mois de février 2006, j'ai été "invité"(cad fermement obligé)de suivre une prestation de l'ANPE intitulée poétiquement O.I.E.(objectif individuel emploi) durant laquelle un cabinet une fois tous les quinze jours tente d'activer ma recherche d'emploi tout en reconnaissant que je n'ai pas les qualifications que réclame le marché(beau paradoxe).
Donc si je suit le contenu de la chronique, à la fin du mois de février 2006, j'ai été déclassifié ou décatégorisé cad qu'on m'a passé de la catégorie 1 à la catégorie 5 donc je ne suis plus comptabilisé comme demandeur d'emploi à la recherche d'un emploi à temps plein alors que c'est toujours mon cas..
Oui c'est cela, le chomage a baissé. Répondre | Répondre avec citation |
Faudrait voir comment les récupérer. A ma connaissance, il n'y a aucune page web qui donne l'évolution historique et actualisée des catégories.
Or le "chômage" est devenu un phénomène de catégorisation: mettre dans des boites, multiplier les boîtes, faire en sorte d'en "renverser un peu" en dehors des boîtes (ex les DRE, où les sorties de la population dite "active"), pour finalement continuer à observer la (morne) plaine avec le champ de vision d'un microscope…
GdB
http://lenairu.blogspot.com
http://lenairu.free.fr
http://linflation.free.fr
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Nous reviendrons très prochainement sur le livre de cette conseillère ANPE (Chômage, des secrets bien gardés), que je suis en train de lire et que je vais chroniquer et annoncer dans nos actus ce week-end.
De plus, elle sera notre "Invitée du mois" d'avril.
Elle nous expliquera sa version des chiffres, et ce qu'elle encoure avec son employeur l'ANPE. Car, comme tu l'as justement précisé dans notre forum, elle a enfreint son "devoir de réserve" pour témoigner dans ce livre => elle risque des sanctions, et ceci doit être salué comme un véritable acte de résistance pour que certaines vérités éclatent. Nous ferons tout pour la soutenir.
Son bouquin est une vraie bombe : c'est une femme courageuse, et qui a su lever l'omerta avec une limpidité REMARQUABLE. C'est un livre que tous les chômeurs devraient se procurer pour bien comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui.
Selon elle, notre taux de chômage tout compris avoisine les 19%.
Et l'année dernière, alors que les chiffres officiels baissaient, le nombre total de chômeurs (les huit catégories) a continué d'augmenter… cherchez l'erreur.
Elle dénonce comment on change en loucedé les chômeurs de catégorie pour "alléger" la catégorie officielle (voir commentaire d'ABANDERAS ci-dessus). Elle explique comment la soit-disant augmentation des offres d'emplois est bidonnée. Elle explique aussi comment on travaille à l'ANPE : ça permet de relativiser beaucoup de choses.
Affaire à suivre ! Répondre | Répondre avec citation |
Blagues à part, cela devrait être une obligation premièrement de diffuser ces chiffres qui ont l'air seulement réservés à nos élites, à croire qu'ils veulent nous cacher quelquechose, deuxièmement que chaque demandeur d'emploi inscrit à l'anpe
soit informé de la catégorie dans lequel l'anpe l'a versé à chaque actualisation de situation mensuelle.
Actualiser sa situation est un devoir du demandeur d'emploi mais les assedic n'ont aucun devoir d'information en retour !
" Ce dont on est sûrs et certains, c'est qu'ils mettent le paquet sur les informations : le tableau officiel du Ministère du travail et de la DARES indique le jour de parution des chiffres du chômage. Quand c'est le 31, ça ne peut pas être le 30 ou le 29… Or on s'est rendu compte que, deux fois de suite, ils ont fait fuiter les chiffres (notamment par le biais du Parisien) la veille de la parution officielle quand les chiffres étaient "bons" !
Ils l'ont fait la première fois au moment du référendum sur le Traité constitutionnel européen : les chiffres sont parus le vendredi (27 mai) alors qu'ils devaient sortir officiellement le mardi suivant, et ils ont annoncé triomphalement qu'il y avait 1.400 chômeurs en moins, ce qui était aussi ridicule que dérisoire !
