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Les premières réformes sociales au pas de charge

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Voici la méthode Sarkozy : si les négociations n'aboutissent pas, on légifère en vitesse !

Dès juillet prochain, le nouveau chef de l'Etat prévoit une session extraordinaire du Parlement pour faire adopter un premier train de mesures, dont le service minimum dans les transports publics en cas de grève et la défiscalisation des heures supplémentaires. Puis, en septembre, les partenaires sociaux sont conviés à quatre "conférences sociales" sur les projets de réformes suivants : égalité salariale, flexisécurité, conditions de travail et démocratie sociale. Ils sont d'ores et déjà avertis : s'ils ne parviennent pas à un accord, Nicolas Sarkozy légifèrera au nom de la légitimité des urnes.

La CGT, la CFDT et FO ont mis en garde le nouveau chef de l'Etat contre la tentation de "passage en force" et son "effet boomerang", l'incitant à privilégier le dialogue social. Ils estiment également qu'il faudra refaire "la distinction entre négociation, concertation et consultation" : en effet, la dernière "conférence" sur l'emploi et les revenus du 14 décembre organisée par Dominique de Villepin n'était qu'un simulacre médiatique.

Les enjeux des mois à venir sont de taille : refonte du contrat de travail, remise à plat des régimes spéciaux de retraite, représentativité syndicale, fusion de l'assurance chômage et de l'ANPE... Et Nicolas Sarkozy veut faire vite, très vite.

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Mis à jour ( Mercredi, 09 Mai 2007 16:50 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2007-05-09 16:11 L’exonération des heures supplémentaires est évaluée à 4,6 milliards d’euros.
L’abaissement du bouclier fiscal revient à 4 milliards.
Le coût de la suppression des droits de succession est évalué à 5 milliards d’euros, et la déduction des intérêts des prêts immobiliers à 2 milliards d’euros.

En février dernier, l’UMP a évalué son projet à 31,7 milliards d’euros net sur l’ensemble de la législature, dont 15 milliards d’euros d’allègements d’impôts et de charges déjà actés pour 2008.

Ces baisses d’impôts vont rendre le redressement des comptes plus difficile. Mais, selon Nicolas Sarkozy, la solution se trouve dans la réduction des effectifs des fonctionnaires, avec le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

On se demande si cela suffira à la réalisation de son objectif consistant à ramener la dette publique sous les 60% du PIB d’ici à 2012… Rappelons que ce disait Didier Migaud, membre de la commission des finances à l'Assemblée nationale : Nicolas Sarkozy est "le recordman de France, toutes catégories, de la dette publique" et est "comptable de son bilan". "C'est sous Sarkozy, ministre de l'Economie et des Finances, que la dette a atteint le record historique de 66,6% du PIB", dénonçait le député socialiste pour qui le candidat UMP à la présidence de la République "est malheureusement un dangereux récidiviste : entre 1993 et 1995 déjà, lorsqu'il était ministre du Budget, le poids de la dette avait augmenté de plus de 9 points de PIB, un record jamais égalé". Maintenant qu'il est président…

A (re)lire => Mesures fiscales de Sarkozy : 26 milliards d’euros par an
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0 # superuser 2007-05-09 16:13 Notre article du 11/08/06 :

Alain Vidalies, secrétaire national aux entreprises du Parti Socialiste, dénonce "la mascarade que constitue la communication du gouvernement pendant l'été sur la question du dialogue social".

Mardi, le gouvernement a proposé aux syndicats et au patronat de mettre en chantier dès la fin août la "réforme du dialogue social" lancée par Dominique de Villepin, un projet qui d'ailleurs ne propose aucune piste… On se souvient que le premier ministre n'a pas vraiment fait preuve de concertation dans l’"amphithéâtre de la démocratie" quand il a imposé son Plan d'urgence pour l'emploi et, notamment, le CPE par 49-3. Même son collègue François Fillon avait estimé qu'il commettait une erreur en "sacrifiant le dialogue social".

"Les actes du gouvernement depuis 2002 vont tous à l'opposé de ses discours sur le dialogue social", estime lui aussi Alain Vidalies. "Les Français ne sont pas dupes et savent que plus aucune confiance ne peut être accordée à cette majorité".
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