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Accueil Social, économie et politique Chômage et écologie : une conscience commune ?

Chômage et écologie : une conscience commune ?

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C'est bien malgré eux que les privés d'emploi subissent une baisse drastique de leur pouvoir d'achat et doivent progressivement s'adapter à de nouveaux modes de consommation. C'est aussi bien malgré eux qu'ils réalisent, finalement, que leurs nouvelles habitudes sont peut-être plus sensées et "écolo" que quand ils travaillaient.

Drôle de constat : l'appauvrissement n'est jamais une gloire mais quand il faut rogner sur la facture d'électricité, celle de l'eau ou sur les achats courants, la différence de comportement est notable.

Bien sûr, les denrées les moins chères ne sont pas les meilleures : les bons produits coûtent, surtout lorsqu'on est citadin. Les fruits et les légumes, la viande deviennent hors de prix. A moyen et long terme, les incidences sur la santé sont réelles et quand 60 Millions de Consommateurs zoome sur la qualité des premiers prix et autres "hard discount", ce n'est franchement pas glorieux : la malbouffe est pleinement à l'œuvre, frappant d'abord les plus pauvres. De même, au lieu d'acheter un pull 100% pure laine vierge, le chômeur prendra celui à 10 € acheté en solderie, 100% acrylique made in China où croissance économique rime avec exploitation et pollution, ou bien celui de chez H&M à 19 €, hélas fabriqué en Turquie...

Mais quel chômeur ne s'est pas demandé, alors qu'il prenait sa voiture tous les jours dans les embouteillages pour aller travailler : "Comment ai-je pu supporter cela ?" Tout ce stress, cette puanteur, ce gaspillage : toute cette absurdité. Quel chômeur, constatant à quel point il achetait n'importe quoi à l'hypermarché où il se rendait en voiture "pour faire le plein de la semaine" devant les aguichantes têtes de gondoles, apprécie que la supérette d'à côté lui revienne moins cher et que s'y rendre à pied n'est, ma foi, pas si désagréable. Que porter ses courses et faire un peu de marche lui procure de l'exercice. Moins d'argent et plus de temps : des éléments à contre-courant qui concernent de plus en plus de monde, précarisation oblige.

Une "décroissance" forcée

Eteindre la lumière quand on quitte une pièce, laisser le robinet fermé tant qu'on ne se rince pas la bouche en se brossant les dents ou qu'on ne rince pas sa vaisselle, espacer les machines à laver puisqu'on ne doit plus forcément sortir de chez soi tous les jours… Toutes ces petites choses qu'on pense à faire ou qu'on ne fait plus avec ce ralentissement imposé du train de vie, qui sont autant de comportements écologiques dont on s'aperçoit au bout d'un moment, moyennant recul, que ce n'est pas si mal à l'heure où le réchauffement de la planète est un enjeu de taille.
Quand on fait attention à sa consommation d'eau chaude et d'électricité, on économise de l'énergie. On songe à ceux qui couchent dehors et ne peuvent pas se laver. On songe enfin à cette écrasante majorité d'êtres humains qui n'a pas accès à l'eau courante et se couche avec le soleil. De même, quand on n'achète que ce qui est nécessaire, on descend moins de poubelles et on prend le temps de faire le tri.

Quand on surmonte le regard des autres (celui qui blesse, car notre monde s'appuie exclusivement sur les apparences et le conformisme, la réussite consistant à "en jeter" : c'est d'un superficiel !), plus on assume sa situation et on se passe de futilités, plus on se rend compte qu'il y a trop de produits trop chers qui ne durent pas ou ne servent à rien, sinon faire tourner artificiellement une société de consommation qui abrutit les individus, les prend pour des vaches à lait et dégrade de plus en plus notre environnement.

José Bové nous recevra-t-il ?

Au début, les chômeurs sont "écolos malgré eux", puis souvent convaincus quand ils font le parallèle entre leurs nouvelles habitudes et les exigences environnementales. Une conscience émerge. Aussi, quand Nicolas Hulot dit que la préservation de la planète relève avant tout de la responsabilité des riches, il n'a pas tort. Mais comment les riches qui ne connaissent pas le besoin et n'éprouvent aucune utilité à diminuer leur train de vie peuvent-ils s'en convaincre ? Qui empêche Thierry Breton de prendre un jet privé pour se rendre à un match de rugby dans le sud de la France ? Qui fustige les participants du forum de Davos qui roulent en 4x4 toute l'année ?