Attention, ce n'est pas Borloo qui fait ça mais Matignon, à travers - on peut le penser - des relais à l'intérieur de l'Agence. Quand la tendance est bonne, on peut déjà le savoir vers le 20, 25. Ils ont donc fait la même chose pour les chiffres de juin, qui devaient paraître le jeudi 31 juillet alors que Le Parisien avait déjà annoncé 2.500 chômeurs de moins dans son édition de mercredi. Ils ont truandé. A notre avis, ça se passe par Villepin et le staff qui est autour de lui, ils ont un canal d'infos et ils font fuiter les chiffres quand c'est intéressant.
De toutes façons, avec l'accélération des convocations qui seront mensuelles à partir du 1er janvier pour tous les chômeurs, ça va être une colossale montée en charge et, mécaniquement, il va y avoir des radiations administratives . " Répondre | Répondre avec citation |
Le chômage repart à la baisse, après une hausse de 0,7% en janvier qui avait interrompu une série de 9 mois de baisse consécutifs, mais le taux général reste le même qu'en janvier.
Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 6,3%, selon la DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques). Ce recul a davantage profité aux hommes (- 7%) qu'aux femmes (- 5,5%).
L'évolution au mois de février a cependant été légèrement plus favorable aux femmes (- 0,5%) qu'aux hommes (- 0,4%). Le nombre de jeunes demandeurs d'emploi a quant à lui reculé de 0,3%. Le chômage de longue durée est en revanche en augmentation, + 0,2% en février. Ce sont les demandeurs d'emploi inscrits depuis deux à trois ans qui subissent la plus forte hausse, +1%.
Par ailleurs, le chômage touche toujours davantage les jeunes que leurs aînés : 22,2% des moins de 25 ans étaient à la recherche d'un emploi en février, contre 8,8% pour les actifs âgés de 25 à 49 ans et 6,6% pour les 50 ans et plus.
Le nombre des inscriptions à l'ANPE au cours des trois derniers mois est en augmentation de 3,1 millions par rapport aux trois mois précédents. Les entrées consécutives à un licenciement économique sont en baisse (- 6,4%). En revanche celles faisant suite à un licenciement autre qu'économique s'accroissent (+ 1,8%), comme celles faisant suite à une fin de mission d'intérim (+ 5,5%) ou à une fin de contrat à durée déterminée (+ 1,8%). Le nombre de premières entrées est en hausse de 1,8% par rapport aux trois mois précédents.
Dans le même temps, le nombre de sorties de l'ANPE diminue légèrement (- 0,1%): si celles pour reprise d'emploi déclarée augmente (+ 3,1%), les sorties pour entrée en stage chutent (- 5,5%). Répondre | Répondre avec citation |
Suite à ces années noires, et toujours dans le secteur marchand (ou "concurrentiel"), l'INSEE a relevé 24.000 créations nettes en 2004, puis 92.000 en 2005, ce qui est bien sûr totalement insuffisant pour compenser la perte.
Cette chute vertigineuse est donc à ce jour dans l'irréversibilité .
Ces demandeurs d'emploi inscrits depuis deux à trois ans et plus sont restés "dans le trou" : ils étaient trop vieux ou trop chers, ils ont ensuite perdu en "employabilité", ils sont tombés en fin de droits et n'arrivent pas à s'en sortir. Il est logique - et dramatique - que leur nombre ne cesse d'augmenter chaque mois. Répondre | Répondre avec citation |
A (re)lire l'excellent article de Fanny Doumayrou pour l'Humanité que nous avons repris dans notre revue de presse du 13 mars dernier.
Ces chiffres confirment ceux qu'avance Fabienne Brutus : les chômeurs de catégorie 1 ne représentent que 59% de tous les inscrits à l'ANPE, et en rajoutant les DRE, les RMIstes et tous les chômeurs non déclarés qui n'ont droit à aucune allocation, notre taux de chômage réel avoisinerait les 19%. Répondre | Répondre avec citation |
"Le rythme actuel de baisse du chômage devrait se poursuivre pour passer sous la barre des 9% à la fin de cette année et se rapprocher des 8,7% à 8,8% en avril prochain", a déclaré Thierry Breton lors d'une conférence de presse. "Tous les signaux sont au vert", a-t-il dit et "tout porte à croire que notre économie va continuer à monter en charge sur l'année qui vient". Répondre | Répondre avec citation |