Fidèle à son style engagé, humaniste qui traque inlassablement l'injustice sociale ("Sweet sixteen", "Raining stones", "Ladybird", "Land and freedom", "The navigators"…), Ken Loach décrypte cette fois-ci les rouages de l'économie mondialisée qui jette en pâture aux entreprises les déshérités du monde entier, main-d'œuvre peu chère et corvéable à merci, à travers les malversations de la jeune directrice d'une agence d'intérim - elle-même victime d'un licenciement et mère célibataire - qui sombre dans l'engrenage de l'argent facile et de l'illégalité.
«C'est comme ça que le monde avance : il faut entuber son voisin. Ne pas le soutenir, mais travailler contre lui», a déclaré le cinéaste devant la presse. «Mais il y a d'autres personnages dans le film qui font référence à d'autres valeurs, à des idéaux de solidarité. Et je pense que ce qui est explicite c'est que ça vaut le coup de se battre pour ces valeurs». Homme de gauche, Ken Loach a soutenu le "non" au référendum sur le TCE de mai 2005 et, en mars 2007, il a apporté son soutien à Olivier Besancenot pour la campagne présidentielle française après avoir soutenu Arlette Laguiller aux présidentielles de 1995.
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