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Le nombre de projets d'investissements étrangers concrétisés en 2005 a augmenté de 12,4% par rapport à 2004 mais ils n'ont pas contribué à créer ou à sauvergarder plus d'emplois d'une année sur l'autre, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence française pour les investissements internationaux présenté mercredi (AFII).

"Le nombre de projets concrétisés a augmenté de 12,4% par rapport à 2004 avec un niveau record de 664 projets pour un nombre d'emplois créés ou sauvegardés de 33.296", écrit l'AFII, l'organisme public chargé de la promotion et de l'accueil des investissements internationaux en France, dans son bilan annuel. Les projets concrétisés en 2004 avaient permis la création ou la sauvegarde de 33.247 emplois. La stagnation des emplois créés ou sauvegardés par les investissements directs étrangers (IDE) en dépit d'un nombre de projets records s'explique par "une tendance de la France à attirer moins de gros projets industriels mais plus de projets de plus petite taille, notamment dans les services", explique l'AFII.

"Avec 40 milliards d'euros d'investissements directs étrangers (IDE), la France se place au quatrième rang après la Grande-Bretagne qui bénéficie d'un score exceptionnel grâce à une fusion significative dans le secteur énergétique, la Chine et les Etats-Unis", souligne l'AFII dans un communiqué. Depuis 2002, la France se place en moyenne au troisième rang dernière les Etats-Unis et la Chine, le montant des IDE en France ayant doublé en 2005 par apport à 2004. "Je ne pense pas que la France se classerait au troisième rang (mondial) pour les investissements directs étrangers si elle n'était pas un pays très ouvert à l'investissement étranger" a déclaré Clara Gaymard, la présidente de l'AFII, au cours d'une conférence de presse.(...)

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