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Ex ministre des Affaires sociales puis de l'Éducation nationale de 2002 à 2005, maintenant proche conseiller du candidat de l'UMP, François Fillon vient de présenter son calendrier de réformes qui seront engagées "avant le mois d'octobre" en cas de victoire de Nicolas Sarkozy.

Tremblez, citoyens ! Interrogé ce matin sur Europe 1, l'homme des réformes les plus anti-sociales et impopulaires de ces dernières années (l'affaire des «Recalculés» et la réforme des retraites en 2003, celle de l'école en 2005…) a déclaré que l'UMP avait "un calendrier en tête, des textes législatifs prêts", car Nicolas Sarkozy souhaite "conduire très vite un changement" visible.

Pêle-mêle : "On veut en six mois changer le statut des universités pour leur donner l'autonomie [...] ; on veut libérer le travail avec notamment la détaxation des heures supplémentaires et la possibilité pour tous les gens qui ont des RTT à rattraper de les transformer en salaires ; on veut supprimer les droits de succession ; on veut permettre la déduction des intérêts d'emprunt pour l'achat de son logement et la mise en place d'un système de caution publique", a-t-il enchaîné. Il est également question d'engager "une grande négociation sur la représentativité syndicale" dans les six premiers mois de la législature.
François Fillon n'a pas donné de calendrier sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, "mais tout le monde doit savoir que les régimes spéciaux seront réformés durant le prochain quinquennat". Mais oui, ces fameux régimes spéciaux qui ne concernent que 4% des salariés : mais pas ceux, très confortables, des hommes politiques et des patrons du CAC40 !

L'homme, qui veut faire la peau aux 35 heures et disait encore récemment sur France 2 que "Plus il y a d'impôts, moins il y a d'emplois" avec son physique de premier de la classe, pourra donc pleinement exercer son savoir-faire ultralibéral et réactionnaire quand Nicolas Sarkozy sera élu.

Français, est-ce bien ce que vous voulez ?