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Accueil Social, économie et politique Les destructions d'emplois de la semaine

Les destructions d'emplois de la semaine

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Voici de quoi donner occuper davantage l'ANPE...

L'imprimerie Quebecor de Strasbourg a cessé ses activités lundi après-midi, entraînant la suppression de 156 emplois. La filiale française de ce groupe canadien déclare qu'elle "n'a jamais gagné de l'argent" sur un marché de l'impression en recul constant.

La direction de Yoplait envisage de fermer son usine de Ressons (Oise) qui emploie 225 salariés, et de transférer sa production vers les autres sites français du groupe. "La fermeture du site de Ressons, dont la capacité de production correspond sensiblement à l'excédent de capacité du groupe, constituerait la solution la plus appropriée pour retrouver le niveau de compétitivité indispensable pour assurer l'avenir de Yoplait dans un marché devenu très difficile", explique-t-elle dans un communiqué.

Afin de "rester compétitif dans un marché extrêmement difficile" (décidément…), la direction de Tréfimétaux, filiale du groupe allemand KME spécialisée dans la transformation du cuivre, prévoit la suppression de 215 emplois dans son usine de Sérifontaine (Oise) qui compte 268 salariés, ainsi que celle d'une dizaine de postes sur son site de Courbevoie (Hauts-de-Seine). Motif : l'entreprise pâtit de la concurrence de l'Asie et des pays de l'Est, et va transférer ses activités de fonderie et de laminage sur ses sites d'Osnabrück en Allemagne et de Fornaci de Barga en Italie.

L'usine de filetage et de négoce de poisson FVG (groupe Pomona) qui emploie 131 salariés à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) devrait fermer ses portes en septembre. FVG souffre de la concurrence de la Pologne où les coûts sont "huit à dix fois inférieurs", et de la pression des Chinois sur le marché du surgelé.

La Verrerie du Languedoc ou VDL à Vergèze (Gard), filiale de Nestlé Waters Supply Sud (ex Perrier-Vergèze), dont les deux repreneurs potentiels s'étaient engagés auprès de l'Etat et des collectivités territoriales à investir pour moderniser l'outil de travail, veulent soumettre cette reprise à "la suppression de 270 à 300 emplois sur les 480 actuels".

Je vous laisse faire l'addition... Devinez qui va la payer ?

Une pensée en passant pour les 500 salariés sacrifiés de la Sogerma de Mérignac (Gironde), filiale de la scandaleuse EADS, et pour les 400 emplois menacés (malgré les affirmations rassurantes de leur ex Pdg François-Henri Pinault, qui a des goûts de luxe) par la vente du Printemps au groupe italien de grande distribution Rinascente… Encore des victimes qui ne se reposeront pas en paix.

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Mis à jour ( Jeudi, 22 Juin 2006 20:33 )  

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