Ils sont seulement 24% à penser le contraire.
Mais, lors du même sondage en janvier 2006, ils étaient 79% à juger la situation défavorable, et 83% il y a un an. Louis Harris y voit donc un "regain d'optimisme, alimenté en priorité par la situation sur le front de l'emploi".
Un salarié sur sept qui reste coincé là où il est parce qu'il a peur de se retrouver au chômage, ce n'est pas la preuve d'un "regain de confiance". Réduisant toute possibilité d'évolution, n'oublions pas que cette résignation est, dans beaucoup de cas, aussi cause de souffrances et d'abus.
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Commentaires
En 2005, 17% des cadres se sentaient menacés par le chômage, contre 16% en 2004 et 20% en 2003, selon l'APEC qui perçoit là une "légère amélioration du moral des cadres depuis 2003", soulignant que 72% se disent "satisfaits" du climat général de leur entreprise.
Interrogés sur leur principal sujet de préoccupation pour les années à venir, 37% des cadres citent l'intérêt des responsabilités exercés, 22% la rémunération et 20% le climat dans leur entreprise. Les risques de chômage arrivent en dernière position, cités par 19% des cadres. Toutefois, 22% jugent que le climat social pourrait se détériorer dans leur entreprise (20% en 2004), souligne l'APEC.
Les deux tiers des cadres ayant changé d'entreprise en 2005 déclarent que leur départ s'est fait à leur initiative, contre 54% en 2003.
Par ailleurs, 40% des cadres ayant changé d'entreprise en 2005 ont connu une période de chômage entre deux emplois. Cette proportion, la plus forte depuis 1997, est nettement plus importante qu'en 2004, note l'APEC. Répondre | Répondre avec citation |