D'après des résultats qui restent à affiner puisqu'elle doit être publiée en mars, rien que pour la filière automobile (qui compte actuellement quelque 700.000 salariés, équipementiers compris) l'étude prévoit "3.000 à 4.000 suppressions d'emplois par an dans les quatre ans qui viennent". Et ce sont entre 30 et 50.000 emplois par an qui devraient être supprimés dans l'ensemble de la métallurgie au cours des cinq prochaines années.
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Commentaires
Nous devrions nous réjouir de voir des machines remplacer les hommes, leur épargner des travaux harassants qui réduisent la durée autant que la qualité de vie.
Il n'en n'est rien pour l'heure, car le contrôle du capital par quelques uns signifie pour un nombre croissant d'entre nous chômage, exclusion et précarité. Et pour les autres l'angoisse permanente d'être à leur tour évincés du privilège misérable du "way of life".
Il faudra bien un jour en venir à garantir à tous un revenu décent non dépendant de son activité professionnelle . Un revenu dont notre RMI si mesquin et au mieux un indice, au pire une caricature. Avec beaucoup d'autres j'appelle cela Revenu Universel. En attendant, je crains que le pire de la "fracture sociale" ne soit encore devant nous.
Peut être les rapports de force sociaux bougeront ils dans ce sens lorsque au lieu d'avoir 15 à 20% le la population adulte sans travail ce chiffre atteindra un niveau tel ( 30, 40% …?)qu'une véritable révolution sociale deviendra possible ?
J'espère qu'il ne faudra pas une guerre civile pour se rendre à la raison § Répondre | Répondre avec citation |
L'équipementier Alcatel-Lucent envisagerait, selon le site de l'Expansion, citant des sources industrielles, d'augmenter le nombre de suppressions d'emplois - jusqu'alors prévu à 9.000 - à 15 ou 20.000 emplois, apprend-on mardi 6 février. Cela reviendrait à 20% de l'effectif mondial d'Alcatel-Lucent, qui atteint 79.000 salariés. Pour l'heure, le groupe a uniquement confirmé, via un porte-parole, qu'un comité groupe France se tiendra le 16 février.
1.500 à 2.000 emplois touchés en France. Le plan de suppression d'emplois devrait être présenté à cette date; les comités centraux des différentes filiales françaises du groupe auront alors eu lieu. Le site rapporte que des sources syndicales estiment qu'en France, 1.500 à 2.000 emplois seraient concernés par cette "purge", "dont plus de 500 par le biais de mesures de retraites anticipées".
Avertissement sur ses résultats en janvier. Le plan annoncé lors de l’officialisati on de la fusion des deux équipementiers télécoms en avril dernier évoquait la suppression de 9.000 emplois, soit 10% de l’effectif mondial. Le site souligne que cette nouvelle vague interviendrait après un quatrième trimestre "difficile" et un avertissement sur ses résultats, lancé le 23 janvier. A cette occasion, le groupe avait annoncé un plan additionnel de 200 millions d'euros pour 2007, à ajouter aux 400 millions d'économies déjà prévues.
Les syndicats pas au courant. Du côté des syndicats, Pierre Condom, membre FO du comité groupe France, a dit être "resté sur le chiffre de 9 à 12.000 suppressions d'emplois". Il n'a, par ailleurs, pas caché son "inquiétude" due au report du comité groupe France, initialement fixé en décembre, puis reporté au mois de janvier, et enfin au 16 février.
Jean-Baptiste Triquet, membre du comité groupe France pour la CFDT, n'était pas non plus informé de ce changement. Il a dit craindre une "manipulation". Quant à Jean-Pierre Clavaud, membre du comité groupe France pour la CGT, il était "au courant des 9.000, puis ensuite nous avons entendu parler de 10.000 à 12.000 réductions d'effectifs mais rien sur 15 à 20.000 départs". Il pense également avoir plus de détails le 16 février.
(Source : Le Nouvel Obs) Répondre | Répondre avec citation |