José Bové se veut le porte-parole des "sans voix" et des "invisibles", à la fois écologiste, altermondialiste et antilibéral. Nous l'avions sollicité en 2005 alors qu'il n'y avait rien à gagner, juste du dialogue : il ne nous a jamais répondu. Peut-être qu'à l'époque "la réduction massive du chômage et de la précarité" n'était pas son dada. Maintenant qu'il s'est déclaré candidat à la présidentielle, que pourra-t-il nous dire sur ce paradoxe de l'appauvrissement qui rend écolo, alors qu'il s'agit aussi de redonner à chacun sa place dans une société actuellement obsédée par la "valeur travail", prétexte qui vise à faire de nous des consommateurs inconscients, abreuvés d'une réussite exclusivement fondée sur la possession, les apparences et le prestige, donc l'exclusion ? S'il accepte de répondre à nos questions, l'analyse de ces contradictions risque d'être fort passionnante.

SH

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Mis à jour ( Lundi, 27 Septembre 2010 19:49 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2007-02-03 03:43 L'économiste Jean MATOUK, auteur de «L'humanité à la croisée des chemins», réagit au rapport alarmant du GIEC sur le climat. Il croit qu'il faut à présent ralentir volontairement la croissance mondiale et la limiter à 2 ou 3%.

Comment peut-on lutter contre le réchauffement climatique dénoncé par le rapport du GIEC ?
Je suis très heureux que le GIEC ait établi que le réchauffement climatique était anthropogénique , d'origine humaine. Cela veut dire qu'on ne peut plus raisonner économiquement sans raisonner sous la contrainte écologique. Cette contrainte nous oblige aujourd'hui à modifier notre modèle économique. Il faut ralentir volontairement la croissance mondiale. Sans cela, on ne pourra lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Cela devra se faire par une espèce de «Kyoto de l'économie». Il faudrait se limiter à une croissance de 1,5% dans nos pays développés. Mais personne n'ose le dire. Nicolas Hulot l'a un peu dit, tout en restant timide là-dessus. La croissance mondiale, au lieu de 5%, ne devrait pas dépasser 2 ou 3%. Il faudrait que cela se fasse aussi dans les pays en développement. Mais on ne peut, bien sûr, leur imposer un tel frein. Il faudrait un accord asymétrique, qui laisse à la Chine et à l'Inde la possibilité de faire 6% de croissance, quand nous nous limiterions à 1,5%. Pour faire ralentir la croissance, il faut réduire la consommation.

Mais on ne peut pas demander aux gens de limiter leur consommation ni aux entreprises d'arrêter de produire ?
C'est la consommation des plus aisés qui doit être freinée sensiblement : il faudrait que le cadre s'achète, par exemple, une Clio au lieu d'un 4×4. Je crois, comme tout un courant de pensée actuellement, que les riches des pays riches épuisent la planète. Certes, il ne s'agit pas de freiner l'investissement. Mais il faudrait que les riches épargnent et consomment moins. Et que le système financier utilise cette épargne pour prêter aux pays pauvres. En revanche, il faudra laisser ce que j'appelle une marge de croissance aux moins aisés des pays riches, comme on la laisse aux pays pauvres. C'est ce qui s'appelle un «phénomène fractal» en mathématique. Il y a eu une forte croissance des inégalités dans les pays développés depuis 30 ans. En France, c'est surtout l'écart entre les plus riches et les classes moyennes qui s'est creusé très fortement. Il y a eu un enrichissement incroyable des élites. Si encore ils investissaient !… Mais ils empochent leurs primes, leurs golden parachutes, et tout cet argent ne rentre pas dans l'économie, ne crée pas d'emplois, n'augmente pas les investissements .

