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Les candidats répondent au SNU-Anpe

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Comme le CRAN ou l'Observatoire de la parité ou bien l'Association pour adultes et jeunes handicapés ou même la Ligue des droits de l'Homme, chacun y va de son questionnaire aux présidentiables pour mieux éclairer les électeurs.

En ce qui concerne l'avenir du service public de l'emploi et le suivi des chômeurs, voici les réponses obtenues vendredi par la plus grosse organisation syndicale de l'ANPE. Seuls François Bayrou (UDF), Olivier Besancenot (LCR), José Bové (altermondialiste) et Ségolène Royal (PS) ont répondu "point par point" au questionnaire, Marie-George Buffet (PCF) et Philippe de Villiers (MPF) ayant répondu mais indirectement, précise le SNU dans son communiqué.

Indicateur(s) du chômage. Les candidats Bayrou, Besancenot, Bové et Royal se déclarent favorables à de "nouveaux indicateurs donnant une mesure réelle et fiable des chiffres des chômages", Bayrou citant des "indicateurs complémentaires" tandis que Royal propose une "modification" de sa mesure.

Rapprochement ANPE-Unedic. La fusion de l'ANPE (aide au retour à l'emploi) avec l'Unedic (indemnisation des chômeurs) essuie les refus de François Bayrou, José Bové et Olivier Besancenot, ce dernier estimant qu'elle "mettrait l'ANPE sous la coupe des intérêts à court terme de l'Unedic".
Pour Ségolène Royal, l'ANPE et l'Unedic "devront renforcer leur coopération pour mettre en œuvre un projet personnalisé d'accès à l'emploi", mais elle n'évoque ni ne rejette une éventuelle fusion entre les deux...

Profilage statistique et durcissement du contrôle des chômeurs. Olivier Besancenot et José Bové se disent hostiles à tout renforcement du contrôle, tandis que Ségolène Royal explique que la "responsabilité du demandeur d'emploi sera de s'engager dans une démarche active de recherche" et que François Bayrou souhaite de son côté "garantir un traitement personnalisé" à chaque demandeur d'emploi.

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Mis à jour ( Samedi, 14 Avril 2007 17:19 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2007-04-14 20:30 Cofondateur, en 1993, de l’association AC! «Agir ensemble contre le chômage» à Vannes (Morbihan), Jean-François YON a été élu président du Mouvement national des chômeurs et précaires en avril 2003. Ce collectif, créé en 1986, regroupe aujourd’hui une quarantaine d’associations locales réparties sur neuf régions françaises. Leur point commun ? Prendre en compte tous les aspects de la vie des chômeurs et des précaires : de la recherche d’un logement à l’aide à la création d’activité, en passant par des rencontres entre étudiants, salariés, bénévoles et chômeurs pour rompre l’isolement.
En attendant le nouveau président de la République, Jean-François Yon a livré ses attentes au Point.fr.

Qu’attendez-vous du prochain président de la République ?

Qu’il crée les conditions d’une sécurisation des parcours professionnels car, dans le contexte actuel de mondialisation, il est illusoire de croire que le contrat à durée indéterminée (CDI) puisse redevenir la norme. D’ailleurs, les jeunes ne souhaitent plus nécessairement faire toute leur carrière dans la même entreprise voire dans le même domaine. Ils aspirent de plus en plus souvent à la mobilité et au changement. Il faudra donc faire en sorte que les Français puissent traverser des périodes de travail stable, d’emploi précaire, de chômage, de formation professionnelle , des hausses et des baisses de salaires, des reconversions sans que cela ne bouleverse totalement leur vie. Ils doivent pouvoir faire des projets d’avenir malgré ces accidents de parcours… Voilà le challenge que le futur président devra relever. Cela passe par un «Grenelle» sur un statut de vie sociale et professionnelle réunissant l’ensemble des partenaires sociaux.

Quelles sont les premières mesures d’urgence qu’il ou elle devrait prendre ?

Une mesure très forte, parce que symbolique, serait de mettre au point de nouveaux indicateurs du chômage et de la précarité afin de pouvoir évaluer la situation de l’emploi en toute transparence. Il faut aussi réaffirmer le caractère public du service de l’emploi et de la formation pour repousser la privatisation qui le menace. Si les entreprises privées qui ont été testées ces dernières années ont obtenu de meilleurs résultats que l’ANPE, c’est avant tout parce qu’elles disposaient d’un budget par chômeur plus important. C’est aussi parce que les chômeurs que ces structures ont pris en charge étaient «les moins éloignés de l’emploi». L’une des priorités sera donc de redonner des moyens suffisants à l’ANPE afin qu’elle puisse remplir pleinement sa mission. Il convient également de fonder une Unedic élargie afin d’unifier le système d’indemnisation actuellement scindé entre assurance-chômage et régime de solidarité.
Enfin, il est urgent de repenser le système de formation des chômeurs, qui est insuffisant à l’heure actuelle. L’ANPE propose souvent de petits stages qui ne mènent pas à grand-chose. Il est difficile d’obtenir des formations qualifiantes qui permettraient pourtant aux chômeurs de répondre aux offres des secteurs qui manquent de main-d’œuvre.

Quelle erreur ne lui pardonneriez-vous pas ?

De ne pas reconnaître l’utilité des structures comme la nôtre, qui réalisent une multitude de tâches et qui, par conséquent, ne peuvent entrer dans une case administrative et donc ne peuvent bénéficier des aides de l’État. Pour soutenir un chômeur, il faut intervenir dans plusieurs domaines : aide à la recherche d’emploi bien sûr, mais aussi dans le domaine du logement, transport… L’État se montre réticent parce qu’il ne veut pas créer un statut de chômeur. Nous le comprenons, mais c’est un véritable déni de la situation de nombreuses personnes.
Il est impensable que nos associations, qui ont une connaissance du terrain, ne siègent ni à l’Unedic, ni au Conseil d’orientation pour l’emploi, ni au Conseil national de lutte contre les exclusions.
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