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Invité à donner son avis sur le contrat nouvelles embauches (CNE), M. Delors l'a qualifié de "fausse piste" : "On peut très bien adapter le marché du travail en France et la politique de l'emploi sans toucher aux principes fondamentaux du droit du travail", a-t-il jugé. "Les statistiques montrent d'ailleurs qu'on a de moins en moins recours" au CNE.
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La direction de l'usine (découpage de tôles pour la fabrication de moteurs) a informé les délégués CGT et CFTC qu'elle souhaitait supprimer 100 emplois sur 550, geler les primes de fin d'année en 2007 et 2008 et passer à 38,5 heures de travail hebdomadaires en raison de la hausse des prix de l'acier, de la concurrence asiatique et des baisses de commandes de l'un de ses gros clients, l'équipementier automobile Valéo.
Lors de consultations à main levée en assemblée générale lundi, les salariés ont accepté à une courte majorité cette dernière mesure, ont indiqué les délégués syndicaux qui comptent demander en contrepartie qu'il n'y ait ni licenciement ni suppression des primes.
"C'est vrai qu'il y a une baisse d'activité, les salariés sont prêts à faire un effort mais l'ardoise est un peu lourde", a déclaré le représentant CFTC Daniel Weber. L'intersyndicale demande un référendum et la convocation d'un comité d'entreprise.
Gageons que les emplois seront maintenus pendant un an et que, malgré les efforts du personnel, une nouvelle vague de menaces leur tombera dessus. Ces concessions ne pèsent rien contre la mondialisation car pour être compétitif aujourd'hui, il faut accepter d'être traités comme les Chinois ou les Polonais. Répondre | Répondre avec citation |
Le conseil des Prud'hommes de Lunéville, en Meurthe-et-Moselle, a condamné lundi 20 novembre un magasin de détail de la ville, IBEX, pour abus de droit et rupture abusive dans le cadre de contrats nouvelles embauches (CNE).
Cinq employés - quatre femmes et un homme - avaient été embauchés en août et septembre 2005 comme employés de libre service et licenciés du jour au lendemain, sans explications, avant la fin de la même année. Les dommages et intérêts accordés aux cinq personnes varient de 900 euros à 3.600 euros.
Par ailleurs, cette même société a été condamnée à verser à quatre des cinq plaignants des dommages et intérêts variant de 5.844 à 7.307 euros pour travail dissimulé, des heures non réglées. De surcroît, des heures supplémentaires non rémunérées devront être payées.
La CFDT a reçu cinq euros de dommages et intérêts (un euro par employé) et le Syndicat CFDT-Services 300 euros. Le présent jugement est exécutoire.
(Source : Le Nouvel Obs) Répondre | Répondre avec citation |