Ce n'est pas très «vendeur», politiquement, de vouloir freiner ou arrêter la croissance ?
Attention, je ne suis pas un théoricien de la décroissance, parce que je pense que ce n'est pas réaliste. Mais je suis pour une croissance modérée. C'est vrai que c'est très difficile pour les politiques de tenir ce discours. Ce n'est évidemment pas vendeur de dire que la croissance dans les pays développés est trop rapide. Il veulent tous faire de la croissance. Mais, moi je crois qu'on peut réduire les inégalités et, grâce à cela, créer des emplois, tout en freinant la croissance. C'est ma réponse à l'argument keynésien. La proposition récente de Jacques Chirac de baisser les impôts pour les sociétés qui donnent des actions au personnel va dans ce sens. En revanche, les propositions fiscales de Sarkozy vont à l'encontre de ce que je dis. Mais je ne suis pas du tout optimiste, je suis persuadé qu'une fois élus, les politiques vont essayer de faire de la croissance.

(Source : L'Express)
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0 # tristesir 2007-02-03 10:58 Tant que le problème du réchauffement ne sera pas perçu par les "décideurs" comme un problème central et non pas un problème dont les conséquences seront vraiment visibles que dans 50 ans, rien de sérieux ne verra le jour pour essayer de faire en sorte que ce problème ne s'aggrave pas encore davantage.

Ou peut être que certains se disent, "après moi le déluge" puisqu'il est aussi fort possible que les conséquences du réchauffement qu'on nous promet sont peut être inéluctables.


Selon le sondage d'opinion commandé par le forum de Davos, les participants au Forum placent la protection de l'environnement au deuxième rang derrière la croissance économique alors que ce sujet venait en 4ème position lors du Forum 2006.

Si vous pensez la croissance économique comme le fait de fournir un 4×4 à de plus en plus de gens (ceux qui peuvent payer), autant dire que pour la protection de l'environnement il ne faut pas attendre grand chose des "décideurs" pour le moment.

Voire, version plus cynique, le réchauffement climatique peut être une bonne affaire pour certains.
Par exemple, lorsque la banquise du pôle Nord aura completement fondue, il sera moins couteux de faire voyager un cargo entre l'Europe et l'Asie si j ai bien compris.
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0 # Yves 2007-02-05 10:59 Alors que Jacques Chirac en appelle à la "Révolution écologique" pour sauver la planète du réchauffement climatique qui ne fera que s'accentuer si nous ne changeons pas nos comportements, Nicolas Sarkozy fonde son programme électoral sur le slogan "Travailler plus pour gagner plus" qui sous-tend, immanquablement , "consommer plus" et "polluer plus".

Oui, nous sommes tous responsables du réchauffement climatique. Et dans ce registre, certains sont même de fieffés hypocrites, le premier étant Nicolas Sarkozy, signataire du "Pacte écologique" de Nicolas Hulot (lire aussi notre article : "La signature du «Pacte écologique» est une fumisterie !"). Comment – objectivement – peut-on se rallier aux vues du présentateur d'Ushuaïa tout en prônant une relance vigoureuse du pouvoir d'achat, donc de la consommation. Car le premier facteur de l’accélération du réchauffement climatique n'est autre que la croissance économique que l'on enregistre un peu partout dans le monde : en Inde, en Chine, aux Etats-Unis et même en Europe ou en Afrique. Plus la consommation augmente, plus nous réchauffons l'atmosphère, c'est – hélas – imparable ! Et aujourd'hui, rien n'est en mesure d'enrayer le phénomène, bien au contraire. On assiste partout à une course effrénée à la croissance économique, gage d'élévation du niveau de vie et d'amélioration des conditions d'existence des habitants de la planète, qui s'accompagne immanquablement d'un énorme gâchis écologique.

