
Derrière sa discrétion et ses airs de premier de la classe, aucune humanité : ce Raymond Barre du XXIe siècle, qui fut ensuite ministre de l'Éducation nationale, est l'homme des réformes les plus anti-sociales et impopulaires de ces cinq dernières années (retraites en 2003, école en 2005… chacune accompagnée de larges mouvements de protestation syndicale ou estudiantine).
Maintenant proche conseiller du candidat de l'UMP, François Fillon a présenté en février dernier son nouveau calendrier de "réformes nécessaires" qui seront engagées "avant le mois d'octobre" en cas de victoire de Nicolas Sarkozy : libérer le travail et faire la peau aux 35 heures, revoir la représentativité syndicale, remettre à plat les régimes spéciaux de retraite, changer le statut des universités... Cet austère «Réformator» a plus d'un tour dans son sac, et il a tout préparé ! La seule chose qu'il oublie, c'est que les réformes injustes - celles qui demandent toujours aux mêmes de faire des sacrifices alors qu'elles épargnent les vrais privilégiés - ont beaucoup de mal à passer dans notre pays.
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Commentaires
On parle aussi de Borloo et de Chevènement, pas vraiment mieux !
On ne peut pas dire que Borloo ait vraiment fait diminuer le chômage, quant à Chevènement je retiens les paillottes incendiées avec l'aide d'un Préfet et les sauvageons, pas mieux que racaille ou karcher.
Tout ça me rappelle 2002, et ne me dit rien de bon, en tout cas pour l'avenir de celles et ceux qui sont au chômage en ce moment !
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(…) Dans un communiqué daté du 9 mars 2006, François Fillon, Conseiller politique de Nicolas Sarkozy, affiche sa solidarité avec le gouvernement : «Face à tous ceux qui rêvent de ne rien changer en France, l'UMP doit se montrer solidaire du gouvernement dans cette affaire. Le Premier Ministre a choisi de ne pas céder à la rue. Cette décision est légitime au regard du fonctionnement de notre démocratie qui a été trop souvent marqué par une absence de courage politique. Le gouvernement a décidé de maintenir son cap. Cette détermination mérite d'être pleinement soutenue.»
Voilà qui est envoyé de la part du «fin stratège» François Fillon qui fut ministre de l’Emploi pendant la fâcheuse affaire des chômeurs Recalculés de l’Assédic (un scandale qui pesa lourdement sur la débâcle électorale de la droite aux élections régionales de 2004). Ce même Fillon fut ensuite en charge de l’Éducation nationale. Quelques mois après sa nomination, des centaines de milliers de lycéens et leurs enseignants descendaient dans la rue. En conséquence de quoi, ce grand visionnaire fut mis à la porte du gouvernement à l’arrivée de Dominique de Villepin.
Avec François Fillon (qui, aujourd'hui, clame sur tous les toits qu’il faut privatiser EDF et la SNCF, rajoutant de l’huile sur le feu d’un climat social délétère), Nicolas Sarkozy est bien conseillé ! Répondre | Répondre avec citation |