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Microcrédit : l'ADIE veut passer à la vitesse supérieure

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Le pionnier du microcrédit à la création d'entreprise estime qu'il existe encore un gisement considérable en France. L'ADIE a accordé 7.570 microcrédits l'an dernier, en croissance de 12,3%, qui ont permis la création de 7.810 emplois.

Le rendez-vous annuel s'est installé. L'ADIE, Association pour le développement de l'initiative économique, lance demain sa 3ème Semaine du microcrédit. Pendant cinq jours, du 22 au 26 mai, elle organise des forums dans toute la France. L'an dernier, environ 50.000 contacts avaient été pris avec des personnes susceptibles de créer leur emploi. L'association a pour objet d'offrir un financement sous forme de prêts (montant maximal : 5.500 €) et un accompagnement aux porteurs de projets qui sont des demandeurs d'emploi ou allocataires du RMI, des exclus du système bancaire classique.

L'organisation se sent le vent en poupe. "Globalement, le marché du microcrédit à la création d'entreprise se porte bien. La demande continue de croître au fur et à mesure que l'offre elle-même augmente", se félicite sa présidente, Maria Nowak. L'association a enregistré une croissance de 12,3% l'an dernier, accordant 7.570 microcrédits qui ont permis la création de 7.810 emplois. Il est vrai que la création d'entreprise est plutôt dynamique actuellement. Le réseau France Initiative, par exemple, a accordé 10.900 prêts d'honneur, une hausse de 13%, à des porteurs de projet parmi lesquels on dénombre 68% de chômeurs.

L'Adie, qui se concentre sur la frange la plus défavorisée de la population, ne se sent limitée ni par la demande des emprunteurs ni par le financement. Elle a noué des partenariats avec tous les grands réseaux bancaires, qui la financent sans difficultés dans la mesure où le taux de remboursement des petits prêts atteint 93,1%. Les refinancements du groupe Banque Populaire, par exemple, ont bondi l'an dernier de 56% à 7,690 millions d'euros, ce qui représente 40% du total.

Un énorme gisement. Cela étant, Maria Nowak est persuadée qu'il existe encore un énorme gisement à servir, qu'elle estime à 300.000 créateurs, dont beaucoup appartiennent au secteur informel. "Les contraintes se trouvent davantage dans le financement de l'accompagnement des micro-entrepreneurs que dans le crédit à proprement dit et, plus généralement, dans un certain nombre d'obstacles au travail indépendant qui subsistent dans le cadre légal et réglementaire", diagnostique-t-elle, en regrettant que cette thématique n'ait pas été davantage traitée par les candidats à la présidentielle.

En attendant, pour faire face à sa croissance, l'ADIE s'organise autour de deux pôles, l'un axé sur l'activité crédit et l'autre sur l'accompagnement. Son numéro vert (0800 800 566) doit accroître l'efficacité de ses services. Elle espère couvrir intégralement les coûts de ses crédits (hors accompagnement) d'ici deux à quatre ans.

(Source : Les Echos)

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Mis à jour ( Lundi, 06 Février 2012 12:23 )  

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