Février : la pleine saison du raisin et des cerises… en France

Nous sommes tous responsables, coupables même quand nous achetons en plein mois de février des cerises du Chili, des litchis de Madagascar, du raisin d'Afrique du Sud… acheminés par avions-cargos voraces en kérosène. Nous sommes aussi toujours plus nombreux à nous équiper en produits électroménagers et électroniques que les phénomènes de mode (fondés sur des innovations technologiques "supposées" ou réelles) auront tôt fait de rendre "obsolètes" et "dépassés".
Le moteur de ce que nous avons coutume d'appeler la croissance, celle à laquelle aspirent tous les pays du monde (sauf peut-être la Corée du Nord) ne correspond à rien d'autre qu'à notre capacité à produire, et donc par ricochet, à consommer. Plus notre niveau de consommation est élevé, plus importante est notre croissance. Et, c'est dès le plus jeune âge qu'on nous inculque les préceptes du parfait "petit consommateur". Voyez à quelle pression publicitaire sont soumis nos enfants par le biais de la télévision. Quand leurs grands-parents se contentaient de quelques jouets rafistolés (généralement fabriqués en bois) pour se divertir, aujourd'hui, sous la pression des spots de pub, c'est tout l'attirail Barbie que réclament les petites filles modèles : le château, le carrosse, les chevaux, le lit à baldaquin, la garde-robe complète… manufacturés à bas coût en Chine et revendus à prix d'or ici (des jouets qui s'entasseront quelques mois plus tard dans la cave, avant de finir à l'incinérateur).

Commençons par interdire le matraquage publicitaire infligé aux enfants !

La "Révolution écologique" qu'appellent Jacques Chirac et Nicolas Hulot passe obligatoirement par l'interdiction de la publicité dans les émissions enfantines. La préservation de l'environnement, le développement durable et la consommation raisonnée doivent être enseignés dès le plus jeune âge. Pourtant, aujourd'hui, nous prenons exactement le chemin inverse. Les jeunes consommateurs et leurs aînés sont conditionnés à consommer plus, donc à gaspiller toujours plus. Jamais le discours commercial des marques n’a trouvé autant d’oreilles réceptives !

Avec sa Logan, Renault va doubler sa capacité de nuisance écologique

Alors que Jacques Chirac en appelait à la "Révolution écologique" pour sauver la planète du réchauffement climatique, le jour même Renault annonçait triomphalement que son usine de Moscou va produire 160.000 Logan par an d'ici 2009, contre 60.000 en 2006. Près de trois fois plus ! Beau succès industriel mais pour quel impact écologique ?
Cet exemple est emblématique : Quel Français ne se réjouirait-il pas d'une telle annonce qui permet au constructeur (éprouvé par la chute de ses ventes en France) de conforter ses positions à l'international ? Car, pour répondre à la demande des pays émergeants (Brésil, Inde, Roumanie…), Renault va doubler sa production de Logan dans les années à venir… et doubler par la même occasion ses besoins en matières premières entrant dans la fabrication des véhicules, doubler la consommation de pétrole pour les faire rouler, doubler la quantité de CO2 rejeté dans l'atmosphère. En d'autres termes, sur la seule production de Logan (un véhicule souvent acheté par des personnes qui, jusqu'alors, n'avaient pas de voiture), Renault annonce le doublement de son "empreinte écologique". Et tout le monde s'en réjouit…

Seule la contrainte financière peut faire évoluer nos comportements

Nous sommes tous responsables, coupables et hypocrites, car pas un seul d'entre nous ne serait aujourd'hui prêt à accepter une limitation, voire une réduction, de son pouvoir d'achat, de sa capacité à consommer et donc à polluer. Cependant, il nous arrive d'y être contraint par des circonstances indépendantes de notre volonté, comme le chômage. Ainsi, moi-même, j'ai vu mon pouvoir d'achat s'effondrer ces quatre dernières années. Allocataire d'un minima social, j'ai réduit mes dépenses à l'essentiel, renonçant à ma voiture, à mes déplacements à l'étranger et aux achats superflus. Ma situation plus que précaire a certainement réduit des trois-quarts ma capacité de nuisance écologique. Mais seule la contrainte financière m'a conduit à modifier mes comportements de consommateur : Toutes mes dépenses sont aujourd'hui justifiées, toutes les sources d'économie sont étudiées. Mais si je devais un jour retrouver le niveau de vie qui était le mien, je renouerais certainement avec mes mauvaises habitudes. Voilà pourquoi le cours des événements - forcément dévastateurs pour notre environnement - n'est pas prêt de s'inverser. Voilà pourquoi nous courons à la catastrophe.

