D’accord, l’étude qui est présentée ce week-end à Philadelphie lors de l’assemblée annuelle du management (17.000 membres) est un peu légère : réalisée en ligne via un sondage auprès de 240 personnes. Mais elle viendra conforter ceux qui pensent, comme 64% des sondés, qu’«un mauvais chef n’est pas sanctionné, voire plutôt récompensé de façon remarquable». L’étude, qui estime que «comme pour le cancer, la meilleure alternative à la prévention est le dépistage précoce», en appelle au big boss «pour empêcher les plus autoritaires de gravir les échelons».
Sauf que. En plus d’être parfois aussi mauvais que trop payés, pas moins de deux chefs sur cinq s’avèrent être des menteurs invétérés. Résultat d’une enquête publiée, en début d’année cette fois, par la Florida State University. Réalisée auprès de 700 salariés, elle concluait notamment que : 23% des plus gradés blâmaient les autres plutôt qu’eux-mêmes ; 24% envahissaient leur vie privée ; 27% adoraient médire sur leurs troupes ; 39% ne tenaient pas leurs promesses. Il vous reste donc une possibilité : profiter de la vie ou bosser encore plus et moins bien pour tenter d’être promu.
(Source : Libération)
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