Nicolas Sarkozy veut "réinventer la République" et réaffirme la nécessité de "la rupture" pour "accomplir des révolutions".Pour y parvenir, il entend créer un service civique obligatoire de 6 mois pour les jeunes de 18 à 30 ans afin d'offrir à tous un "droit" à une "première expérience professionnelle".
"Je vous propose de relever le défi du chômage de la seule façon possible, en revalorisant le travail parce que c'est le travail qui crée le travail", a-t-il déclaré. Afin de ramener le chômage à 5% de la population active en 2012, il compte aller plus loin dans les assouplissements aux 35 heures en supprimant les charges sur les heures supplémentaires "pour permettre à ceux qui le souhaitent de travailler plus pour gagner plus".
"Tout est possible. Tout est possible si on le veut", a-t-il conclu avant de chanter la Marseillaise au côté de Johnny Hallyday...
Sarkozy, le discours intégral.
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Commentaires
Laurent Fabius : «La brutalité sociale»
«Au-delà des belles paroles sur la France et sur la République, la réalité du programme de Nicolas Sarkozy c'est la brutalité sociale, le service des puissances financières et en prime la politique spectacle».
Julien Dray, porte-parole du PS : «L’homme d’orchestre du grand patronat»
«Dans sa visite du passé, Nicolas Sarkozy a oublié que tous les grands dirigeants historiques de la gauche étaient avant tout des artisans des grandes conquêtes sociales du progrès et les pires adversaires de la droite». Nicolas Sarkozy a «voulu comme dans les contes de Perrault faire croire que le loup était devenu un agneau. Il y a d'abord sa responsabilité première dans la politique conduite depuis 5 ans et qui a vu des millions de jeunes descendre dans la rue contre la précarité. Derrière ses contorsions, il y a une réalité : le vrai Sarkozy, c'est celui qui était à l'université d'été du Medef et apparaissait comme l'homme orchestre du grand patronat.»
Ségolène Royal, candidate à la candidature socialiste pour la présidentielle : «Dévoiement de la politique»
La socialiste a raillé Nicolas Sarkozy qui s'est attiré les soutiens de Johnny Halliday et Doc Gynéco, en rétorquant : «Moi, mes vedettes, ce sont les citoyens, le peuple français !». Lors d'une rencontre informelle avec la presse à Montpellier, Ségolène Royal a jugé que le comportement du leader de l’UMP était «une manière de dévoiement de la politique».
Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal : «La droite dure»
«La rupture de Nicolas Sarkozy, c'est celle des ultras de la droite dure, des grandes fortunes et des privilèges. Entre la jeunesse et le Medef, Nicolas Sarkozy a choisi le Medef. La jeunesse n'y trouvera pas son compte.»
Le Parti communiste français : «Le poulain du Medef»
Le Parti communiste français a jugé que Nicolas Sarkozy n'était «pas le candidat des jeunes» mais «le poulain du Medef, de ceux qui ont tout et qui veulent accumuler toujours plus d'argent et de pouvoir». Le PCF estime que le président de l'UMP «cherche aujourd'hui à créer une fracture générationnelle entre les jeunes et leurs parents».
Le président du Front national Jean-Marie Le Pen : «Campagne à la Hollywood»
Jean-Marie Le Pen a jugé «absolument démagogique» le discours de Nicolas Sarkozy devant l'université d'été de son parti à Marseille, ironisant sur la «campagne à la Hollywood» du président de l'UMP. Il a fait rire son public en imitant les stars fréquentées par le président de l'UMP, comme Johnny Hallyday («Ah que Le Pen il a raison») ou Doc Gyneco («Je pense que Doc Gyneco va pouvoir lui apporter des choses sur la drogue», a-t-il dit avec la voix traînante du chanteur).
(Source : Le Figaro) Répondre | Répondre avec citation |
Pour le chanteur nonchalant à l'élocution pâteuse, M. Sarkozy est "un ami avant tout" et "aussi, quelqu'un qui m'aide à penser, un petit maître à penser… puisque mon père, c'est déjà Johnny". Avec M. Sarkozy, "on s'est rencontrés place Beauvau, lors des émeutes des banlieues. On s'est parlé, on s'est apprécié. J'ai décidé de continuer un bout de route avec lui".
"Je le soutiendrai en votant pour lui… peut-être", a-t-il également dit. Pourquoi "peut-être" ? lui a-t-on demandé. "Parce que c'est pas à moi de diriger les votes de ceux qui savent pour qui voter. Par contre, s'il y a des gens d'extrême droite, des anti homos, des anti tout, on a besoin de leur voix", a-t-il répondu.
Des anti homos ? Doc Gynéco serait-il homophobe ?
Doc Gynéco participait à une table ronde sur le thème : "La Nation, une idée d'avenir" aux côtés des ministres Jean-François Copé (Budget) et Renaud Donnedieu de Vabres (Culture). "Que Doc Gynéco soit là, ça montre que quelque chose est en train de bouger", a assuré M. Copé, déplorant qu'on ne puisse parler sans "tension et stress" de la Nation alors même que "le débat va porter sur la question d'identité". Cette question "reste pour moi une idée sociale, une idée de droite", a répondu Doc Gynéco… qui croit visiblement que la droite de Nicolas Sarkozy a une quelconque vocation sociale. Ce garçon est franchement inculte. Répondre | Répondre avec citation |
"Quand on entend Doc Gynéco dire que les enfants des banlieues sont des clowns, disons que ça ne fait pas progresser le débat politique", a déploré le ministre. "Aller traiter les enfants de banlieue de clowns, parce qu'eux-mêmes s'insultent et se disent racailles, c'est inacceptable", a insisté M. Begag.
Doc Gynéco avait déclaré : "Les banlieusards, c'est des clowns. Ils sont choqués d'avoir entendu les mots racaille ou Kärcher (utilisés par le président de l'UMP Nicolas Sarkozy) quand tous les jours entre eux ils s'insultent".
Azouz Begag a en revanche considéré que lorsque Doc Gynéco "dit les raisons pour lesquelles il a envie de travailler aux côtés de Sarkozy, que c'est un engagement politique, alors ça oui, c'est la bonne façon de parler aux jeunes : plutôt que de brûler 15.000 voitures, d'incendier la voiture de votre voisin, de casser l'école où vont vos frères et soeurs, il y a une possibilité dans ce pays de se faire entendre : c'est aller voter". Répondre | Répondre avec citation |
"Je vois la sortie du tunnel dans six mois
Giscard d'Estaing en 1980 (1 600 000 chômeurs) :
"Nous allons vers une société de plein emploi".
Le même en 1994 (3 000 0000 de chômeurs)
"J'ai un programme nous menant au plein emploi"
Jean Boissonat (Économiste) le 1er mars 2001
"Je prévois le plein emploi pour 2010, le chômage ne sera plus une préoccupation des Français" une reprise des déclarations de Jospin quelques temps avant. C'est vrai que le chômage a baissé de 1997 à 2001 grâce aux emplois aidés (contrats jeunes, CES, CEC, temps partiel imposé, etc…). Après les avoir jeté aux orties, les actuels dirigeants changent les mots et non pas les choses puisque les DE soumis au chantage des radiations sont contraints d'accepter les Contrats d'Avenir et autres Contrats d'Accompagnement vers l'emploi. Plein emploi précaire je vous dis !! Répondre | Répondre avec citation |