"Travailler plus pour gagner plus"… Polluer plus !

Mais revenons-en à la campagne présidentielle, ici, en France. Si Nicolas Sarkozy est élu, il nous promet de "travailler plus pour gagner plus", donc de consommer plus, n'est-ce pas ? En quoi cette proposition s'inscrit-elle dans le "Pacte écologique" de Nicolas Hulot que le candidat UMP a signé ? Cette promesse électorale (qui motivera peut-être le vote d'une majorité de Français) s'oppose formellement à une quelconque réduction de notre capacité de nuisance écologique, pire elle l’accroît. Mais laquelle ou lequel d'entre nous est-il prêt à "consommer moins" sans y être soumis par des contraintes extérieures ? Quelques rares "illuminés" peuvent peut-être l’envisager sérieusement et les autres, plus nombreux, l'admettre éventuellement ; mais quelles résolutions fermes sont-ils prêts à s’appliquer en matière de lutte contre le réchauffement climatique et, plus généralement, contre le gaspillage et la pollution ? Quels efforts sommes-nous vraiment prêts à consentir ?

YB pour Rénovation-démocratique
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0 # tristesir 2007-02-05 12:45 On est en train de nous parler de pacte écologique censé réduire la catastrophe écologique, produit de notre aveuglement égoiste à consommer toujours et encore plus, tandis qu'on apprenait qu'une des plus grandes multinationales lance son nouveau système d'exploitation pour ordinateurs personnels, nous montrant la logique industrielle et commerciale à l'oeuvre.

Ce système d'exploitation ne peut fonctionner correctement et pleinement que sur des machines pas trop anciennes, c'est à dire que quiconque qui voudra céder aux messages publicitaires (j ai cru comprendre que le budget pour cette campagne publicitaire était de 500 millions de dollars !) de cette firme et n'ayant pas un ordinateur récent sera obligé de changer aussi de machine.
Machine qui sera plus energivore que l'ancienne.

En résumé, le changement du système d'exploitation entraine:
L'achat d'un nouvel ordinateur et l'augmentation de sa consommation électrique. Fabricants d'ordinateurs et fabricants de centrales nucleaires doivent se frotter les mains mais pas la planète si elle avait des mains.

(Un ordinateur PC équipé d'une puce pentium dans les années 90, possédait une alimentation de 100-150 Watts, de nos jours, ce type d'ordinateur est équipé d'une alimentation d'au moins 400 Watts )

Depuis quelques années le tri selectif et un soit disant recyclage aurait lieu.
C'est presque une vaste plaisanterie.
Le mot "recycler" donne l'impression qu'il y'aurait une sorte de cycle qui s'installerait: les dechets servant à nouveau de matière première et sont transformés en produit qui deviendront à nouveau des déchets qui seront à nouveau réutilisés etc.
La réalité est tout autre semble t il. Les déchets, comme des bouteilles plastiques, seraient transformées en vêtements , mais que fait on des vêtements en question quand ils deviennent à leur tour des déchets?

Il y'a quelques mois, une émission de reportages à la tv française, avait mis en évidence que des déchets triés et qui peuvent être valorisés avaient été malgré tout incinérés dans un centre d'incinération parce que le contrat passé avec les exploitants de cet incinérateur stipule qu'une quantité minimale de déchets à bruler doit être fournie à la société qui exploite l'incinérateur si je me souviens bien.

Je crains que l'on sacrifie la diversité biologique de notre planète et sans doute aussi la vie de quelques millions d'êtres humains (ce n'est pas une nouveauté) pour que ce système économique puisse perdurer et j'ai bien l'impression que nous allons voir , non pas des tentatives pour diminuer les effets de la catastrophe qui s'annonce, mais une fuite en avant criminelle.

D'autant plus, que le réchauffement climatique peut avoir des conséquences positives pour l'économie: si la banquise au pôle fond totalement, les échanges entre l'Europe et l'Asie se feront plus facilement c'est à dire auront un coût plus faible, puisque les bateaux pourront emprunter facilement le passage du Nord-Ouest.

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