• Le câblo-opérateur UPC-Noos projette de supprimer 832 emplois en CDI sur les 1.341 postes actuels. Ces suppressions visent des postes à la technique, au service clients, au marketing et dans les services généraux, répartis à 70% en Ile-de-France et à 30% sur le reste de la France. La direction fera appel à la sous-traitance, et les emplois conservés seront essentiellement des postes administratifs et commerciaux.
UPC-Noos a changé de propriétaire l'été dernier. Il a été cédé par le groupe américain Liberty Global au câblo-opérateur luxembourgeois Altice associé au fonds d'investissement européen Cinven.
• Kraft Foods France va procéder à 123 suppressions de postes sur un total de 380 emplois sur le site de l'usine Suchard à Strasbourg. Ce site, qui produisait 15.000 tonnes de chocolat par an il y a trois ans, a vu sa production tomber à 10.000 tonnes suite notamment au transfert d'une partie de la production à Lörrach en Allemagne : face à la concurrence des pays de l'Est, sa pérennité est sérieusement menacée.
Kraft Foods, filiale du groupe Altria, emploie actuellement 98.000 personnes dans 70 pays. En début d'année, le géant alimentaire a annoncé la suppression de quelque 8.000 emplois supplémentaires, ce qui devrait se traduire par la fermeture d'une quarantaine d'usines d'ici à 2008.
• L'entreprise Glaverbel, fabricant de vitrages latéraux d'automobile et filiale à 100% du japonais Asahi Glass qui est le premier producteur mondial de verre plat, prévoit de fermer "faute de rentabilité" son usine à Donchery (Ardennes) qui emploie 122 personnes. Equipements dépassés, situation excentrée, la direction se dit "prête à donner son site pour un euro symbolique" à tout repreneur.
Glaverbel emploie un peu plus de 50.000 personnes dans le monde et 2.400 en France. Le groupe a annoncé en août 100 millions d'euros d'investissement… dans son usine tchèque de Teplice.
• Le laboratoire allemand Beiersdorf, "confronté à un problème de surcapacité", veut trouver un repreneur pour son usine et son centre logistique français qui emploient près de 350 personnes à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Le laboratoire cherche "un partenaire industriel qui se porterait acquéreur du site industriel et de l'activite de production" qui emploie 287 personnes, notamment pour la production de crème Nivea et d'autres produits de maquillage. L'activité logistique, qui emploie 58 personnes, serait cédée à "un partenaire spécialisé".
Beiersdorf, qui fabrique notamment les marques Elastoplast, Hansaplast et Nivea et emploie 16.500 personnes dans le monde, avait déjà annoncé en février une restructuration de sa division cosmétique aux Pays-Bas, en Belgique et en Suède, entraînant la suppression de près de 400 emplois. Le groupe est pourtant rentable, avec une marge d'exploitation de près de 11,1% en 2005, mais ses performances restent en deçà de celles de ses grands concurrents, Procter and Gamble en tête. Il vise une marge de 15% d'ici à 2010.
• Intel, numéro un mondial des microprocesseurs, va supprimer 10% de ses effectifs soit 10.500 emplois dans le monde d'ici mi-2007. Le plan social d'Intel rappelle ceux décidés mi-2005 par deux autres géants de l'informatique, IBM et Hewlett-Packard : ces deux groupes ont chacun supprimé 14.500 emplois, soit respectivement 5 et 10% de leurs effectifs mondiaux.
On s'arrête là : c'est déjà bien suffisant !
NB : depuis le 1er septembre, nous n'avons déniché aucune dépêche sur des créations d'emplois (hors emplois de service et emplois vie scolaire de M. Borloo). Si vous en avez trouvé, merci de les poster en commentaires.
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Commentaires
D'ici à la fin de l'année, l'équipementier automobile Dalphimétal, filiale de l'américain TRW, va fermer ses deux usines françaises de Cernay (Haut-Rhin) et Tarbes (Hautes-Pyrénées) qui emploient au total 303 salariés.
La production sera transférée et répartie entre les usines Dalphimétal - au Portugal pour les armatures et une partie des airbags, et en Espagne pour les volants - ainsi que sur un site TRW en Pologne pour le reste des airbags…
A Cernay, le député-maire UMP Michel Sordi s’est déclaré "extrêmement déçu. J’avais rencontré la direction du groupe Dalphimétal le 12 juillet et à aucun moment, elle n’a laissé entrevoir une fermeture complète" ! Répondre | Répondre avec citation |
Il faut bien rembourser la perte exceptionnelle en millions d'euros des stocks-options volés par l'ex PDG de Vivendi Universal… et on ne rembourse qu'en faisant des contrats précaires, en harcelant ses salariés pour les pousser à la démission. Mais ça : chut, faut pas le dire !!!
Nom de l'entreprise : SFR
Descriptif de l'entreprise : L'effet SFR conçu pour des potentiels étonnants. Est le 2e opérateur de téléphonie mobile en France et a confirmé sa position d'opérateur référent des nouveaux usages de mobiles en lançant les premiers services 3G du marché français en novembre 2004,
Entreprise jeune, passionnée, créative, à la pointe de l'innovation technologique, SFR séduit aujourd'hui plus de 16 millions de clients et continue à gagner des parts de marché sur un secteur très porteur.
Date de parution : 29/08/2006
Intitulé du poste : Chargés de Clientèle (H/F)
Mission, promesse, salaire : En Contrat de Professionnalis ation de 9 mois/jeunes et adultes.
Au sein de SFR, SFR Service Client a pour mission de concevoir, réaliser, et gérer l'ensemble des activités liées aux services client de l'entreprise SFR.
En partenariat avec l'AFPA, nous vous proposons de suivre un cursus en alternance afin de vous former au métier de chargé de clientèle, au sein de SFR Service client.
Garant de la qualité du service apporté au client (abonné SFR), vous analysez et traitez sa demande par téléphone, pour y répondre dans un souci constant de qualité et de satisfaction client.
La formation démarrera en octobre 2006.
A l'issue du stage, nous vous proposons une intégration en CDI en contrat temps partiel soir, entre 16h et 22 h, soit 110,24 h/mois.
Profil, formation, expérience : Débutant ou avec une première expérience, vous possédez des capacités d'écoute, une aisance à l'écrit comme à l'oral et vous maîtrise les outils informatiques.
Souplesse, rigueur, dynamisme commercial et réactivité sont des atouts indispensables.
Vous vous reconnaissez dans l'effet SFR. Répondre | Répondre avec citation |
Les salariés du fabricant de stylos Reynolds ont manifesté cet après-midi devant l'usine de Valence (Drôme) pour protester contre la suppression annoncée de 256 emplois sur le site.
La manifestation s'est tenue en présence d'une quinzaine d'élus locaux - dont la maire UMP de Valence, Léna Balsa !!! - ainsi que du candidat de la LCR Olivier Besancenot, qui a prononcé un discours à cette occasion.
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Dans le cadre d'un vaste plan européen de restructuration , le géant finlandais Stora Enso avait annoncé en octobre 2005 l'arrêt de deux de ses trois machines du site de Corbehem (Nord) et la suppression d'environ 450 emplois sur quelque 800, intérimaires compris.
Le groupe Green Recovery (un holding spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté) doit reprendre deux des trois machines de production de papier du site, ce qui doit permettre de sauver dans un premier temps 180 emplois. Répondre | Répondre avec citation |
L'entreprise agroalimentaire Saupiquet, filiale du groupe italien Bolton Alimentari, doit supprimer 67 emplois sur les 157 que compte son usine de conditionnement de Saint-Avé près de Vannes (Morbihan) : 90% des salariés ont aussitôt débrayé après avoir déposé un préavis de grève illimitée.
800 emplois à défendre
Egalement, près de 1.500 personnes selon les syndicats (mais 250 seulement de sources policière et préfectorale…) ont pique-niqué aujourd'hui devant la préfecture à Valence, pour la défense de l'emploi au sein de quatre entreprises qui emploient près de 800 personnes dans la Drôme.
Rassemblés à l'appel de la CFDT et de la CGT, ils protestaient contre la suppression prévue de 256 emplois sur le site valentinois du fabricant de stylos Reynolds. Ils réclamaient aussi le maintien de l'emploi chez le fabricant de machines à tisser Rieter, en vente, ainsi que dans les usines Sétila (fil polyester) et Rhodia (fibre textile), en difficultés financières. Des ouvriers de Rieter ont exposé une machine à tisser des fils des haute technologie, alors que des salariés de Reynolds ont distribué des stylos "made in France" pour protester contre la délocalisation de la production de stylos. Répondre | Répondre avec citation |
Entre 150 et 180 emplois seront supprimés à Boulay (Moselle) dans la société Welle, un fabricant allemand de meubles dont l'usine française, qui emploie 390 personnes, a été placée le 16 août en redressement judiciaire. Répondre | Répondre avec citation |
Total Petrochemicals, qui regroupe les activités pétrochimiques de Total en France, vient d'annoncer la suppression d'ici 2011 de 300 emplois sur les sites de Carling (Moselle) et Gonfreville (Seine Maritime) sur un effectif global de 2.300 personnes. Répondre | Répondre avec citation |
Le groupe de médias et télécommunicati ons Vivendi va créer 700 emplois dans la Somme, le Haut-Rhin et l'Yonne, dans le cadre de ses engagements pris auprès des pouvoirs publics en 2004, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
L'objectif est de créer 250 emplois sur les bassins d'Abbeville et Montdidier (Somme), 250 emplois sur les bassins de Thann et Cernay (Haut-Rhin), et 200 sur le bassin du Tonnerois (Yonne). Ces sites ont été "choisis par le ministère de l'Economie", précise Vivendi.
Cette annonce découle de l'engagement pris par le groupe en 2004, auprès des pouvoirs publics, de créer des emplois en France dans des régions particulièremen t touchées par le chômage, dans le cadre de l'obtention du régime fiscal de "bénéfice mondial consolidé" qui doit lui permettre un gain de 500 millions d'euros par an pendant plusieurs années. Vivendi a ainsi promis de créer au moins 1.600 emplois en contrats à durée indéterminée en trois ans et 2.100 en cinq ans.
Suivant cet engagement, Vivendi a créé deux centres d'appels, à Belfort et à Douai (Nord), qui emploieront à terme 600 personnes. Par ailleurs, le groupe a contribué à la création de 1.300 emplois sur les bassins de Sarrebourg (Moselle), d'Arles (Bouches-du-Rhône), de l'Oise, de Dreux (Eure-et-Loir), de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et du Pas-de-Calais. Répondre | Répondre avec citation |